Note de la fic : Non notée
Conte_n¦3___Jeux_d_enfer_
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 2 : Page 1
Publié le 19/08/2013 à 01:13:12 par Pseudo supprimé
L’existence ou non de l’âme est depuis toujours source de débats. Certains l’affirment, oui nous possédons tous une âme. C’est elle qui nous donne une conscience, c’est elle qui s’échappe de notre corps lors de notre mort pour aller Dieu sait où. Bref, vous avez sûrement déjà entendu cela. D’autres prétendent le contraire et trouvent absurde qu’une entité invisible ferait partie de nous. Pourtant moi, je peux attester de son existence. Car j’ai il y a longtemps fait un pacte avec le Diable et lui ai vendu mon ÂME.
Un petit conseil avant de commencer, si un monsieur avec des cornes, une fourche et une queue pointue vient vers vous pour vous proposer monts et merveilles pour la somme modique d’une âme (la vôtre en l’occurrence) et qu’il vous met sous le nez un papier que vous devez signer de votre sang, prenez bien le temps de la réflexion car il y a toujours des closes écrites en tout petit que ce monsieur se garde bien de vous préciser lors de la lecture du contrat. Comme par exemple je vous donne la vie éternelle mais vous pourrez mourir de choses comme une balle de fusil, un accident de voiture… Ce qui se produit souvent le lendemain.
Revenons-en à mon histoire. J’étais chez moi, dans mon appartement miteux en train de me demander si j’allais manger une pizza ou du chinois à faire livrer chez moi jusqu’à ce que la dure réalité de ma situation me rattrape. Je n’avais plus un sou en poche et la paie n’arriverait que de dans une semaine. J’ai alors commencé à fouiller partout, telle une fouine, pour dénicher un peu d’argent mais ce fut peine perdue… J’ouvris mon frigo qui contenait simplement une moitié de sandwich. Je la pris et la fit réchauffer. C’est mieux que rien. Demain ce sera l’improvisation…
Excitation ce soir alors que j’espérais empocher la superbe cagnotte de 190 000 000 d’euros proposée par Euromillion… Comme toujours, ce ne sont pas mes numéros qui sont sortis mais ceux d’un Anglais qui s’il avait habité près de chez moi, serait instantanément devenu mon meilleur ami. J’avais tout de même fait dans les 10 euros. Je pourrai manger demain ! Et oui, je ne suis que Hotliner, je dépanne l’ordinateur de tout le monde depuis ma maison, par le téléphone.
La vie est faite ainsi, elle choisit plusieurs personne dans le monde et décide de leurs pourrir la vie au maximum. En effet j’aurais pu être pauvre mais par exemple avoir de bons amis, une copine, sortir un peu, être un minimum beau mais N O N ! Cela fait un peu discours de dépressif suicidaire, d’ailleurs ce n’est pas possible dans mon état… Pessimiste tout au plus. On ne peut pas dire que j’ai tord. D’ailleurs c’est logique que la vie soit ainsi faite. C’est la balance de la vie. Pour qu’il y ait des riches, il faut des pauvres… Pour qu’il y ait des beaux, le monde a besoin des moches. Pour qu’il y ait des heureux il faut des malheureux. J’ai eu un sourire en écrivant cela : j’ai sûrement fait beaucoup d’heureux.
C’est donc moi, où plutôt c’était moi. J’avais 27 ans, je ne sortais que très rarement de chez moi, moche avec des cernes sous les yeux telles des marques de guerre de mes longues nuits passées à défendre la Bassin D’Arathi ou encore les Goulets des Chanteguerres. Et bien sûr il y avait CETTE FILLE. Merveilleuse, le visage éclairée, pleine de vie, que je croisais tous les mercredis, les seules fois où j’étais en déplacement pour mon travail et devait prendre le métro.
