Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:17:34 par Pseudo supprimé
Ses gestes gracieux... Son visage angélique... Ses yeux d'anges... Ses formes parfaites... Sa voix mélodieuse... Je ne trouvera jamais assez d'adjectifs pour qualifier cette fille si magnifique. Je l'aime. Je l'aime, bordel, et je ne pourrais jamais, ne serait-ce qu'une seule fois lui adresser la parole, lui faire un signe dans la rue, ou l'admirer pendant des heures... Je l'aime, mais je ne pourrais jamais. Ce n'est pas possible. Je plonges ma tête dans mon manteau, mon esprit dans ma musique de dépressif, et je passes mon chemin, en pensant à toutes ces choses de la vie. A toutes ces choses que je ne connaitrais jamais avec Elle. Je pleures. Abondamment. Au détour d'un couloir au pied d'un escalier, sous un arbre. Je sanglotes, tête dans mes bras croisés, et jambes rapprochés contre le torse. Je hurles au désespoir, en chantant quelques notes de mes chansons.
« - Maxime ? »
Cette voix... Je la reconnais. Mais c'est un rêve.
« - Qu'est ce que tu fais ici ? Seul... »
N'écoutes pas. C'est la voix de la sirène qui veut t'attirer vers les rochers. Non, c'est le diable en personne, ou pire encore...
« Je t'aime. »
Je relèves la tête. Mes yeux s'ouvrent alors que ma bouche est prise d'assaut par la sienne, en un instant fulgurant, toutes les sensations agréables se combinent. C'est divin, mais c'est un mauvais rêve, et je me réveillerais d'ici quelques instants. Les larmes coulent toujours sur mes joues, mais un sourire se dessine sur mon visage quand ses lèvres se détachent des miennes. C'est la première fois, et j'aurais voulu qu'elle dure des siècles... Ses yeux d'anges me regardent, doux. Je la regarde. Mes mains l'effleurent.
« - Prends moi dans tes bras... »
Mes bras font le tour de sa taille. Sa poitrine discrète glisse sur la mienne. Mes lèvres effleurent les siennes... On s'embrasse. Pendant plusieurs longues secondes... Des heures... Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime.
« - Je l'aime...
- Il est six heures et demi, et on se réveille. Les embouteillages commençent déjà à énerver la moitié des Français, et il y a une grève de la SNCF pour 54 départements...
- Fais chier ! Ta gueule ! Putain, non ! »
Le maudit Radio-Réveil fit un vol plané et termina sa course sur le mur opposé. Explosé en milles morceaux.
Une larme coule sur la joue de l'adolescent. Ses yeux se ferment.
Sa main se serre.
Une lame de rasoir transperce les fibres musculaires du jeune homme.
Il la saisit d'un geste. Du sang macule ses draps et la lame. Puis il l'enfonce profondèment dans ses veines du poignet.
Le sang coule abondamment. Ses mains tremblent. Les larmes coulent à flots sur ses joues.
« - Je... T'aime... Aime... Aussi... »
* * *
Blanc. Tout blanc, ce fut ce que je vis en rouvrant les yeux. C'est le paradis. Ca y est. Je suis mort. Mais mes muscles endoloris, et la difficulté à bouger ma rappelèrent à la dure réalité. Mais si je ne suis pas mort... Je suis ou ?
« - Maxime... Salut. »
C'est Elle. Non, encore ?
« - J'ai couru à l'hopital quand j'ai appris la nouvelle. »
C'est faux, c'est pas possible.
« - Je ne sais pas pourquoi tu as fait ca mais... »
Est ce une larme qui coule de sa joue ? Ou simplement un reflet du Soleil qui miroite sur sa peau de déesse ?
« - Depuis que je t'ai vu la première fois... »
Ne finis pas cette phrase, par pitié.
« Je t'aime ! »
Elle éclate en sanglots, sur le lit d'hopital, ou j'étais allongé.
