Note de la fic :
Publié le 22/04/2009 à 00:11:01 par Wonkle
Valentin se baladait tranquillement sur la rue Saint-Jacques, pourtant ce n'était pas dans ses habitudes de se promener, et encore moins de sortir en dehors de chez lui.
Mais ce jour là était spécial, il avait enfin assez économisé pour s'acheter l'extension de WoW, Wrath of the Lich King. Il frissonnait rien de d'y penser.
Vous l'aurez deviné, Valentin est de ceux qui sont communément appelés "No-Life", il passe ses journées à jouer à WoW, son PC est son seul véritable ami.
Il faut avouer que Valentin n'a pas eu de chance dans la vie, il est laid et ne sait pas s'exprimer correctement, particulièrement devant les filles ou en public. Il n'a jamais effleuré une fille et ses rares "amis" sont les quelques joueurs de WoW qui ont formé un groupe de reclus, qu'ils ont pris le soin d'appeler "Les Chevaliers de l'Enfer", car ils trouvaient que ce nom "Rauks du paunay".
Valentin rentra dans le magasin de jeux vidéos, s'avança doucement vers le présentoir et prit le jeu, il alla ensuite vers le guichet, paya et reparti avec sa nouvelle acquisition.
- Mon précieuuux
Il caressait la boîte en plastique du bout des doigts, il tremblait à l'avance rien que d'imaginer les longues heures, journées, semaines, qu'il passerait à y jouer. Pour l'anecdote, il avait demandé un ordinateur portable à noël juste pour pouvoir jouer quand il était aux toilettes, quitte à devoir passer le jeu en basse qualité pour qu'il tourne correctement, au moins il n'avait pas à rater ne serait-ce qu'un seul évènement important.
Les jours passèrent, c'était bientôt la fin des vacances, il devait dorénavant quitter son jeu pour aller en cours, mais à quoi bon jouer si toute sa team était en cours également...
Valentin était dans une classe où il n'avait pas un seul ami, il était en troisième et les gens qu'il fréquentait étaient essentiellement des cinquième avec qui il pouvait faire en quelque sorte le "chef", ainsi quelques quatrièmes et troisième qu'il connaissait grâce à WoW, qui étaient plus ou moins dans son état. Sinon, dès qu'il entrait en classe, tout était différent, il n'était qu'une tâche au milieu de LA classe, celle où étaient regroupés les gars cool et les filles les plus belles du collège.
En cours de français, Valentin se prit une boulette de papier derrière la tête, il y était habitué alors ne réagit pas. Une deuxième, pas de réaction, puis ce fut un bout de craie qui vint se fracasser contre son crâne, il laissa échapper un gémissement et les élèves qui étaient derrière commencèrent à pouffer de rire, il regarda derrière et leur lança un regard méchant, c'était ce qu'il savait faire de mieux dans ces situations. Ils continuèrent à rigoler, alors Valentin prit son courage à deux mains, attrapa un bout de craie et le lança en plein dans l'œil de Kévin, qui était le BG de la classe, mais également un cancre, qui prenait plaisir à victimiser les autres.
- AÏE, ESPÈCE DE FILS DE PUTE ! (">
- KÉVIN !
- Mais madame ! C'est Valentin il m'a lancé un bout de craie dans l'œil !
Valentin ne savait pas mentir, il n'eut pas le courage de se défendre et baissa la tête. Il n'était pas spécialement apprécié des professeurs, il avait de mauvais résultats, il ne donnait pas l'impression de travailler, toute la journée sa seule occupation était de penser "à quoi ressemblera ma partie ce soir ?", il pensait à WoW, tout le temps, pour lui les cours étaient juste une transition entre son réveil et le moment où il pourrait enfin jouer.
Finalement Valentin se prit deux heures de colle, et Kévin un simple mot "Attention à ton langage !".
Mais ca ne l'étonnait plus, il avait une vie de merde, et il s'y était résolu. Il avait maintes fois pensé au suicide, mais même y penser l'effrayait. Il était perdu, sans repères, sans amis, ses études étaient vouées à l'échec, pas d'avenir. Tout était perdu.
