Note de la fic : Non notée
Skins__pouembout__Saison_2
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 45 : Tout le monde (partie 4)
Publié le 19/08/2013 à 01:16:02 par Pseudo supprimé
*voici un plan magnifiquement bien détaillé d'une des 8 rondelles qui entourent le faré, il y en a une par pilier, et il y a donc bien sûr, 8 piliers, ceux-ci étant carrés, donc avec 4 faces ( ) : http://www.noelshack.com/2012-45-1352449577-vudeprofiledelazoneouonsassoitpendantlesrecresaveclabande.png *
Les 2 premières heures de la matinée sont maintenant passée, et c'est maintenant le temps de la récréation. La bande retourne à la rondelle, qu'ils ont gardé si jalousement au cours de cette année. Seule Julie fait bande à part et s'assoit dos contre le côté opposé à la rondelle du pilier. Encore une fois, les gens ne semblent pas y prêter attention, tout le monde se concentre sur Ben qui fait un retour fracassant avec le vieux lui qui ressort. Mais il n'en oublie pas moins ses amis. Il en profite donc que tout les gens regardent ailleurs pour aller s'assoir à côté de Julie.
Ben : "Et bin ! Qu'est-ce qui ne va pas Juju ?"
Julie : "Tu ne m'as jamais appelé "Juju" avant."
Ben : "J'ai trouvé que ça sonnait bien."
Julie : "Tu n'as pas mieux à faire que de me parler ?"
Ben : "Tu sais quoi ? Non. Tu vas bientôt t'en aller, et je veux profiter de toi un peu."
Julie : "Mais vas te faire, j'ai plus besoin de personne."
Ben : "Bien. Mais ne regrettes pas ces paroles." se lève.
Julie : "Ben..."
Ben : "Yep ?"
Julie : "Au fond, t'as jamais vraiment été un gros connard. Je l'ai toujours pensé."
Ben : "Et toi tu n'as jamais vraiment été une salope sans-coeur. Mais pourtant on fait toujours en sorte que ce genre d'image nous colle dessus. Et je l'ai toujours pensé aussi, parce qu'on est pareil sur ce point. On l'a toujours été. Bonne journée." repart vers le reste de la bande.
Dans le même temps, Tristan et Coralie étaient en train de discuter dans leur coin.
Tristan : "Donc on va passer cette journée à s'éviter si j'ai bien compris ?"
Coralie : "Pourquoi tu n'es pas sûr de toi encore ? Pourquoi tu ne veux pas venir avec moi ?"
Tristan : "C'est pas le genre de décision que je peux prendre, c'est quand même mon avenir dont on parle."
Coralie : "Et notre avenir ? Il ne compte pas ? Peut être que tu ne veux pas qu'on en ait un."
Tristan : "Au contraire ! Je veux être avec toi..."
Coralie : "Alors... Qu'est-ce que tu attends ?"
Tristan : "Je ne sais pas trop..."
Coralie : "J'ai l'impression que tu t'éloignes de moi."
Tristan : "C'est faux... Tu sais bien."
Coralie : "tu sais quoi ? Le mieux, c'est qu'on n'arrête de se parler pour le reste de la journée." retourne s'assoir plus près de la bande.
Tristan regarde Coralie s'éloigner de lui. Honnêtement, il ne la comprend même plus, mais c'est pas comme si cela avait une importance. Il est allé trop loin avec elle pour l'abandonner comme ça.
En parlant d'abandon.
La journée est passée sans encombre. Les lycéens sont rentré chez eux, et les collégiens font maintenant de même, sauf pour une certaine Leen, qui reste assise à l'arrêt de bus. Elle a un grand sac posé à ses pieds. Elle attend un certain bus qui devra l'emmener loin. Et voilà quelqu'un qui s'assoit à côté d'elle. Elle regarde furtivement qui ça peut être. Et c'est Lucas.
Leen : "Qu'est-ce que tu fais là ?"
Lucas : "Je sais pas... Peut-être la même chose que toi."
Leen : "Si tu quittes la ville, alors où sont tes affaires ?"
Lucas : "C'est pas comme si j'en avais besoin."
Leen : "Tu te fous un peu de moi, c'est ça ?"
Lucas : "Il n'y aurait aucun intérêt."
Leen : sort un paquet de cigarette de sa poche "T'en veux une ?"
Lucas : "Nan, je dois arrêter."
Leen : allume sa cigarette "As-tu déjà fait tellement de dégâts autour de toi que tu en sois obligé de tout refaire ?"
Lucas : "J'crois bien."
Leen : "Alors pourquoi t'es encore là ?"
Lucas : "Parce que rien n'est encore fini."
Leen : "Tu crois ça ? Les 2 personnes qu'on aimait ne veulent plus nous voir. Et pourquoi ? Parce qu'on a joué contre eux. Donc, au fond, ils ont de bonnes raisons, et il n'y a plus rien à faire."
Lucas : "Je peux toujours changer les choses, il n'est jamais trop tard."
