Note de la fic : Non notée
Violence_Guerriere
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 2 : Violence Guerrière
Publié le 19/08/2013 à 01:15:16 par Pseudo supprimé
Je suis John Malcom Davidson, soldat dans l’armée américaine…Le but premier de l’invasion, était dû à la guerre contre le terrorisme, suite aux attentats du onze septembre c’est l’administration Bush qui décida bon de nous envoyer en Afghanistan pour capture Oussama Ben Laden, détruire Al Quaïda qui possédait plusieurs bases dans le pays et les renverser. Les talibans furent chassés du pouvoir, seulement, une guérilla féroce s’installa à cause des Talibans, qui visaient la FIAS, regroupant les forces de l’OTAN . Les forces ennemis sont constamment ressourcés en armes, grâce à leur trafic d’opium et d’héroïne.
La tâche est dure, mais pas sans fond. Au moment où j’écris, un convoi blindé où je suis présent se dirige vers Wanat, nous sommes le huit Juillet, des hommes auraient signalés des présences d’éclaireurs Talibans dans les environs, ce qui ne présage rien de bon, beaucoup d’hommes prient, d’autres regardent la photo de leur épouse, certains regardent leurs pieds, la mort dans les yeux, moi même, j’ai peur, à peine hier un groupe de Kamikaze a sauté sur le convoi et a explosé le camion qui était juste devant nous, quelques secondes de plus, et le camion qui aurait explosé aurait été le notre, je crois que je n’ai jamais autant flippé, leurs cris ont transpercés l’atmosphère et une explosion retentissante à bloqué mon ouïe, j’ai vu des hommes des jambes en moins, presque coupés en deux, d’autres n’étaient plus qu’un tas de chairs en compotes, je n’ai jamais autant cauchemardé pendant mon sommeil…Leurs pupilles se sont dilatés, et ils m’ont tous fixés du regard, comme si j’étais responsable, ce n’était qu’une impression, mais la balle qui est passé à quelques millimètres de mon cuir chevelu, et qui a fait coulé mon sang, n’était pas une impression…
Le convoi entre dans la ville, un groupe de soldat en camouflage nous arrêtent d’un geste de main et se mettent au garde à vous face au Sergent.
« Rompez ! Quelle est la situation soldats !? » Interroge ce dernier .
« Un groupe d’une cinquantaine de Talibans a été repéré dans le village, plusieurs citoyens ont demandé asile à la base installé ici même, nous les avons conduit en lieu sûr, loin des conflits.. »
Le Sergent regardait le soldat qui avait parlé, et donna son accord d’un signe de tête.
« Très bien. Zulu ! » Cria-t-il à l’attention de mes coéquipiers et moi même. « Je vous affecte au côté Nord de la base ! Charlie, Delta et Bravo : Sud, Ouest et Est ! Go ! Signalez tout mouvement suspect ! »
J’arma mon arme et suivais alors la file qui avançait vers la section affecté, il faisait doux et une légère brise traversait le camp, je vis des barbecues, quelques Américains et Afghans qui discutaient et rigolaient. Le Sergent traversait le camp derrière nous , en direction d’un barbecue, certains soldats le saluaient et repartaient à leurs occupations.
[ Trois jours plus tard, 4h25 du matin ]
« Cher Johanna, c’est John !
Je ne sais pas encore quand je rentrerai, la vie est dur là bas et quand je serai dans tes bras, j’espère que tu verras encore l’homme que tu as vu, lors de notre première rencontre. Je me sens changé, dangereux…Je crains que notre relation ne soit plus la même, j’ai tué des hommes Joa’ ! L’armée américaine, quand nous y sommes, lorsque l’ont tuent des êtres humains, nous ne sommes ni condamnés ni poursuivis. Seulement, je…
J’ai vu des compagnons mourir soutenus par mes bras, l’uniforme rougit par leur sang , la tristesse dans leurs yeux, j’ai vu des hommes à qui j’allais trancher la gorge, implorer que je leur laisse la vie sauve…Sauf que je ne pouvais pas…
Je t’aimerai toujours et je tacherai de rester en vie, pour voir notre petit garçon grandir et être un bon père.
