Note de la fic : Non notée
Une_vie_mouvementee
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 6 : Enterrements et Désespoir
Publié le 19/08/2013 à 01:12:28 par Pseudo supprimé
Ces vacances d'automne me resteront longtemps en travers de la gorge comme l'une des pire que j'ai jamais vécu sur le plan mental .
Durant ces vacances, plusieurs membres de ma famille ont rejoins un autre monde (si autre monde il y a).
Ce fut le deuxième jour de vacances, (alors que j'avais passé le précédent à geeker et à passer le temps sur un certain forum peuplé de gens aux idées pour la plupart saugrenues ) j'appris avec un désarroi le plus total que mon arrière grand-père, qui s'appelait Maurice venait de mourir de vieillesse à l'âge tout de même assez avancé de 94 ans. J'étais inconsolable, combien de temps, combien de fou rire avait-je passé avec Pépère Maurice . Lui qui me balançait par dessus la fenêtre juste au dessus du boulevard Saint-Maclou et qui me rattrapait juste avant que je ne tombe, lui qui adorait me prendre mon nez quand j'étais petit.
Je me rappelle notamment d'une conversation mémorable que j'avais eu avec lui à l'aube de mes 15 ans quand il était venu pour mon anniversaire :
- Fiston, je vais te parler des femmes
- Oui papy
- Un bon conseil, dès que tu en trouves une, ne perds pas de temps, j'ai rencontré ton arrière grand-mère, paix à son âme, à l'âge de 16 ans. Elle était enceinte à l'âge de 17 ans et j'ai eu une vie heureuse avec de chouettes enfants. Donc, saute sur l'occasion et ne la loupe pas sous peine de le regretter toute ta vie (non mon papy n'était pas un gros pervers )
- Merci papy, bizarre d'entendre ça d'un vieux mais merci quand même
Malheureusement, il n'était plus. Nous étions conviés à l'enterrement le 19. Nous avions prévu d'aller chez mes grands-parents car l'enterrement aurait lieu dans un petit patelin paumé du côté de Lorient.
Je pensais néanmoins tout le temps à Sonia et en me remémorant la conversation avec mon papy, je me dis qu'il avait surement raison et qu'il n'avait pas une seconde à perdre.
Oui mais que faire, je n'avais pas son numéro, il y avait bien Kévin, un pote à moi dans ma classe qui l'avait mais ça faisait un peu louche.
Je décidais tout de même de tenter le coup et d'appeler Kévin :
- Salut Kevin, tu vas bien ?
- Impec' et toi ?
- Pas trop mais bon... J'ai un service à te demander, tu pourrais me passer le numéro de Sonia s'il te plaît
- T'as envie de la serrer hein.
- Non mais c'est juste comme ça, je me suis dit que ça serait bien
- Ouais c'est ça, de toute façon je te le donne quand même elle est déjà avec Quentin
- Le gars de ma chambre ! ?
- Oui tu le veut toujours ?
- Ben oui, de toute façon c'était juste comme ça *forte rage intérieur*
- 0658976152
- Ok merci beaucoup. Allez à plus Kevin
- Salut
Comme quoi papy avait raison, j'étais sonné, j'étais sur le cul par cette nouvelle. Et lui en plus, quasiment mon meilleur pote au lycée, un gars de ma chambre ! Pourquoi me faire ça à moi ?
Déjà que la mort de papy m'avait beaucoup affecté mais ça, c'était le coup de grâce, je montais dans ma chambre, m'allongea sur mon lit et pensa longuement, me posant tout un tas de questions en essayant de relativiser un tant soit peu.
Que faire, pourquoi l'avait-t-il choisi lui, il était assez cool mais bon, en tout cas, j'étais persuadé que je devais rester moi même, à la rentrée, je ferais tout pour me rapprocher d'elle. Cet amour n'était pas impossible, j'en suis sur, je suis sur que ça collerait entre elle et moi.
Et comme on dit "qui se ressemble s'assemble, qui s'oppose s'attire". Je serais plutôt dans le deuxième cas de figure et je ferais tout pour que cela arrive.