Leen : "Flore devra sans doute prendre le même vol pour la France que moi. Et elle ne pourra être à l'heure que si elle part dans moins de 2h. Si tu arrives à la voir, c'est seulement pour quelques secondes."
Lucas : "Et alors ? Ça sera toujours quelques secondes passées avec elle, et c'est tout ce qui compte. Parce que si c'est la dernière fois que je la vois... Que le dernier souvenir en vaut la peine."
Leen : "Très noble de toi, mais je préfère la voie de la simplicité."
Lucas : "Chacun fait ce qu'il veut."
*le bus arrive*
Leen : prend son sac, se lève, et met le sac dans la soute du bus "On se reverra sans doute jamais."
Lucas : "Et tant mieux donc ?"
Leen : "Et tant mieux."
Leen s'engouffre alors dans ce bus à destination de l'aéroport international de la Tontouta. Il y a une petite file d'une dizaine de personne. Lucas se lève aussi et reprend son chemin, qui va vers Flore.
À l'opposée du bus, du côté on ne peut plus voir Lucas ou Leen. Manu et Greg arrive en courant. Il s'arrête de courir à quelques mètres de là, essoufflés, d'autant plus qu'ils devaient porter un énorme sac de voyage.
Greg : "On a failli être en retard..."
Manu : "Ouais... Ça aurait été con que tu rates ton vol."
Greg : "Ouais..."
Manu : "Donc je devine que c'est la dernière fois qu'on se voit avant un bon moment ?"
Greg : "Putain, t'amènes toujours la mauvaise nouvelle..."
Manu et Greg reste silencieux et s'observe pendant quelques secondes. Puis Greg met son sac sur son épaule, et prend Manu dans ses bras, puis le lâche au bout de quelques très longues secondes. Aucune larme cette fois, ils n'ont plus le temps pour ça. Greg va vers son bus, et disparaît derrière celui-ci. Manu reste là à regarder ce bus, même s'il ne peut pas voir Greg de là où il est.
Il a encore cet espoir que tout va changer. Au bout de trente secondes, le bus bouge et s'en va. Manu se dit que c'est maintenant fini. Il fait demi-tour et retourne au parc où il va réfléchir, mais une voix l'interpelle : "Hey m'adandonnes pas !". Manu se retourne en sursaut, c'est Greg de l'autre côté de la rue.
Greg : "Et puis merde ! Des vols vers la France il y en a tous les jours !"
Manu : "Ton père va t'engueuler grave, tu sais ?"
Greg : en marchant vers Manu avec son sac sur les épaules "Ouais... Mais je ne pouvais pas rater ton concert. Et puis on a droit à des adieux digne de ce nom, non ?"
Et les 2 potes repartirent de là, Greg passe son bras sur l'épaule de Manu qui marche juste à sa gauche.
Les 2 premières heures de la matinée sont maintenant passée, et c'est maintenant le temps de la récréation. La bande retourne à la rondelle, qu'ils ont gardé si jalousement au cours de cette année. Seule Julie fait bande à part et s'assoit dos contre le côté opposé à la rondelle du pilier. Encore une fois, les gens ne semblent pas y prêter attention, tout le monde se concentre sur Ben qui fait un retour fracassant avec le vieux lui qui ressort. Mais il n'en oublie pas moins ses amis. Il en profite donc que tout les gens regardent ailleurs pour aller s'assoir à côté de Julie.
Ben : "Et bin ! Qu'est-ce qui ne va pas Juju ?"
Julie : "Tu ne m'as jamais appelé "Juju" avant."
Ben : "J'ai trouvé que ça sonnait bien."
Julie : "Tu n'as pas mieux à faire que de me parler ?"
Ben : "Tu sais quoi ? Non. Tu vas bientôt t'en aller, et je veux profiter de toi un peu."
Julie : "Mais vas te faire, j'ai plus besoin de personne."
Ben : "Bien. Mais ne regrettes pas ces paroles." se lève.
Julie : "Ben..."
Ben : "Yep ?"
Julie : "Au fond, t'as jamais vraiment été un gros connard. Je l'ai toujours pensé."
Ben : "Et toi tu n'as jamais vraiment été une salope sans-coeur. Mais pourtant on fait toujours en sorte que ce genre d'image nous colle dessus. Et je l'ai toujours pensé aussi, parce qu'on est pareil sur ce point. On l'a toujours été. Bonne journée." repart vers le reste de la bande.
Dans le même temps, Tristan et Coralie étaient en train de discuter dans leur coin.
Tristan : "Donc on va passer cette journée à s'éviter si j'ai bien compris ?"
Coralie : "Pourquoi tu n'es pas sûr de toi encore ? Pourquoi tu ne veux pas venir avec moi ?"
Tristan : "C'est pas le genre de décision que je peux prendre, c'est quand même mon avenir dont on parle."
Coralie : "Et notre avenir ? Il ne compte pas ? Peut être que tu ne veux pas qu'on en ait un."
Tristan : "Au contraire ! Je veux être avec toi..."