John »
Je fus surpris par un bruit de chute au milieu de la nuit, la fermeture éclair de ma tente s’ouvrait lentement, et je vis devant moi un Taliban, masqué qui tenait un couteau dans sa main. Ne voulant pas me laisser faire et mourir bêtement, je pris à mon tour mon arme blanche et esquiva au mieux que je pus le coup que me lança l’ennemi qui murmura un juron, en me décalant je réveilla mon voisin de gauche, qui cligna des yeux et vis l’homme masqué. Pendant que je tentais de faire perdre l’équilibre au Taliban au corps à corps, mon voisin, prit son arme de poing et tira dans la jambe du Taliban, après rapide vérification, il vérifia l’identité de l’ennemi : c’était bel et bien un ennemi . Il l’exécuta sous mes yeux stressés et hurla :
« Alerte ! L’ennemi est là ! Alerte ! »
Rapidement, lui et moi nous mîmes notre équipement, et les premiers coups de feux transpercèrent la tranquillité de la nuit, mon cœur battait à la chamade, trois ou quatre corps étaient couchés devant notre tente, nous rejoignîmes bien vite, notre groupe, qui était déjà préparé, quelques Afghans grognaient prêt à en découdre, certains soldats contemplaient les morts et le Sergent leurs remirent les idées en place, une explosion retentit à quelques mètres d’ici.
« Très bien soldats ! Cessez de contempler les morts et écoutez moi ! L’ennemi nous a surpris, nous sommes peut-être les derniers, mais nous nous battrons farouchement, pour l’Amérique ! »
Les soldats poussèrent des cris de courage et accoururent vers les coups de feux, les corps commençaient à tombés, et j’avais dû mal à respirer, j’aperçu les premiers Talibans, maladroitement je me mis à terre et tira quelques salves, l’ennemi avait du répondant et je roula pour ne pas me faire tuer. D’autres coups survinrent au dessus de moi et un corps tomba, je vis le visage d’un homme tomber devant moi, il avait la pupille dilaté et regardé devant lui d’un air surpris, retenant mes larmes de terreur je me releva et avec un cri de rage et de terreur, je tira vers la dernière position de l’ennemi, soudainement, j’eu un haut le cœur, une balle m’avait atteinte à l’épaule, je m’écroula dans un gémissement de douleur, dégoupilla une grenade et la jeta par dessus mon abri de fortune. Juste avant l’explosion, j’en sortis et piqua un sprint vers l’ennemi, la grenade explosa devant moi et je dû rassembler mes forces pour ne pas chuter bêtement en arrière sous la pression du choc dû à la grenade, mon pantalon était légèrement touché, mais je semblais intacte, j’aperçu les deux derniers Talibans, je tira en respirant profondément et résista au recul de l’arme. Après ma salve meurtrière et incertaine de balles, je vis les corps des deux Talibans, je me mordis le point en stressant, sachant que je venais de tuer deux hommes…En courant, je fis une grimace et regarda mon épaule, en sang.
