Note de la fic : Non notée

_Rewrite__Six_semaines_en_Allemagne


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 19/08/2013 à 01:14:23 par Pseudo supprimé

Salut tout le monde ! :)

Alors, pour ceux qui savent déjà qui je suis, voila ce que je vous avais promis. La réécriture complète de l'histoire No-Fake de Six semaines en Allemagne !

Pour les autres, je vais me présenter un petit peu. J'ai relaté pendant deux ans des événements marquants que j'ai vécu en 2006. D'abord dans "Six semaines en Allemagne" qui a eu un certain succès, puis dans une deuxième histoire qui faisait office de synthèse final. Comme je suis un peu mécontent, après ces deux ans d'écriture du "style" de Six semaines en Allemagne actuellement, j'ai décidé de la réécrire. :)

Je crois que j'ai tout dit, je vous invite maintenant à lire ce premier chapitre, me donnez vos avis (bons ou mauvais, tant qu'ils sont constructifs !) et à apprécier, si il y a lieu d'apprécier bien sûr :sarcastic:

C'est parti ! :ok:




Dans l’univers banal des jeunes lycéens, on retrouve facilement les mêmes clichés. A travers les couloirs d’une école, se déplaçant comme des manchots, les fanatiques de rap ont le pouvoir et l’admiration. Ils se vantent d’être bien meilleure que les accros du métal ou d’autres styles forçant à s’habiller de façon excentrique et inappropriée. Je me rappellerais toujours de ma salle de classe, des débats infinis sur le mieux habillé, le gars qui avait le plus de conquêtes, la meilleure fête organisée. Adolescents en pleine puissance, ils s’exposaient, en criant, en sautant, l’esprit avide de nouvelles expériences comme l’alcool ou encore la drogue. C’était eux, les empereurs qui dominaient la totalité du lycée, oui, je m’en rappellerais toujours…



Cet environnement familier que l’on connait tous, ces personnages siégeant dans toutes les écoles du monde, toujours présent, je pourrais vous en parler pendant des heures. Pourtant, je n’en ferais rien. A travers les avions de papier volant de gauche à droite furtivement, les murmures voilés par les cris de ses camarades, reposant dans le fond de la classe, il y a cette personne. Un cliché lui aussi ? Peut-être ! Ses lunettes ovales, caché par des cheveux trop long et mal coiffé sont d’une épaisseur rare. Timide, discret, le son de sa voix est une véritable énigme pour la plupart des rois du lycée. Il essaie parfois de s’intégrer à la masse populaire en lançant deux ou trois fois quelques blagues à ses camarades mais reste tout de même invisible. Finalement, il n’a rien à être envié à première vue. Et bien, si c’est ce que vous pensez… Vous avez totalement raison, félicitation. D’ailleurs, puisqu’on en est là, je vais arrêter de parler de moi à la troisième personne, il est temps d’assumer. Cet élève ignoré du royaume des lycéens, c’est moi, Florian, 16 ans, inconnu.



Enfin… Je crois que je vous raconte tout cela pour rien. Je ne suis même plus à l’école, je reste maintenant depuis quelques semaines dans ma chambre en train de jouer à la console, regarder la télé ou encore surfer sur Internet. Qui se souci de moi de toutes manières, des fois je me demande comment se comporterait mon entourage si je n’existais pas. Je pense qu’il n’y aurait pas de grands changements majeurs dans leurs vies, je crois même que ça ne leur ferait rien du tout. Les jours s’écoulent lentement dans ma chambre en solitaire. Sans études, sans plans d’avenir, sans amis, qu’est-ce qui me retiens ici ? Oh je pourrais facilement changer du tout au tout, je crois que c’est faisable mais… Cela susciterait les moqueries de tout le monde, les gens n’aiment pas le changement. Je n’arrive plus à trouver une raison d’ouvrir les yeux chaque matin, mince, je crois que mon cas devient grave…



Et comme à chaque fois, ce matin là, j’ouvris les yeux dans un monde qui ne voulait pas de moi. C’est ma mère qui me secouait, comme à chaque fois. Aujourd’hui les choses vont changer Florian ! C’est ce qu’elle me disait. Elle jeta doucement un fascicule sur ma couverture et s’en alla, en me disant de choisir une ville, une ville ?



C’est ainsi que tout commença…


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