Je souhaitais comme j'avais je ne l'avais fait pour que toute cette histoire ne soit qu'un rêve. Où plutôt, un cauchemar. Que tout ceci ne sois pas réel. Que je me réveille dans mon lit, mon chat affalé sur mes pieds, mon réveil sonnant l'heure de l'école... Mais non, je n'ai rien de tout cela. À la place, j'ai le droit à un réveil bien mouvementé. Les cris d'un drogué décérébré frappant contre les murs juste devant ma porte et bien entendu, l'autre gros lard qui est venu me réveiller en parlant, où plutôt en me grognant dessus tel un chien après un facteur.

- Debout petit, tes parents sont là.

Mes parents ? Comment est-ce que j'allais leur expliquer tout ça... Je ne les avais encore jamais déçu jusqu'à aujourd'hui. Le policier m'attrapa par le bras, me remit les menottes et m'amena dans une sorte de pièce, comme dans les séries américaines, vous voyez, les salles interrogatoire. Sauf qu'ici, il n'y avait pas de vitre teinté, juste une table et quatre chaises. Je m'assis sur celle la plus à droite. Le flic m'ôta les menottes. Puis, mes parents entrèrent, ma mère toute tremblante me regarda avec un regard remplis d'incompréhension. Mon père quant à lui, il fronçait les sourcils et me jeta plus un regard de mépris qu'autre chose. Ma mère se jeta sur moi, me prit dans ses bras et m'embrassa sur le front.

- Je vais bien maman, je vais bien.

Elle prit place, elle et mon père, sur les deux chaises à côté de moi. Le policier quant à lui, se mit en face de nous et pris la parole.

Madame, monsieur, votre fils a été interpellé hier soir, aux alentours de la patinoire de Malley dans une rixe l'opposant à d'autre jeune. Les délits qui lui sont reproché sont, de l'hooliganisme pur ainsi que dégradation de la voie publique. Il devra passer devant un juge pour mineur.

- Pour hooliganisme ? Demanda ma mère en bégayant .

- Oui madame. Lui répondit le policier. Mais Michael a de la chance dans un sens, les autorités cantonales on lancé l'initiative contre ces groupes la semaine dernière. Nous voulons totalement éradiquer ces derniers. Si votre fils collabore, les peines seront largement diminuées. Nous ne voulons en aucun cas inculper votre fils, nous volons viser plus haut.

Son regarde se tourna vers moi.

- Michael, coopère et tout ira bien.

Je savais très bien que mon histoire d'amnésie ne marcherai pas. Alors, autant leur dire la vérité à présent. Ma mère mit son bras autour de ma nuque et m'enlaça très fort.

- Vas-y chérie, dis-nous tout...

Mon père quant à lui, se mordillait les lèvres et tapait son pied droit par terre.

- Que voulez-vous savoir monsieur l'agent ?

- Tout. Tout ce que tu peux apporter sur ton groupe de hooligan. Comment es-tu rentré dedans, depuis quand ? Nous t'écoutons.

Je posai mes deux mains sur la table et raconta mon histoire.