Je rejoignis les quelques soldats restants ,la terreur dans l’âme, la culpabilité me rongeant et la tristesse de tant de hargne entre les peuples me dominant….Alors que j’avançais, un homme recula terrifié et il cria :
« Grenade ! Grenade ! »
Je resta fixe, devant le petit objet ovale qui atterrit à quelques mètres de moi, et au moment où je commença à reculer je m’exclama :
« Et M… »
L’explosif se déclencha et une douleur indescriptible envahit mes jambes, maintenant en compotes, comme les pauvres hommes, victime de la guerre, des Kamikazes, de la bêtise de l’homme…
Aujourd’hui encore, je suis tourmenté, cela fait neuf ans que j’ai quitté le champ de bataille, à trente ans, estropié à vie, dû à une grenade. Là bas, je ne savais jamais si je serai encore vivant la seconde d’après, demain, dans dix minutes, dans dix jours. J’ai enduré une telle pression, que je me suis parfois réveillé, en sueur, tentant d’étrangler ma pauvre femme. Même un psychologue ne peut soigner le syndrome de la Violence Guerrière, et ce dernier, peut durer toute la vie…
La tâche est dure, mais pas sans fond. Au moment où j’écris, un convoi blindé où je suis présent se dirige vers Wanat, nous sommes le huit Juillet, des hommes auraient signalés des présences d’éclaireurs Talibans dans les environs, ce qui ne présage rien de bon, beaucoup d’hommes prient, d’autres regardent la photo de leur épouse, certains regardent leurs pieds, la mort dans les yeux, moi même, j’ai peur, à peine hier un groupe de Kamikaze a sauté sur le convoi et a explosé le camion qui était juste devant nous, quelques secondes de plus, et le camion qui aurait explosé aurait été le notre, je crois que je n’ai jamais autant flippé, leurs cris ont transpercés l’atmosphère et une explosion retentissante à bloqué mon ouïe, j’ai vu des hommes des jambes en moins, presque coupés en deux, d’autres n’étaient plus qu’un tas de chairs en compotes, je n’ai jamais autant cauchemardé pendant mon sommeil…Leurs pupilles se sont dilatés, et ils m’ont tous fixés du regard, comme si j’étais responsable, ce n’était qu’une impression, mais la balle qui est passé à quelques millimètres de mon cuir chevelu, et qui a fait coulé mon sang, n’était pas une impression…
Le convoi entre dans la ville, un groupe de soldat en camouflage nous arrêtent d’un geste de main et se mettent au garde à vous face au Sergent.
« Rompez ! Quelle est la situation soldats !? » Interroge ce dernier .
« Un groupe d’une cinquantaine de Talibans a été repéré dans le village, plusieurs citoyens ont demandé asile à la base installé ici même, nous les avons conduit en lieu sûr, loin des conflits.. »
Le Sergent regardait le soldat qui avait parlé, et donna son accord d’un signe de tête.
« Très bien. Zulu ! » Cria-t-il à l’attention de mes coéquipiers et moi même. « Je vous affecte au côté Nord de la base ! Charlie, Delta et Bravo : Sud, Ouest et Est ! Go ! Signalez tout mouvement suspect ! »
J’arma mon arme et suivais alors la file qui avançait vers la section affecté, il faisait doux et une légère brise traversait le camp, je vis des barbecues, quelques Américains et Afghans qui discutaient et rigolaient. Le Sergent traversait le camp derrière nous , en direction d’un barbecue, certains soldats le saluaient et repartaient à leurs occupations.
[ Trois jours plus tard, 4h25 du matin ]
« Cher Johanna, c’est John !
Je ne sais pas encore quand je rentrerai, la vie est dur là bas et quand je serai dans tes bras, j’espère que tu verras encore l’homme que tu as vu, lors de notre première rencontre. Je me sens changé, dangereux…Je crains que notre relation ne soit plus la même, j’ai tué des hommes Joa’ ! L’armée américaine, quand nous y sommes, lorsque l’ont tuent des êtres humains, nous ne sommes ni condamnés ni poursuivis. Seulement, je…
J’ai vu des compagnons mourir soutenus par mes bras, l’uniforme rougit par leur sang , la tristesse dans leurs yeux, j’ai vu des hommes à qui j’allais trancher la gorge, implorer que je leur laisse la vie sauve…Sauf que je ne pouvais pas…
Je t’aimerai toujours et je tacherai de rester en vie, pour voir notre petit garçon grandir et être un bon père.
