Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:16:45 par Pseudo supprimé
# Je refermais le capot de mon téléphone rapidement avant de commencer à courir vers la porte qui mène au CDI. C’est une bibliothèque suspendu au dessue de la cour soutenu par quelques poteaux. C’est utile car ça nous fait une sorte de préau quand il pleut mais on n’arrive pas trop à se rendre compte que c’est une salle qu’on a au dessus de nos têtes. La porte est juste en dessous du CDI, elle donne sur un long couloir avec des escaliers pour monter au niveau supérieur et accéder à une double porte qui elle débouche bel et bien dans la bibliothèque aussi nommé CDI.
Centre de Documentation et Information je crois. Julien m’attendait les mains dans les poches de sa veste à capuche, un bonnet noir sur la tête et un air fatigué qui trahissait sa fainéantise. Dès qu’il me vit, il me fit signe de la main, j’acquiesçais avec un rapide signe de tête avant d’ouvrir la porte et de monter les escaliers, Julien sur mes talons. On monta les marches quatre a quatre dans le but d’arriver assez rapidement. On avait eut de la chance, la porte était ouverte et la femme qui gardait cette endroit aussi propre que possible, la gardienne du CDI, la documentaliste, était assise devant un ordinateur qui donnait le départ a une série de plusieurs machines contre le mur. Le même modèle pour chacun avec le même système d’exploitation qui date de Jules César. La documentaliste ne nous remarqua même pas ; elle nous tournait le dos en même temps.
On s’approcha lentement dans le but de faire aucun bruit. Puis je fis rapidement une roulade derrière un canapé et je me mis difficilement avec peine dessus le meuble. Julien réagit un peu tard et en fit de même mais avec plus de difficulté. Mon rythme cardiaque s’accéléra quand je la vit du coin de l’œil se lever. Nous étions tout les deux à transpirer tellement la pression montait. On avait effectué ce geste tellement rapidement, sans réfléchir. Elle passa devant notre cachette et disparu dans les escaliers sans se retourner, laissant la porte du CDI fermé a clé de l’extérieur. Julien sortit de sous son canapé en premier avant de s’étirer et de faire craquer les os de son cou. J’en fit de même avec mes mains. Il se dirigea assez rapidement vers une fenêtre restée ouverte. Je le vis faire une grimace avant de me regarder et de me dire
« Prêt ?
-Vas-y »
La fenêtre du CDI ne donnait pas sur la cour mais sur une petite partie du balcon qui allait nous offrir la fenêtre de la salle des profs. Une chance que je me souvienne du plan du collège donné en 6ème sinon je ne sais pas ce que j’aurais fait.
Julien monta sur une chaise en prenant appuie sur le rebord de la fenêtre et par la suite, posa son pied et se hissa dans l’encadrement de la vitre. Une ultime grimace se dessina sur son visage et il se laissa tomber dans le vide. Une fois que j’entendis le bruit sourd de son atterrissage, je penchai la tête pour voir. C’est a ce moment que je réalisais ce qu’on en train de faire. Julien était un casse-cou à qui rien ne dérange mais faut dire que j’avais quand même une trouille pas possible de ce que j’étais en train de faire. On allait violer des tas de règles du collège… La classe !
Julien avait le cul sur le balcon en train de rire comme je ne sais pas quoi. J’eus un petit rictus sur le visage avant de poser mon pied sur la table qui ornait le bas du mur sur lequel était accrochée la fenêtre. Soudain je sentis la porte du CDI émettre un cliquetis, une clé tourna dans la serrure… Sans réfléchir je me penchais en avant et sautais dans le vide. Mais quand je dis sauter, je dis sauter ! J’ai atterrit après un mètre et demie de chute beaucoup plus loin que Julien mais pas vraiment dans le vide. C’est d’ailleurs lui qui vint m’aider a me relever
« T’a de ces idées
-C’est toi qui a dis oui ! Me répliqua t-il
-Ouais… merci dis-je quand il me tendit la main pour que je la saisisse »
Le pauvre vieux concentra sa force dans son bras pour me soulever. C’était vraiment bizarre cet endroit. C’était un espace circulaire avec deux murs devant nous qui formaient un triangle sans que l’on puisse voir le troisième, derrière nous, la face du CDI et un vide qui donnait sur la cour. La fenêtre de la salle des profs était ouverte, même grand ouverte.