Coralie : "Alors... Qu'est-ce que tu attends ?"
Tristan : "Je ne sais pas trop..."
Coralie : "J'ai l'impression que tu t'éloignes de moi."
Tristan : "C'est faux... Tu sais bien."
Coralie : "tu sais quoi ? Le mieux, c'est qu'on n'arrête de se parler pour le reste de la journée." retourne s'assoir plus près de la bande.
Tristan regarde Coralie s'éloigner de lui. Honnêtement, il ne la comprend même plus, mais c'est pas comme si cela avait une importance. Il est allé trop loin avec elle pour l'abandonner comme ça.
En parlant d'abandon.
La journée est passée sans encombre. Les lycéens sont rentré chez eux, et les collégiens font maintenant de même, sauf pour une certaine Leen, qui reste assise à l'arrêt de bus. Elle a un grand sac posé à ses pieds. Elle attend un certain bus qui devra l'emmener loin. Et voilà quelqu'un qui s'assoit à côté d'elle. Elle regarde furtivement qui ça peut être. Et c'est Lucas.
Leen : "Qu'est-ce que tu fais là ?"
Lucas : "Je sais pas... Peut-être la même chose que toi."
Leen : "Si tu quittes la ville, alors où sont tes affaires ?"
Lucas : "C'est pas comme si j'en avais besoin."
Leen : "Tu te fous un peu de moi, c'est ça ?"
Lucas : "Il n'y aurait aucun intérêt."
Leen : sort un paquet de cigarette de sa poche "T'en veux une ?"
Lucas : "Nan, je dois arrêter."
Leen : allume sa cigarette "As-tu déjà fait tellement de dégâts autour de toi que tu en sois obligé de tout refaire ?"
Lucas : "J'crois bien."
Leen : "Alors pourquoi t'es encore là ?"
Lucas : "Parce que rien n'est encore fini."
Leen : "Tu crois ça ? Les 2 personnes qu'on aimait ne veulent plus nous voir. Et pourquoi ? Parce qu'on a joué contre eux. Donc, au fond, ils ont de bonnes raisons, et il n'y a plus rien à faire."
Lucas : "Je peux toujours changer les choses, il n'est jamais trop tard."
Leen : "Flore devra sans doute prendre le même vol pour la France que moi. Et elle ne pourra être à l'heure que si elle part dans moins de 2h. Si tu arrives à la voir, c'est seulement pour quelques secondes."
Lucas : "Et alors ? Ça sera toujours quelques secondes passées avec elle, et c'est tout ce qui compte. Parce que si c'est la dernière fois que je la vois... Que le dernier souvenir en vaut la peine."
Leen : "Très noble de toi, mais je préfère la voie de la simplicité."
Lucas : "Chacun fait ce qu'il veut."
*le bus arrive*
Leen : prend son sac, se lève, et met le sac dans la soute du bus "On se reverra sans doute jamais."
Lucas : "Et tant mieux donc ?"
Leen : "Et tant mieux."
Leen s'engouffre alors dans ce bus à destination de l'aéroport international de la Tontouta. Il y a une petite file d'une dizaine de personne. Lucas se lève aussi et reprend son chemin, qui va vers Flore.
À l'opposée du bus, du côté on ne peut plus voir Lucas ou Leen. Manu et Greg arrive en courant. Il s'arrête de courir à quelques mètres de là, essoufflés, d'autant plus qu'ils devaient porter un énorme sac de voyage.
Greg : "On a failli être en retard..."
Manu : "Ouais... Ça aurait été con que tu rates ton vol."
Greg : "Ouais..."
Manu : "Donc je devine que c'est la dernière fois qu'on se voit avant un bon moment ?"
Greg : "Putain, t'amènes toujours la mauvaise nouvelle..."
Manu et Greg reste silencieux et s'observe pendant quelques secondes. Puis Greg met son sac sur son épaule, et prend Manu dans ses bras, puis le lâche au bout de quelques très longues secondes. Aucune larme cette fois, ils n'ont plus le temps pour ça. Greg va vers son bus, et disparaît derrière celui-ci. Manu reste là à regarder ce bus, même s'il ne peut pas voir Greg de là où il est.
Il a encore cet espoir que tout va changer. Au bout de trente secondes, le bus bouge et s'en va. Manu se dit que c'est maintenant fini. Il fait demi-tour et retourne au parc où il va réfléchir, mais une voix l'interpelle : "Hey m'adandonnes pas !". Manu se retourne en sursaut, c'est Greg de l'autre côté de la rue.
Greg : "Et puis merde ! Des vols vers la France il y en a tous les jours !"
Manu : "Ton père va t'engueuler grave, tu sais ?"
Greg : en marchant vers Manu avec son sac sur les épaules "Ouais... Mais je ne pouvais pas rater ton concert. Et puis on a droit à des adieux digne de ce nom, non ?"
Et les 2 potes repartirent de là, Greg passe son bras sur l'épaule de Manu qui marche juste à sa gauche.