Les jours passèrent, je suis allé chez mes grands-parents, nous nous rendions au cimetière quand mon portable vibra.
J'avais reçu un message de Kevin :
- Salut mec, je sais pas ce que tu fais mais pour info', Sonia a plaqué Quentin hier, il l'a trompé avec Laura (vous savez la chaudasse de la classe). Enfin bon, tout ça pour te dire que si tu peut, fonce. T'inquiète, j'avais compris pour l'autre fois, je dirais rien à personne.
Je m'empressa de lui répondre
- Ok merci beaucoup. Je veux bien mais bon par portable tu veut que je dise quoi et tu penses qu'elle va pas se douter de quelque chose vu que j'aurai son numéro.
- T'inquiète mec, je lui ai demandé avant et elle était d'accord donc pas de problème.
- Ok mais la, je vais à un enterrement donc je verrais ça plus tard.
- Ah ok, toutes mes condoléances.
- Merci
Je rangeais mon portable. Nous arrivâmes au cimetière. Toute la famille était présente. Papy avait souhaité être enterré dans la plus stricte intimité aussi étions nous seulement quinze, les membres les plus proches de la famille.
Il y eu le rite funéraire. L'ambiance était lourde et pesante. Mon père versa une larme, maman n'était plus la pour voir l'enterrement de son grand-père .
J'eus un pincement au coeur. Au moins là haut, elle retrouverai un membre de la famille qui lui était cher ...
Nous profitâmes donc de l'occasion pour aller sur la tombe de maman. Je ne pus m'empêcher de verser une larme. J'avais acheté des fleurs spécialement pour l'occasion que je déposa délicatement sur la tombe de maman. Elle est partie trop tôt, j'aurais tellement aimé la connaître mieux.
Quand j'entends mes amis dirent en avoir marre de leur mère, ils ne savent réalisent pas ce qu'ils disent mais dorénavant, on préfère éviter d'aborder ce sujet car je m'énerve assez facilement la dessus.
L'enterrement et le recueillement fini, nous retournâmes chez mes grands-parents (maternels). Ils sont extrêmement sympa. Eux aussi, leur vie à été ponctué par le malheur notamment deux filles arrachées à la vie trop tôt (ma mère avait une soeur, Sylviane, morte à l'âge de 7 ans fauchée par une voiture). Je n'avais donc pas connu ma tante non plus.
Après avoir passé trois jours passés chez eux, nous retournâmes à la maison avec mon papa. Comme je l'ai dit au début, je suis cadet d'une famille nombreuse, ma mère à accouché de quadruplé et de jumeaux. Ils sont âgés, ont déjà un boulot et n'ont pas pu venir à l'enterrement de papy.
Après 3-4 jours passés tranquillement à la maison, mon père m'annonça à nouveau une tragique nouvelle :
- Salut fiston
- Salut Pa'
- Assieds toi, je dois t'annoncer quelque chose.
- Quoi ?
- Je sais que tu as déjà été très affecté par le décès de papy.
- Oui et ?
- Eh bien, tu sais, ton frère Jérôme a toujours été amateur de soirée fortement alcoolisé
- Oui et alors, qu'est-ce-qu'il a encore fait ce con ?!
- Tout ce que je sais, c'est qu'hier se passait ça dernière soirée. Il a fait un coma éthylique et l'autopsie à révélé qu'il était décédé avec 3.5 grammes d'alcool dans le sang.
- Mais quel con celui la !!!! C'est pas possible, il l'a vraiment cherché celle-là ! Putain !
- Oui, je sais mais que pouvons nous y faire, Jérôme a toujours été comme ça et même si tu ne t'es pas toujours très bien entendu avec lui, voudras tu aller au funérailles ?
- Non sans façon
- Très bien, je comprends ton choix, j'irais donc seul.
- Je pourrai inviter Kevin à dormir
- Si tu veut
- Ok merci Pa'
Je sais pas pourquoi mais bizarrement, j'éprouvais aucune compassion pour mon frère Jérôme, il avait 25 ans mais il avait bien cherché la merde aussi ce con.