« - Je ne sais pas si tu m'entends... Mais je l'espère tout au fond de moi. Je suis désolée, Maxime, si tu as fais ca... A cause de moi... »
Mais pourquoi elle dit ca ? Non, ne... Je ne peux pas parler ! NON !
« - Parce que je sais que mon amour est réciproque depuis ces quelques années... »
Geste furtif. Mes cils vrombrissèrent. Mes yeux clignèrent.
« Maxime ! »
Ses lèvres s'approchèrent des miennes et... C'est trop beau ! Puis, rien. Rien ne se passa alors qu'elle relevait la tête. NON ! POURQUOI ? Je suis maudit ! NON !
« - Je suis là... »
JE SAIS ! JE NE PEUX PAS PARLER ! JE NE SENS PLUS MES MEMBRES ! MAIS JE SUIS EN VIE ! JE SUIS BIEN VIVANT, MERDE !
Ecoutez moi...
Je vis arriver un médecin, puis deux infirmières en blouse blanches. Louise sortit.
« - Patient suivant, alors... Cas de suicide. Veines du poignet sectionnés, mains tranchées, et même au niveau du cou. Pas de signe de vie depuis 24 heures...
- Paraplégique ?
- On ne sait pas encore... »
J'assistes à ma propre mort.
Je clignes plusieurs fois des yeux, alors que derrière, Louise sanglotes en écoutant les médecins.
« - Regardez ca ! Il est vivant ! »
Louise se précipites vers moi, mais est retenu par le médecin. Elle crie. Elle hurle qu'elle veut me parler. Mais j'ai déjà tout entendu.
« - Très bien, hum... Maxime. Vous allez cligner une fois pour oui, et deux fois pour non. Compris ? »
Je clignes une fois.
« - Parfait. Pouvez-vous bouger vos membres ? »
Je clignes des yeux deux fois.
« - Non... C'est avéré. »
Je pleures intérieurement. Je suis paralysé à vie. Et c'est aujourd'hui que j'apprends les deux nouvelles importantes d'une vie. Les antipodes. La découverte de l'amour secret réciproque depuis des années, et la révélation d'une paraplégie... Je le resterais à vie. Elle, derrière crie, hurle, pleure, et s'effondre par terre, en larmes.
Je suis un gros raté.
Un sale type.
Je mérite bien la paraplégie, pour voir le mal que je répands autour de moi.
La mort aurait été trop digne pour moi.
Je restes seul.
« - Maxime ? »
Cette voix... Je la reconnais. Mais c'est un rêve.
« - Qu'est ce que tu fais ici ? Seul... »
N'écoutes pas. C'est la voix de la sirène qui veut t'attirer vers les rochers. Non, c'est le diable en personne, ou pire encore...
« Je t'aime. »
Je relèves la tête. Mes yeux s'ouvrent alors que ma bouche est prise d'assaut par la sienne, en un instant fulgurant, toutes les sensations agréables se combinent. C'est divin, mais c'est un mauvais rêve, et je me réveillerais d'ici quelques instants. Les larmes coulent toujours sur mes joues, mais un sourire se dessine sur mon visage quand ses lèvres se détachent des miennes. C'est la première fois, et j'aurais voulu qu'elle dure des siècles... Ses yeux d'anges me regardent, doux. Je la regarde. Mes mains l'effleurent.
« - Prends moi dans tes bras... »
Mes bras font le tour de sa taille. Sa poitrine discrète glisse sur la mienne. Mes lèvres effleurent les siennes... On s'embrasse. Pendant plusieurs longues secondes... Des heures... Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime.
« - Je l'aime...
- Il est six heures et demi, et on se réveille. Les embouteillages commençent déjà à énerver la moitié des Français, et il y a une grève de la SNCF pour 54 départements...
- Fais chier ! Ta gueule ! Putain, non ! »
Le maudit Radio-Réveil fit un vol plané et termina sa course sur le mur opposé. Explosé en milles morceaux.
