Note de la fic : Non notée

L_agence_"Ghost"


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : Triste dilemme.


Publié le 19/08/2013 à 01:12:42 par Pseudo supprimé

Je venais d'apprendre par la propre bouche de mon chef, celui qui dirigeait toute l'agence que ma femme, elle qui m'avait appris a à nouveau apprécier le goût de la vie, travaillait pour l'agence adverse. Non... Non je ne peux pas y croire. Je refuse d'y croire.

- "Attendez... Chef, vous êtes bien en train d'accuser ma femme de travailler pour l'agence adverse?"
- "Sean, ce n'est pas une accusation bidon. En vrai nous avons pu..."
- "Mais vous n'avez aucune preuve de ce que vous avancez! Je me trompe?"

Il déposa 3 clichés épinglés ensemble, sur ces clichés bien voyant, le doux visage de ma femme. Accompagnée du chef des speaks. C'est tout une partie de ma vie qui s'effondre en face de moi.
Je ne sais plus quoi penser, je ne sais plus quoi faire.

- "Non... C'est pas possible..."
- "Sean, je suis désolé. Mais nous ne sommes pas là pour nous apitoyer sur ton sort."
- "Et je dois faire quoi? Je n'ai rien envie de faire, j'ai envie de m'allonger, de laisser ma vie défiler et de ne plus connaitre personne. Aucun de vous n'aurait existé, tout aurait été tellement mieux ainsi."
- "Malheureusement Sean, tout cela est bien réel, et tu nous connais. Tous. Bien, sache que tout cela est très problématique. J'en suis désolé, mais je suis là pour te l'annoncer. Deux personnes qui vivent ensembles, et travaillent pour deux des plus grands des ennemis, c'est incompatible."
-"Mais elle n'est pas au courant que... Que je travaille pour L'AG!"
- "Sean, arrête un peu t'es conneries, si toi tu sais qu'elle travaille pour les Speaks, qui te dit qu'elle ne sait pas que tu travaille ici?"

Je ne savais plus quoi faire, c'était une spirale infernale. Le genre de cauchemar qui te fais souffrir jusqu'au bout. Genre, ta toujours servi, fidèlement, sans jamais broncher, et ta seule récompense, c'est un ticket pour l'enfer.

Jason repris place dans son fauteuil de bureau. Il ne semblait pas plus affecté que ça. Enfin en même temps, il ne m'aimait pas plus que ça. Il s'alluma un cigare qu'il plaça délicatement entre ses deux lèvres.

- "Bien, prends ça comme une mission banale, comme si tu devais éliminer quelqu'un que tu connaissais bien, et tu verras, ça ira."

Il semblait si sur de lui, il me demandait bien là d'éliminer la seule personne en qui j'avais réellement confiance, enfin j'aurais peut-être pas du...

- "Est-ce que t'es au courant de ce que tu me..."
- "Élimine la cible, ou on s'en chargera. Et toi avec."

Je ne sais pas pourquoi, mais ses paroles firent bondir mon cœur, comme si on me l'avait piétiné durant des années et que d'un coup, il parvenait a se libérer tel un fauve en cage.

A nouveau, j'étais le dindon de la farce. J'étais le pauvre con qui croyait que tout était rose, tout était beau. Tout va bien, ça aurait pu être bien ça, malheureusement ça n'est pas le cas.

Je me retournait pour dévaler les escaliers, j'avais un choix a faire. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas quoi choisir. je n'ai jamais demandé cela...

J'avais l'impression que tout ce que j'avais entrepris c'était retourné contre moi. Et elle, elle en qui j'avais tellement confiance. Malheureusement rien n'est infaillible et on ne peut pas toujours choisir ses ennemis. C'est ainsi qu'une vie peut ce détruire, pour que d'autres aient la main mise sur la puissance, qu'ils aient le contrôle absolu.

J'allais entrer chez moi, affronter en face une dure réalité. je n'avais beaucoup de temps, et il fallait que j'agisse.

- "Dommage chéri, on n'a pas pu sortir... J'aurais bien aimé il fais bon ce soir."
- "Excuse... Excuse-moi, j'ai été retenu."
- "Pas grave mon chou. Une autre fois, mais t'es malade? T'es tout pâle. Met toi dans le canapé, je vais te chercher une aspirine."

Jouait elle un rôle? Est-ce qu'elle se foutait de ma gueule en continuant a faire semblant que je n'avais pas été mis au courant? Ou tout simplement était-ce de l'insouciance?
On m'avait chargé d'éliminer la seule personne qui comptait vraiment a mes yeux, et je ne savais pas si c'était réciproque pour elle.
De toute façon, si je ne le fais pas il le feront, mais je ne peux pas le faire, il me reste une part d'humanité, et même si ce n'est pas partagé, j'étais obligé d'agir.

Je me levais de mon siège, je quittais cette douce sensation de relaxation pour affronter une dure réalité.

- "Pourquoi tu m'en a jamais parlé?"
- "Pardon?"

Pourquoi elle devait continuer... Continuer a me mentir, elle m'énervait.

- "J'ai dit, pourquoi tu ne m'en a ja..."
- "Et toi?"

Cette question résonnait violemment dans ma tête. J'avais l'impression d'avoir été pris a mon propre piège, comme si un complot énorme avait été mené contre moi.

- "Je comptais de protéger."
- "Me protéger de quoi?"
- "D'eux..."

Elle me regardait comme a un gosse qui avait soufflé une réponse. Ou encore un voleur qui débute dans son métier.

- "Fais ce que tu as a faire..."
- "Tu le fais exprès? Tu joues avec mes sentiments. Tu crois vraiment que je pourrais retirer la vie a la personne qui compte le plus a mes yeux?"
- "Moi je n'hésiterais pas."

Est-ce que j'avais vraiment épousé une machine sans cœur? Jamais elle n'avait été comme cela avec moi, elle semblait transfigurée dans le corps d'une machine. Aucune expression, du sans-foutisme total.

- "Il faut qu'on file, si on tient a la vie. Prépare t'es affai..."
- "Non, je refuse. Les Speaks m'ont informés que tu était au sein de L'AG. Je suis censée t'éliminer. Je refuse de le faire, alors fais le avant moi."

Tout notre destin semblait lié. Il fallait qu'elle reprenne ses esprits, il fallait qu'elle accepte de fuir, avec ou sans moi, mais qu'elle s'échappe.

Elle se mit a pleurer, elle fondait en larme littéralement dans mes bras.

- "Je dois t'éliminer, t'imagine ce que je doit faire je ne veux pas. J'en ai assez, si j'ai fais tout ça c'est pour nous."

J'avais beau lui répéter ces mots, elle ne semblait pas changer. Malgré les larmes qui coulaient au travers de son beau visage, son esprit semblait tout autre que dans un état de tristesse.

Elle semblait alors vouloir me permettre de pouvoir la protéger a nouveau me murmurant a l'oreille.

- "On fais quoi maintenant?"

- "Il faut qu'on s'en aille. Et très loin."
- "Ils sont partout, on ne pourra rien faire, c'est ma vie, la tienne ou nos deux vies."
- "J'en choisirais aucune chérie."

Elle effaça les larmes qui coulaient sur son visage et se retournait vers notre chambre. Je ne savais pas vraiment si je l'avais rassurée, mais je savais que je lui avait donné l'envie de continuer de vivre.

A nouveau, mon bipper se mit a sonner.

- Tu as choisi ton destin, et tu la scellé toi-même. -

Pourquoi me disaient ils cela? Comment étaient ils au courant? Nous n'avions pas le temps de répondre a ces questions il fallait fuir, au plus vite.


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