Note de la fic : Non notée
Histoire_banale_d_une_vie_ordinaire
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1
Publié le 19/08/2013 à 01:14:33 par Pseudo supprimé
R…, le romancier à la mode, rentrait à Viennes de bon matin après une excursion de trois jours dans la montagne. Il acheta un journal à la gare ; ses yeux tombèrent sur la date, et il se rappela aussitôt que c’était son anniversaire « Quarante et un ans », songea-t-il, et cela ne lui fit ni plaisir ni peine. Il feuilleta sans s’arrêter les pages croissantes du journal, puis il prit un taxi et rentra chez lui. Son domestique, après lui avoir appris que pendant son absence il y eu deux visites et quelques appels téléphoniques lui apporta son courrier sur un plateau. Le romancier regarda les lettres avec indolence et déchira quelques enveloppes dont les expéditeurs l’intéressaient. Tout d’abord, il mit de coté une lettre dont l’écriture lui était inconnue et qui lui semblait trop volumineuse. Le thé était servis ; il s’accouda commodément dans son fauteuil, parcourut encore une fois le journal et quelques imprimés ; enfin il alluma un cigare et prit la lettre qu’il avait mise de coté.
C’était environ deux douzaines de pages rédigées à la hâte, d’une écriture agitée de femme, un manuscrit plutôt qu’une lettre. Involontairement il tâta encore une fois l’enveloppe pour voir s’il n’y avait pas laissé quelques lettres d’accompagnement. Mais l’enveloppe était vide, et comme les feuilles elles-mêmes, elle ne portait ni adresse d’expéditeur, ni signature. « C’est étrange », pensa t-il, et il reprit les feuilles. Comme épigraphe ou comme titre, le haut de la première page portait ces mots A toi qui ne m’as jamais connu. Il s’arrêta étonné. S’agissait-il de lui ? S’agissait-il d’un être imaginaire ? Sa curiosité s’éveilla. Et il se mit à lire.
C’était environ deux douzaines de pages rédigées à la hâte, d’une écriture agitée de femme, un manuscrit plutôt qu’une lettre. Involontairement il tâta encore une fois l’enveloppe pour voir s’il n’y avait pas laissé quelques lettres d’accompagnement. Mais l’enveloppe était vide, et comme les feuilles elles-mêmes, elle ne portait ni adresse d’expéditeur, ni signature. « C’est étrange », pensa t-il, et il reprit les feuilles. Comme épigraphe ou comme titre, le haut de la première page portait ces mots A toi qui ne m’as jamais connu. Il s’arrêta étonné. S’agissait-il de lui ? S’agissait-il d’un être imaginaire ? Sa curiosité s’éveilla. Et il se mit à lire.