Grâce à cela, j'ai pu invité mon pote Kevin, de quoi parler de tout et de rien et surtout de Sonia qui revenait à nouveau chaque jour un peu plus hanté mes pensées. Plus qu'à attendre la reprise des cours
Durant ces vacances, plusieurs membres de ma famille ont rejoins un autre monde (si autre monde il y a).
Ce fut le deuxième jour de vacances, (alors que j'avais passé le précédent à geeker et à passer le temps sur un certain forum peuplé de gens aux idées pour la plupart saugrenues ) j'appris avec un désarroi le plus total que mon arrière grand-père, qui s'appelait Maurice venait de mourir de vieillesse à l'âge tout de même assez avancé de 94 ans. J'étais inconsolable, combien de temps, combien de fou rire avait-je passé avec Pépère Maurice . Lui qui me balançait par dessus la fenêtre juste au dessus du boulevard Saint-Maclou et qui me rattrapait juste avant que je ne tombe, lui qui adorait me prendre mon nez quand j'étais petit.
Je me rappelle notamment d'une conversation mémorable que j'avais eu avec lui à l'aube de mes 15 ans quand il était venu pour mon anniversaire :
- Fiston, je vais te parler des femmes
- Oui papy
- Un bon conseil, dès que tu en trouves une, ne perds pas de temps, j'ai rencontré ton arrière grand-mère, paix à son âme, à l'âge de 16 ans. Elle était enceinte à l'âge de 17 ans et j'ai eu une vie heureuse avec de chouettes enfants. Donc, saute sur l'occasion et ne la loupe pas sous peine de le regretter toute ta vie (non mon papy n'était pas un gros pervers )
- Merci papy, bizarre d'entendre ça d'un vieux mais merci quand même
Malheureusement, il n'était plus. Nous étions conviés à l'enterrement le 19. Nous avions prévu d'aller chez mes grands-parents car l'enterrement aurait lieu dans un petit patelin paumé du côté de Lorient.
Je pensais néanmoins tout le temps à Sonia et en me remémorant la conversation avec mon papy, je me dis qu'il avait surement raison et qu'il n'avait pas une seconde à perdre.
Oui mais que faire, je n'avais pas son numéro, il y avait bien Kévin, un pote à moi dans ma classe qui l'avait mais ça faisait un peu louche.
Je décidais tout de même de tenter le coup et d'appeler Kévin :
- Salut Kevin, tu vas bien ?
- Impec' et toi ?
- Pas trop mais bon... J'ai un service à te demander, tu pourrais me passer le numéro de Sonia s'il te plaît
- T'as envie de la serrer hein.
- Non mais c'est juste comme ça, je me suis dit que ça serait bien
- Ouais c'est ça, de toute façon je te le donne quand même elle est déjà avec Quentin
- Le gars de ma chambre ! ?
- Oui tu le veut toujours ?
- Ben oui, de toute façon c'était juste comme ça *forte rage intérieur*
- 0658976152
- Ok merci beaucoup. Allez à plus Kevin
- Salut
Comme quoi papy avait raison, j'étais sonné, j'étais sur le cul par cette nouvelle. Et lui en plus, quasiment mon meilleur pote au lycée, un gars de ma chambre ! Pourquoi me faire ça à moi ?
Déjà que la mort de papy m'avait beaucoup affecté mais ça, c'était le coup de grâce, je montais dans ma chambre, m'allongea sur mon lit et pensa longuement, me posant tout un tas de questions en essayant de relativiser un tant soit peu.
Que faire, pourquoi l'avait-t-il choisi lui, il était assez cool mais bon, en tout cas, j'étais persuadé que je devais rester moi même, à la rentrée, je ferais tout pour me rapprocher d'elle. Cet amour n'était pas impossible, j'en suis sur, je suis sur que ça collerait entre elle et moi.
Et comme on dit "qui se ressemble s'assemble, qui s'oppose s'attire". Je serais plutôt dans le deuxième cas de figure et je ferais tout pour que cela arrive.
Les jours passèrent, je suis allé chez mes grands-parents, nous nous rendions au cimetière quand mon portable vibra.