John »
Je fus surpris par un bruit de chute au milieu de la nuit, la fermeture éclair de ma tente s’ouvrait lentement, et je vis devant moi un Taliban, masqué qui tenait un couteau dans sa main. Ne voulant pas me laisser faire et mourir bêtement, je pris à mon tour mon arme blanche et esquiva au mieux que je pus le coup que me lança l’ennemi qui murmura un juron, en me décalant je réveilla mon voisin de gauche, qui cligna des yeux et vis l’homme masqué. Pendant que je tentais de faire perdre l’équilibre au Taliban au corps à corps, mon voisin, prit son arme de poing et tira dans la jambe du Taliban, après rapide vérification, il vérifia l’identité de l’ennemi : c’était bel et bien un ennemi . Il l’exécuta sous mes yeux stressés et hurla :
« Alerte ! L’ennemi est là ! Alerte ! »
Rapidement, lui et moi nous mîmes notre équipement, et les premiers coups de feux transpercèrent la tranquillité de la nuit, mon cœur battait à la chamade, trois ou quatre corps étaient couchés devant notre tente, nous rejoignîmes bien vite, notre groupe, qui était déjà préparé, quelques Afghans grognaient prêt à en découdre, certains soldats contemplaient les morts et le Sergent leurs remirent les idées en place, une explosion retentit à quelques mètres d’ici.
« Très bien soldats ! Cessez de contempler les morts et écoutez moi ! L’ennemi nous a surpris, nous sommes peut-être les derniers, mais nous nous battrons farouchement, pour l’Amérique ! »
Les soldats poussèrent des cris de courage et accoururent vers les coups de feux, les corps commençaient à tombés, et j’avais dû mal à respirer, j’aperçu les premiers Talibans, maladroitement je me mis à terre et tira quelques salves, l’ennemi avait du répondant et je roula pour ne pas me faire tuer. D’autres coups survinrent au dessus de moi et un corps tomba, je vis le visage d’un homme tomber devant moi, il avait la pupille dilaté et regardé devant lui d’un air surpris, retenant mes larmes de terreur je me releva et avec un cri de rage et de terreur, je tira vers la dernière position de l’ennemi, soudainement, j’eu un haut le cœur, une balle m’avait atteinte à l’épaule, je m’écroula dans un gémissement de douleur, dégoupilla une grenade et la jeta par dessus mon abri de fortune. Juste avant l’explosion, j’en sortis et piqua un sprint vers l’ennemi, la grenade explosa devant moi et je dû rassembler mes forces pour ne pas chuter bêtement en arrière sous la pression du choc dû à la grenade, mon pantalon était légèrement touché, mais je semblais intacte, j’aperçu les deux derniers Talibans, je tira en respirant profondément et résista au recul de l’arme. Après ma salve meurtrière et incertaine de balles, je vis les corps des deux Talibans, je me mordis le point en stressant, sachant que je venais de tuer deux hommes…En courant, je fis une grimace et regarda mon épaule, en sang.
Je rejoignis les quelques soldats restants ,la terreur dans l’âme, la culpabilité me rongeant et la tristesse de tant de hargne entre les peuples me dominant….Alors que j’avançais, un homme recula terrifié et il cria :
« Grenade ! Grenade ! »
Je resta fixe, devant le petit objet ovale qui atterrit à quelques mètres de moi, et au moment où je commença à reculer je m’exclama :
« Et M… »
L’explosif se déclencha et une douleur indescriptible envahit mes jambes, maintenant en compotes, comme les pauvres hommes, victime de la guerre, des Kamikazes, de la bêtise de l’homme…
Aujourd’hui encore, je suis tourmenté, cela fait neuf ans que j’ai quitté le champ de bataille, à trente ans, estropié à vie, dû à une grenade. Là bas, je ne savais jamais si je serai encore vivant la seconde d’après, demain, dans dix minutes, dans dix jours. J’ai enduré une telle pression, que je me suis parfois réveillé, en sueur, tentant d’étrangler ma pauvre femme. Même un psychologue ne peut soigner le syndrome de la Violence Guerrière, et ce dernier, peut durer toute la vie…