« Qu’est ce qui te motives a m’aider ? Demandais-je
-C’est super cool de faire ça. Et puis je veux savoir pourquoi tu fais tout ça.
-Bon très bien. Allons s-y. Tu vas me faire la courte échelle. »
En mode marche rapide, nous avançâmes vers le mur qui nous offrait une vue sur la salle des profs. Julien se mis accroupi dos au mur et mois je pris appuie sur la main qu’il me tendait. Puis on força tout les deux afin de m’aider à m’hisser assez haut pour que je puisse entendre la conversation des profs.
« Donc elle a vraiment été kidnappé ? »
Je reconnus la voix lente et moue de mon prof d’Histoire-Géo. Un homme jeune, cheveux mi-longs. Il s’appelait Mr. Vermillon comme la couleur. Certaine filles en étaient folles de lui-même si nous les mecs on ne pouvait pas souvent se le voir
« Oui répondit Mme Lebois, ma prof de Français
-Mais la mère vous a dit quoi ? Demanda Vermillon
-Pas grand-chose vous savez. Elle sait juste que les ravisseurs sont quelque part vers la plage parce que les policiers ont relevé un bruit de vague quand ils ont appelés la mère. La conversation a été enregistré voyez vous
-C’est quand même fou qu’on en arrive jusque là
-Vous avez raison. En plus il y a pleins de cachette vers la plage, je ne sais pas si on pourra un jour la revoir
-C’est rare que l’on retrouve les enfants enlevés répondit la voix molle de Vermillon
-Oui c’est vrai. »
A ce moment je fis signe a Julien de me faire descendre. Le pauvre avait dû endurer mille douleurs pour me supporter aussi longtemps. Il me fit descendre en douceur puis me regarda avec des gros yeux et une mine triste comme si il n’allait plus jamais rire de sa vie.
«Quoi ?
-Tu le savais ? C’est Lara qui a été enlevé ?
-Peut-être
-Non pas peut-être. Si tu veux la retrouver seul, tu devras m’emmener avec toi
-T’es au courant qu’il y a une énorme contradiction dans ce que tu me dis ?
-Peu importe, faut que je t’aide mec
-Bon. D’accord si tu veux.
-Tu va la chercher quand ?
-Ce soir après les cours. A la plage
-Mais elle est immense la plage s’exclama t-il
-Je sais lui répondis-je. Mais je connais deux trois racailles qui traine là-bas. Du genre kidnappeur.
-C’est pas des mecs habillés tout en noir ?
-Ouais dis-je machinalement
-Je les ais déjà vu. Tu vas faire quoi ?
-Les prendre en filature »
Centre de Documentation et Information je crois. Julien m’attendait les mains dans les poches de sa veste à capuche, un bonnet noir sur la tête et un air fatigué qui trahissait sa fainéantise. Dès qu’il me vit, il me fit signe de la main, j’acquiesçais avec un rapide signe de tête avant d’ouvrir la porte et de monter les escaliers, Julien sur mes talons. On monta les marches quatre a quatre dans le but d’arriver assez rapidement. On avait eut de la chance, la porte était ouverte et la femme qui gardait cette endroit aussi propre que possible, la gardienne du CDI, la documentaliste, était assise devant un ordinateur qui donnait le départ a une série de plusieurs machines contre le mur. Le même modèle pour chacun avec le même système d’exploitation qui date de Jules César. La documentaliste ne nous remarqua même pas ; elle nous tournait le dos en même temps.
On s’approcha lentement dans le but de faire aucun bruit. Puis je fis rapidement une roulade derrière un canapé et je me mis difficilement avec peine dessus le meuble. Julien réagit un peu tard et en fit de même mais avec plus de difficulté. Mon rythme cardiaque s’accéléra quand je la vit du coin de l’œil se lever. Nous étions tout les deux à transpirer tellement la pression montait. On avait effectué ce geste tellement rapidement, sans réfléchir. Elle passa devant notre cachette et disparu dans les escaliers sans se retourner, laissant la porte du CDI fermé a clé de l’extérieur. Julien sortit de sous son canapé en premier avant de s’étirer et de faire craquer les os de son cou. J’en fit de même avec mes mains. Il se dirigea assez rapidement vers une fenêtre restée ouverte. Je le vis faire une grimace avant de me regarder et de me dire
« Prêt ?
-Vas-y »
La fenêtre du CDI ne donnait pas sur la cour mais sur une petite partie du balcon qui allait nous offrir la fenêtre de la salle des profs. Une chance que je me souvienne du plan du collège donné en 6ème sinon je ne sais pas ce que j’aurais fait.