J'avais reçu un message de Kevin :
- Salut mec, je sais pas ce que tu fais mais pour info', Sonia a plaqué Quentin hier, il l'a trompé avec Laura (vous savez la chaudasse de la classe). Enfin bon, tout ça pour te dire que si tu peut, fonce. T'inquiète, j'avais compris pour l'autre fois, je dirais rien à personne.
Je m'empressa de lui répondre
- Ok merci beaucoup. Je veux bien mais bon par portable tu veut que je dise quoi et tu penses qu'elle va pas se douter de quelque chose vu que j'aurai son numéro.
- T'inquiète mec, je lui ai demandé avant et elle était d'accord donc pas de problème.
- Ok mais la, je vais à un enterrement donc je verrais ça plus tard.
- Ah ok, toutes mes condoléances.
- Merci
Je rangeais mon portable. Nous arrivâmes au cimetière. Toute la famille était présente. Papy avait souhaité être enterré dans la plus stricte intimité aussi étions nous seulement quinze, les membres les plus proches de la famille.
Il y eu le rite funéraire. L'ambiance était lourde et pesante. Mon père versa une larme, maman n'était plus la pour voir l'enterrement de son grand-père .
J'eus un pincement au coeur. Au moins là haut, elle retrouverai un membre de la famille qui lui était cher ...
Nous profitâmes donc de l'occasion pour aller sur la tombe de maman. Je ne pus m'empêcher de verser une larme. J'avais acheté des fleurs spécialement pour l'occasion que je déposa délicatement sur la tombe de maman. Elle est partie trop tôt, j'aurais tellement aimé la connaître mieux.
Quand j'entends mes amis dirent en avoir marre de leur mère, ils ne savent réalisent pas ce qu'ils disent mais dorénavant, on préfère éviter d'aborder ce sujet car je m'énerve assez facilement la dessus.
L'enterrement et le recueillement fini, nous retournâmes chez mes grands-parents (maternels). Ils sont extrêmement sympa. Eux aussi, leur vie à été ponctué par le malheur notamment deux filles arrachées à la vie trop tôt (ma mère avait une soeur, Sylviane, morte à l'âge de 7 ans fauchée par une voiture). Je n'avais donc pas connu ma tante non plus.
Après avoir passé trois jours passés chez eux, nous retournâmes à la maison avec mon papa. Comme je l'ai dit au début, je suis cadet d'une famille nombreuse, ma mère à accouché de quadruplé et de jumeaux. Ils sont âgés, ont déjà un boulot et n'ont pas pu venir à l'enterrement de papy.
Après 3-4 jours passés tranquillement à la maison, mon père m'annonça à nouveau une tragique nouvelle :
- Salut fiston
- Salut Pa'
- Assieds toi, je dois t'annoncer quelque chose.
- Quoi ?
- Je sais que tu as déjà été très affecté par le décès de papy.
- Oui et ?
- Eh bien, tu sais, ton frère Jérôme a toujours été amateur de soirée fortement alcoolisé
- Oui et alors, qu'est-ce-qu'il a encore fait ce con ?!
- Tout ce que je sais, c'est qu'hier se passait ça dernière soirée. Il a fait un coma éthylique et l'autopsie à révélé qu'il était décédé avec 3.5 grammes d'alcool dans le sang.
- Mais quel con celui la !!!! C'est pas possible, il l'a vraiment cherché celle-là ! Putain !
- Oui, je sais mais que pouvons nous y faire, Jérôme a toujours été comme ça et même si tu ne t'es pas toujours très bien entendu avec lui, voudras tu aller au funérailles ?
- Non sans façon
- Très bien, je comprends ton choix, j'irais donc seul.
- Je pourrai inviter Kevin à dormir
- Si tu veut
- Ok merci Pa'
Je sais pas pourquoi mais bizarrement, j'éprouvais aucune compassion pour mon frère Jérôme, il avait 25 ans mais il avait bien cherché la merde aussi ce con.
Grâce à cela, j'ai pu invité mon pote Kevin, de quoi parler de tout et de rien et surtout de Sonia qui revenait à nouveau chaque jour un peu plus hanté mes pensées. Plus qu'à attendre la reprise des cours