Chaque mercredi je me levais à 5h30 puis me préparais pour attraper un métro à 6h15, métro qui me mènerait à un arrêt de bus, bus qui m’arrêtera 10 km plus loin pour ensuite marcher encore 2 km et pour finir attraper un second bus vers 7h15. Je ne sais pas exactement la distance qu’il y a jusqu’à mon boulot, tout ce que je sais c’est qu’avant que je descende, il y a deux arrêts. Et c’est au premier arrêt que cette fille monte pour venir s’asseoir lançant toujours son même beau sourire à tout le monde. Parfois elle posait les yeux sur moi et je souriais, niaisement.
J’étais un peu croyant sur les bords à l’époque, donc je priais chaque soir un quelconque Dieu de m’apporter le bonheur et créer un événement qui me rapprocherait de l’être aimé. Mais chaque jour c’était pire, Dieu restait sourd à mes supplications…
Un soir, je n’en pouvais tellement plus que je me suis énervé contre mon lit et j’ai crié cette phrase que JAMAIS je n’aurais dû prononcer
«Je vendrais mon ÂME pour qu’elle m’aime »
Il y eut un petit ricanement et une voix dit :
« Oh mais cela peu s’arranger »
Je regardai tout autour de moi mais je ne voyais rien. Jusqu’à ce qu’un monsieur (que j’ai décrit plus haut) apparaisse. L’erreur n’était pas permise c’était bien le Diable.
« Je te propose un… Pacte. Je peux t’apporter ce que tu veux tu sais. Tu connais la chanson, en échange de ton âme.
-Personne n’est assez stupide pour accepter un pacte avec Satan
-Tu m’as l’air malin. Malheureusement cela ne fait pas tout dans la vie. Et au point où tu en es, qu’as-tu à perdre ? Je l’ai vue… Cette fille qui t’intéresse tant. Je peux créer la rencontre, celle que tu supplie à Dieu de te donner depuis si longtemps. Tu n’as qu’à verser une simple goûte de ton sang sur ce parchemin. »
Il sortit de sa poche un bout de papier avec des annotations. Je ne l’avais pas remarqué mais je pleurais, de rage contre la vie si injuste. Et j’ai fait tomber une goûte de mon sang. Mon âme lui appartenait.
« Voilà qui es bien. Tout le monde est content maintenant. Enfin, moi je le suis, ricana-t-il avant de s’en aller ».
C’était à nouveau mercredi. Nous étions en Hiver et il y avait beaucoup neigé durant la semaine. Tous les jours je n’ai pas arrêté de penser à se pacte. Sans le regretter...
Un petit conseil avant de commencer, si un monsieur avec des cornes, une fourche et une queue pointue vient vers vous pour vous proposer monts et merveilles pour la somme modique d’une âme (la vôtre en l’occurrence) et qu’il vous met sous le nez un papier que vous devez signer de votre sang, prenez bien le temps de la réflexion car il y a toujours des closes écrites en tout petit que ce monsieur se garde bien de vous préciser lors de la lecture du contrat. Comme par exemple je vous donne la vie éternelle mais vous pourrez mourir de choses comme une balle de fusil, un accident de voiture… Ce qui se produit souvent le lendemain.
Revenons-en à mon histoire. J’étais chez moi, dans mon appartement miteux en train de me demander si j’allais manger une pizza ou du chinois à faire livrer chez moi jusqu’à ce que la dure réalité de ma situation me rattrape. Je n’avais plus un sou en poche et la paie n’arriverait que de dans une semaine. J’ai alors commencé à fouiller partout, telle une fouine, pour dénicher un peu d’argent mais ce fut peine perdue… J’ouvris mon frigo qui contenait simplement une moitié de sandwich. Je la pris et la fit réchauffer. C’est mieux que rien. Demain ce sera l’improvisation…
Excitation ce soir alors que j’espérais empocher la superbe cagnotte de 190 000 000 d’euros proposée par Euromillion… Comme toujours, ce ne sont pas mes numéros qui sont sortis mais ceux d’un Anglais qui s’il avait habité près de chez moi, serait instantanément devenu mon meilleur ami. J’avais tout de même fait dans les 10 euros. Je pourrai manger demain ! Et oui, je ne suis que Hotliner, je dépanne l’ordinateur de tout le monde depuis ma maison, par le téléphone.
