Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:11:49 par Pseudo supprimé
A lire en écoutant ça :
[c]Plongée …
[/c]
- On répète … Si je fais ça, ça veut dire ?
- Vous me demandez si ça va.
- Et si tu vas bien ?
- Je fais le même signe.
- Si quelque chose va mal ?
- Je fais ça. Répondis-je en mimant un des geste appris par cœur avant de monter sur le bateau. Et je montre ce qui vas pas.
- Bien, on va t’équiper maintenant !
Un combinaison semi-étanche, une bouteille d’oxygène, 4kg de plomb atour de la taille, je suis parée ! Le moniteur n’a pas la même combinaison que moi. Moi, j’ai les bras et les jambes nues. Pas lui.
Nous plongeons. C’est agréable comme sensation. On ne touche pas le sol, on n’est pas non plus à la surface. Comme suspendu dans le vide. L’eau s’infiltre dans la combinaison, je la sens glisser sur ma peau. Un petit froid dans le dos, puis tout va bien.
Les rayons du soleil éclairent le merveilleux récifs. Des poissons de toute sorte nagent autour de moi. Je les vois passer devant mon masque. Je dois leur faire peur, équipée ainsi. Eux sont si petits, par rapport à nous, géants de la terre. Si beaux, par rapport à nous, avec nos grands bouts de plastique aux pieds, notre combinaison moulante bleue et noire et tout notre barda sur le dos.
Ils nagent avec facilité, sont gracieux. Ils sont maîtres ici. Nos gestes sont tellement lent … Ici tout est calme, tout est beaux.
Nous approchons du fond. Je sens les algues par les petits trous des palmes. Je remue le sable, les poissons s’agglutinent autour de moi. Je touche un oursin, saisit une étoile de mer… C’est étrange, comme sensation.
Un petit rouge par-ci, un joli bleu par là ; les poissons ont des couleurs magnifiques. Ils embellissent ce havre de paix. Un gros, un petit. Ils vivent tous en harmonie. Un noir, un blanc, un tacheté ; pas de racisme. Les animaux n’ont pas cette notion.
Deux poissons dansent un merveilleux ballet entre algues et coraux. C’est à ça que me fait penser la nage de ces êtres aquatiques.
J’ai envie de m’allonger au fond, de laisser les poissons me tourner autour, et de regarder le plafond de ce joli monde. Ça serait si plaisant … Rester dans ce petit pays des merveilles. Je comprends que les sirènes on tant fait rêver des générations d’artiste.
Ce monde aquatique est apaisant et effrayant à la fois. Personne ne le connait vraiment bien, il cache encore des mystère. Un simple accrochage avec mon équipement qui me sert à respirer et c’est la fin. Cela rebute beaucoup de personnes à venir découvrir les fonds marins ; c’est dommage. Tout cet environnement, on pourrait presque dire « société », qui vit ici … L’eau et les algues glissent sur mes jambes nues. Mes yeux se posent partout, j’aimerais avoir le temps de voir tout de ce monde merveilleux …
C’est déjà fini. J’en suis tombée amoureuse, je veux revenir ici …
[c]Plongée …
[/c]
- On répète … Si je fais ça, ça veut dire ?
- Vous me demandez si ça va.
- Et si tu vas bien ?
- Je fais le même signe.
- Si quelque chose va mal ?
- Je fais ça. Répondis-je en mimant un des geste appris par cœur avant de monter sur le bateau. Et je montre ce qui vas pas.
- Bien, on va t’équiper maintenant !
Un combinaison semi-étanche, une bouteille d’oxygène, 4kg de plomb atour de la taille, je suis parée ! Le moniteur n’a pas la même combinaison que moi. Moi, j’ai les bras et les jambes nues. Pas lui.
Nous plongeons. C’est agréable comme sensation. On ne touche pas le sol, on n’est pas non plus à la surface. Comme suspendu dans le vide. L’eau s’infiltre dans la combinaison, je la sens glisser sur ma peau. Un petit froid dans le dos, puis tout va bien.
Les rayons du soleil éclairent le merveilleux récifs. Des poissons de toute sorte nagent autour de moi. Je les vois passer devant mon masque. Je dois leur faire peur, équipée ainsi. Eux sont si petits, par rapport à nous, géants de la terre. Si beaux, par rapport à nous, avec nos grands bouts de plastique aux pieds, notre combinaison moulante bleue et noire et tout notre barda sur le dos.
Ils nagent avec facilité, sont gracieux. Ils sont maîtres ici. Nos gestes sont tellement lent … Ici tout est calme, tout est beaux.
Nous approchons du fond. Je sens les algues par les petits trous des palmes. Je remue le sable, les poissons s’agglutinent autour de moi. Je touche un oursin, saisit une étoile de mer… C’est étrange, comme sensation.
Un petit rouge par-ci, un joli bleu par là ; les poissons ont des couleurs magnifiques. Ils embellissent ce havre de paix. Un gros, un petit. Ils vivent tous en harmonie. Un noir, un blanc, un tacheté ; pas de racisme. Les animaux n’ont pas cette notion.
Deux poissons dansent un merveilleux ballet entre algues et coraux. C’est à ça que me fait penser la nage de ces êtres aquatiques.
J’ai envie de m’allonger au fond, de laisser les poissons me tourner autour, et de regarder le plafond de ce joli monde. Ça serait si plaisant … Rester dans ce petit pays des merveilles. Je comprends que les sirènes on tant fait rêver des générations d’artiste.
Ce monde aquatique est apaisant et effrayant à la fois. Personne ne le connait vraiment bien, il cache encore des mystère. Un simple accrochage avec mon équipement qui me sert à respirer et c’est la fin. Cela rebute beaucoup de personnes à venir découvrir les fonds marins ; c’est dommage. Tout cet environnement, on pourrait presque dire « société », qui vit ici … L’eau et les algues glissent sur mes jambes nues. Mes yeux se posent partout, j’aimerais avoir le temps de voir tout de ce monde merveilleux …
C’est déjà fini. J’en suis tombée amoureuse, je veux revenir ici …