Julien monta sur une chaise en prenant appuie sur le rebord de la fenêtre et par la suite, posa son pied et se hissa dans l’encadrement de la vitre. Une ultime grimace se dessina sur son visage et il se laissa tomber dans le vide. Une fois que j’entendis le bruit sourd de son atterrissage, je penchai la tête pour voir. C’est a ce moment que je réalisais ce qu’on en train de faire. Julien était un casse-cou à qui rien ne dérange mais faut dire que j’avais quand même une trouille pas possible de ce que j’étais en train de faire. On allait violer des tas de règles du collège… La classe !
Julien avait le cul sur le balcon en train de rire comme je ne sais pas quoi. J’eus un petit rictus sur le visage avant de poser mon pied sur la table qui ornait le bas du mur sur lequel était accrochée la fenêtre. Soudain je sentis la porte du CDI émettre un cliquetis, une clé tourna dans la serrure… Sans réfléchir je me penchais en avant et sautais dans le vide. Mais quand je dis sauter, je dis sauter ! J’ai atterrit après un mètre et demie de chute beaucoup plus loin que Julien mais pas vraiment dans le vide. C’est d’ailleurs lui qui vint m’aider a me relever
« T’a de ces idées
-C’est toi qui a dis oui ! Me répliqua t-il
-Ouais… merci dis-je quand il me tendit la main pour que je la saisisse »
Le pauvre vieux concentra sa force dans son bras pour me soulever. C’était vraiment bizarre cet endroit. C’était un espace circulaire avec deux murs devant nous qui formaient un triangle sans que l’on puisse voir le troisième, derrière nous, la face du CDI et un vide qui donnait sur la cour. La fenêtre de la salle des profs était ouverte, même grand ouverte.
« Qu’est ce qui te motives a m’aider ? Demandais-je
-C’est super cool de faire ça. Et puis je veux savoir pourquoi tu fais tout ça.
-Bon très bien. Allons s-y. Tu vas me faire la courte échelle. »
En mode marche rapide, nous avançâmes vers le mur qui nous offrait une vue sur la salle des profs. Julien se mis accroupi dos au mur et mois je pris appuie sur la main qu’il me tendait. Puis on força tout les deux afin de m’aider à m’hisser assez haut pour que je puisse entendre la conversation des profs.
« Donc elle a vraiment été kidnappé ? »
Je reconnus la voix lente et moue de mon prof d’Histoire-Géo. Un homme jeune, cheveux mi-longs. Il s’appelait Mr. Vermillon comme la couleur. Certaine filles en étaient folles de lui-même si nous les mecs on ne pouvait pas souvent se le voir
« Oui répondit Mme Lebois, ma prof de Français
-Mais la mère vous a dit quoi ? Demanda Vermillon
-Pas grand-chose vous savez. Elle sait juste que les ravisseurs sont quelque part vers la plage parce que les policiers ont relevé un bruit de vague quand ils ont appelés la mère. La conversation a été enregistré voyez vous
-C’est quand même fou qu’on en arrive jusque là
-Vous avez raison. En plus il y a pleins de cachette vers la plage, je ne sais pas si on pourra un jour la revoir
-C’est rare que l’on retrouve les enfants enlevés répondit la voix molle de Vermillon
-Oui c’est vrai. »
A ce moment je fis signe a Julien de me faire descendre. Le pauvre avait dû endurer mille douleurs pour me supporter aussi longtemps. Il me fit descendre en douceur puis me regarda avec des gros yeux et une mine triste comme si il n’allait plus jamais rire de sa vie.
«Quoi ?
-Tu le savais ? C’est Lara qui a été enlevé ?
-Peut-être
-Non pas peut-être. Si tu veux la retrouver seul, tu devras m’emmener avec toi
-T’es au courant qu’il y a une énorme contradiction dans ce que tu me dis ?
-Peu importe, faut que je t’aide mec
-Bon. D’accord si tu veux.
-Tu va la chercher quand ?
-Ce soir après les cours. A la plage
-Mais elle est immense la plage s’exclama t-il
-Je sais lui répondis-je. Mais je connais deux trois racailles qui traine là-bas. Du genre kidnappeur.
-C’est pas des mecs habillés tout en noir ?
-Ouais dis-je machinalement
-Je les ais déjà vu. Tu vas faire quoi ?
-Les prendre en filature »