Note de la fic : Non notée
Dernieres_Pensees_D__Un_Ateiste_Mourant
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : Jeu Dangereux
Publié le 19/08/2013 à 01:14:33 par Pseudo supprimé
Hs : Une nouvelle très similaire à "Mort" mais que j'ai décidé d'approfondir un peu plus tout en pondant quelque chose de court.
Me voilà ici, dans cette pièce sombre et vétuste, pouvant seulement distinguer les contours de ce qui se trouve en face de moi. Assis autour d'une table sur une chaise inconfortable, des gouttes de sueur dégoulinent le long de mon front pour aller s'écraser lourdement sur le sol crade jonché de déchets de cette cave décidément bien malfamée. Une arme est pointée sur ma tempe. Mon pouls s'accélère et ma respiration devient saccadée. Mes yeux se ferment lentement, et, d'un coup, je revois toute ma vie défiler devant mes yeux. De ma naissance dans le petit appartement d'une cité peuplée de délinquants à mon arrivée ici-bas, en bien mauvaise posture, le spectre de la mort pouvant m'emmener à chaque instant.
Les flashs s'arrêtent un court instant et mes yeux s'ouvrent à nouveau. Je distingue un peu mieux la pièce et son contenu. En face de moi, également assis à ma table, un homme, apparemment barbu, la quarantaine à vue d'oeil. Il porte des habits indistinguables et me fixe avec concentration, les mains posées sur la table. A côté de ses mains, je peux apercevoir deux objets dorés de petite taille, contrastant avec le noir ambiant. Ce sont deux balles d'arme à feu, pas de doute là-dessus. Et l'une de ces deux balles est peut-être pour moi. Voir peut être celle qui se trouve dans le barillet de l'arme pointée sur moi, celle qui, doucement, attend de pouvoir perforer mon cerveau et m'emporter avec elle ailleurs, cette balle qui bientôt ne sera plus qu'une douille, me transformant par la même occasion en cadavre. Ma gorge est nouée, je n'ose pas prononcer le moindre mot. Les yeux de l'homme sont toujours braqués sur moi. A cause de l'obscurité ambiante, je ne parviens pas à me mettre d'accord sur la couleur de ses yeux. Bleus, verts ? Ou tout simplement noirs ?Je ne sais pas, et puis, au final, quelle importance ? Il est évident que c'est la peur de ma mort qui me fait me focaliser sur des futilités.
Il ne s'est écoulé que quelques secondes depuis que l'arme fut posée sur ma tempe, et pourtant, les secondes paraissent des heures. Je sens l'arme s'amorcer. Cette fois-ci, j'y vais pour de bon. Mes yeux à nouveau se referment. Ma vie défile devant mes yeux. Je vois ma famille me mettre à la porte, puis, l'espace d'un flash, je revis ce qui m'a plongé dans cet enfer.
Il y a deux ans, j'ai plaqué toutes mes économies, soit environ quatre mille euros, dans des jeux d'argent. Casinos, jeux à gratter, paris... Le jeu d'hasard, c'est vaste. J'enchainais les victoires et les défaites. Puis, à force de connaître des contacts pas toujours bienfaiteurs dans ce milieu, j'ai découvert le poker. Mon amour pour le jeu ne fit que s'accroître après cette découverte. D'abord un honnête joueur, j'ai fini par être initié à des techniques de triche indétectables. Cet âge d'or a duré une dernière année, puis, lors d'une ultime partie réunissant des multi-millionaires, et doté d'une attirance pour l'argent toujours plus grande, j'ai tout parié sur un coup de poker. Toute ma fortune. Avec ma technique, j'étais sûr de gagner. La chose à laquelle je n'avais pas pensé, c'est que les tricheurs sont légions. Moi-même tricheur, je m'étais fait avoir par une ruse semblable à la mienne.
Plus un sou en poche, je vagabondais sans but un, puis deux jours. C'était jeudi dernier, nous sommes vendredi soir. Et ce matin, j'ai commis la pire erreur de ma vie. Répondre à l'appel d'un ami me proposant une toute nouvelle sorte de jeu, un jeu plein d'adrénaline. Dix millions à la clé pour le gagnant et seulement deux joueurs en lice. L'inconvénient, c'est que l'un des deux allait forcément y laisser la vie, et que ça pouvait être moi. Comptant sur ma chance et n'ayant pas vraiment d'autres options que celle de rester à la rue, j'ai répondu positivement à son offre. Et me voici.
-CLIC-
Mes yeux s'ouvrent lentement. Je pousse un profond soupir de soulagement. Cette balle n'était pas pour moi. Il ne reste plus que deux coups à tirer. Je relâche enfin mon bras, levé vers ma temps depuis ce qui me parut une éternité. La roulette russe, le jeu le plus dangereux du monde. Je pose l'arme sur la table et regarde l'homme qui me fait face. J'ai une chance sur deux de vivre, il a une chance sur deux pour y laisser la vie. Je n'ai jamais souhaité la mort d'un homme, mais pour celui-ci, je fais exception. Il porte l'arme à sa temple. S'il survit, c'est à mon tour. A nouveau. Je répèterai à nouveau les mêmes gestes, à la différence que s'il ne meurt pas, une fois mes yeux fermés et sur le point de presser la détente, je ne suis ouvrirai plus jamais.