Une larme coule sur la joue de l'adolescent. Ses yeux se ferment.
Sa main se serre.
Une lame de rasoir transperce les fibres musculaires du jeune homme.
Il la saisit d'un geste. Du sang macule ses draps et la lame. Puis il l'enfonce profondèment dans ses veines du poignet.
Le sang coule abondamment. Ses mains tremblent. Les larmes coulent à flots sur ses joues.
« - Je... T'aime... Aime... Aussi... »
* * *
Blanc. Tout blanc, ce fut ce que je vis en rouvrant les yeux. C'est le paradis. Ca y est. Je suis mort. Mais mes muscles endoloris, et la difficulté à bouger ma rappelèrent à la dure réalité. Mais si je ne suis pas mort... Je suis ou ?
« - Maxime... Salut. »
C'est Elle. Non, encore ?
« - J'ai couru à l'hopital quand j'ai appris la nouvelle. »
C'est faux, c'est pas possible.
« - Je ne sais pas pourquoi tu as fait ca mais... »
Est ce une larme qui coule de sa joue ? Ou simplement un reflet du Soleil qui miroite sur sa peau de déesse ?
« - Depuis que je t'ai vu la première fois... »
Ne finis pas cette phrase, par pitié.
« Je t'aime ! »
Elle éclate en sanglots, sur le lit d'hopital, ou j'étais allongé.
« - Je ne sais pas si tu m'entends... Mais je l'espère tout au fond de moi. Je suis désolée, Maxime, si tu as fais ca... A cause de moi... »
Mais pourquoi elle dit ca ? Non, ne... Je ne peux pas parler ! NON !
« - Parce que je sais que mon amour est réciproque depuis ces quelques années... »
Geste furtif. Mes cils vrombrissèrent. Mes yeux clignèrent.
« Maxime ! »
Ses lèvres s'approchèrent des miennes et... C'est trop beau ! Puis, rien. Rien ne se passa alors qu'elle relevait la tête. NON ! POURQUOI ? Je suis maudit ! NON !
« - Je suis là... »
JE SAIS ! JE NE PEUX PAS PARLER ! JE NE SENS PLUS MES MEMBRES ! MAIS JE SUIS EN VIE ! JE SUIS BIEN VIVANT, MERDE !
Ecoutez moi...
Je vis arriver un médecin, puis deux infirmières en blouse blanches. Louise sortit.
« - Patient suivant, alors... Cas de suicide. Veines du poignet sectionnés, mains tranchées, et même au niveau du cou. Pas de signe de vie depuis 24 heures...
- Paraplégique ?
- On ne sait pas encore... »
J'assistes à ma propre mort.
Je clignes plusieurs fois des yeux, alors que derrière, Louise sanglotes en écoutant les médecins.
« - Regardez ca ! Il est vivant ! »
Louise se précipites vers moi, mais est retenu par le médecin. Elle crie. Elle hurle qu'elle veut me parler. Mais j'ai déjà tout entendu.
« - Très bien, hum... Maxime. Vous allez cligner une fois pour oui, et deux fois pour non. Compris ? »
Je clignes une fois.
« - Parfait. Pouvez-vous bouger vos membres ? »
Je clignes des yeux deux fois.
« - Non... C'est avéré. »
Je pleures intérieurement. Je suis paralysé à vie. Et c'est aujourd'hui que j'apprends les deux nouvelles importantes d'une vie. Les antipodes. La découverte de l'amour secret réciproque depuis des années, et la révélation d'une paraplégie... Je le resterais à vie. Elle, derrière crie, hurle, pleure, et s'effondre par terre, en larmes.
Je suis un gros raté.
Un sale type.
Je mérite bien la paraplégie, pour voir le mal que je répands autour de moi.
La mort aurait été trop digne pour moi.
Je restes seul.