Note de la fic : Non notée

Le_Tueur_Aux_Pensees


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1 : La Ballade Lunaire


Publié le 19/08/2013 à 01:12:38 par Pseudo supprimé



Les deux hommes surgirent de nulle part, à quelques mètres l’un de l’autre sur la rue étroitement éclairés par divers lampadaires usagés. Pendant un instant, ils se demeurèrent parfaitement immobiles, chacun pointant son revolver sous la tempe de l’autre. Puis, lorsqu’ils se furent enfin reconnus, ils poussèrent un soupir de soulagement et rangèrent leurs armes sous leurs vestes avant de marcher d’un pas décidé dans la même direction.

- Tu as des nouvelles ?
- Malheureusement, très peu. Un nouveau meurtre.

Le chemin était bord à gauche d’immenses immeubles aux fenêtres éclairés et, à droite, par une route qui subissaient les assauts répétés d’une pluie torrentiel. Les longs cache-poussière des deux hommes ondulaient autour de leurs jambes au rythme de leurs pas.

- La victime… encore un gosse. Pas plus âgé que dix ans, comme d’habitude dit Tyler, dont le visage était orné de plusieurs gouttelettes d’eau glissant le long de ses joues jusqu’à son menton. C’était vraiment atroce, tu verrais le dossier… Je l’ai laissé sur ton bureau comme tu me l’as demandé. De toute façon, tu dois t’en douter, le gamin est mort noyé comme celui de la dernière fois. Horrible non ?

Nicolas acquiesça d’un signe de tête mais ne donna nullement son point de vue. Ils tournèrent à gauche dans une allée sombre jonchée de flaques d’eau croupies. Après l’avoir traversés, les deux hommes levèrent la tête vers le poste de police dont l’imposant portail de fer leur barrait la route. Tyler ralenti son allure et regarda son ami sortir un trousseau de clé afin de déverrouiller leurs obstacle. Il y eut léger bruissement quelque part dans leurs dos, Tyler à nouveau son revolver et fit demi-tour en le pointant droit devant lui. Le bruit était en réalité dû à une feuille de papier blanche qui venait de s’échouer sur le trottoir. Après avoir rangé son pistolet, Tyler reprit son chemin et pénétra dans le commissariat en compagnie de Nicolas.
Le hall d’entrée était faiblement éclairé, des policiers devaient encore travailler à cette heure aussi tardive. Bien que vaste, il semblait incroyablement vide malgré sa décoration murale somptueuse, des articles de journaux dans des cadres d’or, un magnifique tapis allant jusqu’au grand escalier centrale permettant de se rendre aux différentes sections. Tyler et Nicolas l’empruntèrent et continuèrent leurs chemins jusqu’à leurs bureau qui errait au fond d’un pauvre couloir sans âme. La poussière avait malheureusement prit possession des lieux, la bibliothèque semblait n’avoir jamais été touché tandis que les classeurs en métal contenants la plupart des affaires classés comportaient divers toiles d’araignées.

- C’est sympa de leur part de nous avoir enfin offert un bureau pour nous deux, mais s’il n’a pas servit depuis trente ans…
- Je t’avais prévenu répondit Tyler en souriant.

Ce dernier alluma une lampe et laissa Nicolas trouver le dossier déjà évoqué contenant tout les indices de l’affaire dont ils étaient en train de s’occuper. Pour l’instant, c’était assez vague, et l’enquête n’avançait pas vraiment. On ne savait qu’une chose, des enfants étaient retrouvés morts dans des parcs de jeux au petit matin. Toutes les victimes avaient été noyées dans de l’eau de pluie avant d’être transporté sur des attractions pour enfants. La police avait aussi remarqué que le tueur déposait une fleur sur la poitrine de sa victime : une pensée. On ignorait jusqu’ici l’identité du tueur, sa façon d’opérer et le mobile des crimes. Aucun suspect, les éléments de l’affaire étaient minces.
Nicolas finit rapidement de lire le dossier quand il leva le doigt et dit avec un soupçon de surprise :

- Tyler ! Viens voir, tu as remarqué ceci ?

Son collègue accouru vers lui et posa son regard sur les lignes écrites a la machine à écrire que Nicolas pointait du doigt. Tyler n’avait, en effet, pas vu les derniers mots du dossier. Sur toutes les victimes, une enveloppe avait été glissée dans la poche de leurs vestes contenant chacune une feuille de papier rédigé à la main. La dernière lettre disait :

« Si vous lisez ceci, c’est un avertissement que vous dégustez. Chaque lettre que vous lisez dans ce pauvre texte inutile n’est qu’une seconde perdue de plus dans votre misérable vie. N’avez-vous rien d’autre à faire, comme tenter de m’arrêter par exemple ? Votre vie est tellement vide que vous ne trouvez aucun autre moyen de vous occupez ? Lisez-vous ce qu’on vous dit de lire ? Est-ce que c’est quelqu’un qui vous a poussé à lire ses lignes ? Quittez votre travail, allez vous battre, faites comme moi et donnez un sens à votre vie, allez au bout de vos ambitions enfouis. Tout est une copie, d’une copie, d’une copie.

- Le Tueur aux Pensées ».


* Cette fic s'inspire très librement d'Heavy Rain, de Seven et de Fight Club. Il serait donc sympathique de ne pas le signaler dans les commentaires que vous ferez. Je le dis, je l'assume, je quasi-plagie les oeuvres nommés ci dessus. Je suis un homme de mot *


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