Me voilà ici, dans cette pièce sombre et vétuste, pouvant seulement distinguer les contours de ce qui se trouve en face de moi. Assis autour d'une table sur une chaise inconfortable, des gouttes de sueur dégoulinent le long de mon front pour aller s'écraser lourdement sur le sol crade jonché de déchets de cette cave décidément bien malfamée. Une arme est pointée sur ma tempe. Mon pouls s'accélère et ma respiration devient saccadée. Mes yeux se ferment lentement, et, d'un coup, je revois toute ma vie défiler devant mes yeux. De ma naissance dans le petit appartement d'une cité peuplée de délinquants à mon arrivée ici-bas, en bien mauvaise posture, le spectre de la mort pouvant m'emmener à chaque instant.
Les flashs s'arrêtent un court instant et mes yeux s'ouvrent à nouveau. Je distingue un peu mieux la pièce et son contenu. En face de moi, également assis à ma table, un homme, apparemment barbu, la quarantaine à vue d'oeil. Il porte des habits indistinguables et me fixe avec concentration, les mains posées sur la table. A côté de ses mains, je peux apercevoir deux objets dorés de petite taille, contrastant avec le noir ambiant. Ce sont deux balles d'arme à feu, pas de doute là-dessus. Et l'une de ces deux balles est peut-être pour moi. Voir peut être celle qui se trouve dans le barillet de l'arme pointée sur moi, celle qui, doucement, attend de pouvoir perforer mon cerveau et m'emporter avec elle ailleurs, cette balle qui bientôt ne sera plus qu'une douille, me transformant par la même occasion en cadavre. Ma gorge est nouée, je n'ose pas prononcer le moindre mot. Les yeux de l'homme sont toujours braqués sur moi. A cause de l'obscurité ambiante, je ne parviens pas à me mettre d'accord sur la couleur de ses yeux. Bleus, verts ? Ou tout simplement noirs ?Je ne sais pas, et puis, au final, quelle importance ? Il est évident que c'est la peur de ma mort qui me fait me focaliser sur des futilités.
Il ne s'est écoulé que quelques secondes depuis que l'arme fut posée sur ma tempe, et pourtant, les secondes paraissent des heures. Je sens l'arme s'amorcer. Cette fois-ci, j'y vais pour de bon. Mes yeux à nouveau se referment. Ma vie défile devant mes yeux. Je vois ma famille me mettre à la porte, puis, l'espace d'un flash, je revis ce qui m'a plongé dans cet enfer.
Il y a deux ans, j'ai plaqué toutes mes économies, soit environ quatre mille euros, dans des jeux d'argent. Casinos, jeux à gratter, paris... Le jeu d'hasard, c'est vaste. J'enchainais les victoires et les défaites. Puis, à force de connaître des contacts pas toujours bienfaiteurs dans ce milieu, j'ai découvert le poker. Mon amour pour le jeu ne fit que s'accroître après cette découverte. D'abord un honnête joueur, j'ai fini par être initié à des techniques de triche indétectables. Cet âge d'or a duré une dernière année, puis, lors d'une ultime partie réunissant des multi-millionaires, et doté d'une attirance pour l'argent toujours plus grande, j'ai tout parié sur un coup de poker. Toute ma fortune. Avec ma technique, j'étais sûr de gagner. La chose à laquelle je n'avais pas pensé, c'est que les tricheurs sont légions. Moi-même tricheur, je m'étais fait avoir par une ruse semblable à la mienne.
Plus un sou en poche, je vagabondais sans but un, puis deux jours. C'était jeudi dernier, nous sommes vendredi soir. Et ce matin, j'ai commis la pire erreur de ma vie. Répondre à l'appel d'un ami me proposant une toute nouvelle sorte de jeu, un jeu plein d'adrénaline. Dix millions à la clé pour le gagnant et seulement deux joueurs en lice. L'inconvénient, c'est que l'un des deux allait forcément y laisser la vie, et que ça pouvait être moi. Comptant sur ma chance et n'ayant pas vraiment d'autres options que celle de rester à la rue, j'ai répondu positivement à son offre. Et me voici.
-CLIC-
Mes yeux s'ouvrent lentement. Je pousse un profond soupir de soulagement. Cette balle n'était pas pour moi. Il ne reste plus que deux coups à tirer. Je relâche enfin mon bras, levé vers ma temps depuis ce qui me parut une éternité. La roulette russe, le jeu le plus dangereux du monde. Je pose l'arme sur la table et regarde l'homme qui me fait face. J'ai une chance sur deux de vivre, il a une chance sur deux pour y laisser la vie. Je n'ai jamais souhaité la mort d'un homme, mais pour celui-ci, je fais exception. Il porte l'arme à sa temple. S'il survit, c'est à mon tour. A nouveau. Je répèterai à nouveau les mêmes gestes, à la différence que s'il ne meurt pas, une fois mes yeux fermés et sur le point de presser la détente, je ne suis ouvrirai plus jamais.