Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:13:35 par Pseudo supprimé
La lourde porte de chêne rouge pivota sans un bruit. Une bouffée moite s’échappa, elle était d’une odeur acre, un mélange d’humidité et de métal oxydé. Clay appuya sur l’interrupteur en ivoire qui se trouvait sur sa gauche. A première vue, rien n’avait été déplacé. Seul le sang avait été nettoyé et une silhouette noire avait été tracée sur le marbre devant les premières marches de l’escalier, là où Monsieur Brian avait été assassiné. Il s’avança dans l’imposant hall en fermant la porte sur le grésil, l’imposant lustre en cristal inondait le hall d’une lumière vive et chaleureuse. Clay fut émerveillé par la beauté des lieux. Il leva les yeux sur l’immense escalier de marbre qui montait 3 étages plus haut. Une grande coupole ouvragée surplombait le tout. Sur les murs, de gros cadres dorés mettaient en valeur des toiles de maîtres. Ruben, Monet… cette famille avait bon goût. L’enquêteur trouva enfin, l’origine de la désagréable odeur. Les fleurs dans les grands vases de cristal étaient fanées et l’eau commençait à croupir. La maison étant mise sous scellées et sous le contrôle de la police, personne n’était venu faire le ménage !
Clay s’engagea un peu plus dans la grande demeure, il regardait tout Le salon se trouvais sur la gauche. La pièce avait des dimensions qu’il aurait volontiers appréciées dans sa propre demeure. Il y avait à peu près 6 mètres de hauteur sous plafond, des moulures kitchs en stuc ornementaient le plafond, autour de 3 grands lustres. Un piano à queue noir était à gauche prés de la cheminée, sur lequel une impressionnante collections de photo et de cadres se trouvaient. De grands canapés et boudoirs meublaient là pièce, une imposante bibliothèque se trouvait fond à droite, une grande radio en merisier et en nacre comme seul outil de divertissement se trouvait à côté. Clay se trouva en face de la grande cheminée.
Le tableau de la vieille dame en costume d’époque était toujours là, l’âtre était vide de cendres, période estivale oblige, aucun feu n’était allumé. La photo qui intéressait Clay, se trouvait sur le côté gauche du manteau de cheminée. Il attrapât le cadre en étain richement ouvragé. Il s’agissait d’une photo de 5 femmes, en pantalon et chemise ample. Toutes se trouvaient devant un avion de l’armée anglaise. Visiblement dans un champ de blé. Elles souriaient au photographe. Avec la, photo il s’avança vers le piano pour comparer les visages à ceux présents sur celui-ci. Comme il l’avait deviné, Madame Brian se trouvait sur cette photo… Il démonta le cadre « Libération-Mayenne-Juin 1944 ». Aucun nom. « Mayenne », Clay se souvint qu’un de ses meilleurs amis y avait été tué en avril 1944, c’était en France.
« Donc…vous aussi Madame Brian faisiez parti du même réseau de résistance que Madame Smith. » murmura t’il à lui même.
Ayant trouvé ce qu’il cherchait, il s’en alla. Embarquant la photographie dans son grand imperméable.
Dehors, la pluie avait cessée et les nuages clairsemés découvraient la lune. La traction, s’engageait dans la rue et remonta la grande avenue. Il passait devant les belles maisons bourgeoises en se demandant si les 3 autres femmes de la photo y habitaient, et si oui ou non étaient en danger.
Dans ses pensées, Clay ne remarqua pas la personne qui remontait la rue, les mains en sang, un gros couteau de boucher vissé à sa ceinture.
Clay s’engagea un peu plus dans la grande demeure, il regardait tout Le salon se trouvais sur la gauche. La pièce avait des dimensions qu’il aurait volontiers appréciées dans sa propre demeure. Il y avait à peu près 6 mètres de hauteur sous plafond, des moulures kitchs en stuc ornementaient le plafond, autour de 3 grands lustres. Un piano à queue noir était à gauche prés de la cheminée, sur lequel une impressionnante collections de photo et de cadres se trouvaient. De grands canapés et boudoirs meublaient là pièce, une imposante bibliothèque se trouvait fond à droite, une grande radio en merisier et en nacre comme seul outil de divertissement se trouvait à côté. Clay se trouva en face de la grande cheminée.
Le tableau de la vieille dame en costume d’époque était toujours là, l’âtre était vide de cendres, période estivale oblige, aucun feu n’était allumé. La photo qui intéressait Clay, se trouvait sur le côté gauche du manteau de cheminée. Il attrapât le cadre en étain richement ouvragé. Il s’agissait d’une photo de 5 femmes, en pantalon et chemise ample. Toutes se trouvaient devant un avion de l’armée anglaise. Visiblement dans un champ de blé. Elles souriaient au photographe. Avec la, photo il s’avança vers le piano pour comparer les visages à ceux présents sur celui-ci. Comme il l’avait deviné, Madame Brian se trouvait sur cette photo… Il démonta le cadre « Libération-Mayenne-Juin 1944 ». Aucun nom. « Mayenne », Clay se souvint qu’un de ses meilleurs amis y avait été tué en avril 1944, c’était en France.
« Donc…vous aussi Madame Brian faisiez parti du même réseau de résistance que Madame Smith. » murmura t’il à lui même.
Ayant trouvé ce qu’il cherchait, il s’en alla. Embarquant la photographie dans son grand imperméable.
Dehors, la pluie avait cessée et les nuages clairsemés découvraient la lune. La traction, s’engageait dans la rue et remonta la grande avenue. Il passait devant les belles maisons bourgeoises en se demandant si les 3 autres femmes de la photo y habitaient, et si oui ou non étaient en danger.
Dans ses pensées, Clay ne remarqua pas la personne qui remontait la rue, les mains en sang, un gros couteau de boucher vissé à sa ceinture.