La vie est faite ainsi, elle choisit plusieurs personne dans le monde et décide de leurs pourrir la vie au maximum. En effet j’aurais pu être pauvre mais par exemple avoir de bons amis, une copine, sortir un peu, être un minimum beau mais N O N ! Cela fait un peu discours de dépressif suicidaire, d’ailleurs ce n’est pas possible dans mon état… Pessimiste tout au plus. On ne peut pas dire que j’ai tord. D’ailleurs c’est logique que la vie soit ainsi faite. C’est la balance de la vie. Pour qu’il y ait des riches, il faut des pauvres… Pour qu’il y ait des beaux, le monde a besoin des moches. Pour qu’il y ait des heureux il faut des malheureux. J’ai eu un sourire en écrivant cela : j’ai sûrement fait beaucoup d’heureux.
C’est donc moi, où plutôt c’était moi. J’avais 27 ans, je ne sortais que très rarement de chez moi, moche avec des cernes sous les yeux telles des marques de guerre de mes longues nuits passées à défendre la Bassin D’Arathi ou encore les Goulets des Chanteguerres. Et bien sûr il y avait CETTE FILLE. Merveilleuse, le visage éclairée, pleine de vie, que je croisais tous les mercredis, les seules fois où j’étais en déplacement pour mon travail et devait prendre le métro.
Chaque mercredi je me levais à 5h30 puis me préparais pour attraper un métro à 6h15, métro qui me mènerait à un arrêt de bus, bus qui m’arrêtera 10 km plus loin pour ensuite marcher encore 2 km et pour finir attraper un second bus vers 7h15. Je ne sais pas exactement la distance qu’il y a jusqu’à mon boulot, tout ce que je sais c’est qu’avant que je descende, il y a deux arrêts. Et c’est au premier arrêt que cette fille monte pour venir s’asseoir lançant toujours son même beau sourire à tout le monde. Parfois elle posait les yeux sur moi et je souriais, niaisement.
J’étais un peu croyant sur les bords à l’époque, donc je priais chaque soir un quelconque Dieu de m’apporter le bonheur et créer un événement qui me rapprocherait de l’être aimé. Mais chaque jour c’était pire, Dieu restait sourd à mes supplications…
Un soir, je n’en pouvais tellement plus que je me suis énervé contre mon lit et j’ai crié cette phrase que JAMAIS je n’aurais dû prononcer
«Je vendrais mon ÂME pour qu’elle m’aime »
Il y eut un petit ricanement et une voix dit :
« Oh mais cela peu s’arranger »
Je regardai tout autour de moi mais je ne voyais rien. Jusqu’à ce qu’un monsieur (que j’ai décrit plus haut) apparaisse. L’erreur n’était pas permise c’était bien le Diable.
« Je te propose un… Pacte. Je peux t’apporter ce que tu veux tu sais. Tu connais la chanson, en échange de ton âme.
-Personne n’est assez stupide pour accepter un pacte avec Satan
-Tu m’as l’air malin. Malheureusement cela ne fait pas tout dans la vie. Et au point où tu en es, qu’as-tu à perdre ? Je l’ai vue… Cette fille qui t’intéresse tant. Je peux créer la rencontre, celle que tu supplie à Dieu de te donner depuis si longtemps. Tu n’as qu’à verser une simple goûte de ton sang sur ce parchemin. »
Il sortit de sa poche un bout de papier avec des annotations. Je ne l’avais pas remarqué mais je pleurais, de rage contre la vie si injuste. Et j’ai fait tomber une goûte de mon sang. Mon âme lui appartenait.
« Voilà qui es bien. Tout le monde est content maintenant. Enfin, moi je le suis, ricana-t-il avant de s’en aller ».
C’était à nouveau mercredi. Nous étions en Hiver et il y avait beaucoup neigé durant la semaine. Tous les jours je n’ai pas arrêté de penser à se pacte. Sans le regretter...