Dix-sept heures, enfin l'heure de sortir. Enfin l'heure de repartir dans son monde, un monde peuplé d'elfes, chevaliers, mages, et j'en passe...Un monde parfait, pour lui.
Sur le chemin du retour, il devait passer par une petite ruelle, un raccourci qu'il était habitué à prendre.
Mais il senti une présence, il y avait trois gars derrière lui, il étaient à contrejour, il n'arrivait pas à distinguer de qui il s'agissait, jusqu'à ce qu'une voix familière coupe le silence.
- Salut Valentâche.
Mais ce jour là était spécial, il avait enfin assez économisé pour s'acheter l'extension de WoW, Wrath of the Lich King. Il frissonnait rien de d'y penser.
Vous l'aurez deviné, Valentin est de ceux qui sont communément appelés "No-Life", il passe ses journées à jouer à WoW, son PC est son seul véritable ami.
Il faut avouer que Valentin n'a pas eu de chance dans la vie, il est laid et ne sait pas s'exprimer correctement, particulièrement devant les filles ou en public. Il n'a jamais effleuré une fille et ses rares "amis" sont les quelques joueurs de WoW qui ont formé un groupe de reclus, qu'ils ont pris le soin d'appeler "Les Chevaliers de l'Enfer", car ils trouvaient que ce nom "Rauks du paunay".
Valentin rentra dans le magasin de jeux vidéos, s'avança doucement vers le présentoir et prit le jeu, il alla ensuite vers le guichet, paya et reparti avec sa nouvelle acquisition.
- Mon précieuuux
Il caressait la boîte en plastique du bout des doigts, il tremblait à l'avance rien que d'imaginer les longues heures, journées, semaines, qu'il passerait à y jouer. Pour l'anecdote, il avait demandé un ordinateur portable à noël juste pour pouvoir jouer quand il était aux toilettes, quitte à devoir passer le jeu en basse qualité pour qu'il tourne correctement, au moins il n'avait pas à rater ne serait-ce qu'un seul évènement important.
Les jours passèrent, c'était bientôt la fin des vacances, il devait dorénavant quitter son jeu pour aller en cours, mais à quoi bon jouer si toute sa team était en cours également...
Valentin était dans une classe où il n'avait pas un seul ami, il était en troisième et les gens qu'il fréquentait étaient essentiellement des cinquième avec qui il pouvait faire en quelque sorte le "chef", ainsi quelques quatrièmes et troisième qu'il connaissait grâce à WoW, qui étaient plus ou moins dans son état. Sinon, dès qu'il entrait en classe, tout était différent, il n'était qu'une tâche au milieu de LA classe, celle où étaient regroupés les gars cool et les filles les plus belles du collège.
En cours de français, Valentin se prit une boulette de papier derrière la tête, il y était habitué alors ne réagit pas. Une deuxième, pas de réaction, puis ce fut un bout de craie qui vint se fracasser contre son crâne, il laissa échapper un gémissement et les élèves qui étaient derrière commencèrent à pouffer de rire, il regarda derrière et leur lança un regard méchant, c'était ce qu'il savait faire de mieux dans ces situations. Ils continuèrent à rigoler, alors Valentin prit son courage à deux mains, attrapa un bout de craie et le lança en plein dans l'œil de Kévin, qui était le BG de la classe, mais également un cancre, qui prenait plaisir à victimiser les autres.
- AÏE, ESPÈCE DE FILS DE PUTE ! (">
- KÉVIN !
- Mais madame ! C'est Valentin il m'a lancé un bout de craie dans l'œil !
Valentin ne savait pas mentir, il n'eut pas le courage de se défendre et baissa la tête. Il n'était pas spécialement apprécié des professeurs, il avait de mauvais résultats, il ne donnait pas l'impression de travailler, toute la journée sa seule occupation était de penser "à quoi ressemblera ma partie ce soir ?", il pensait à WoW, tout le temps, pour lui les cours étaient juste une transition entre son réveil et le moment où il pourrait enfin jouer.
Finalement Valentin se prit deux heures de colle, et Kévin un simple mot "Attention à ton langage !".
Mais ca ne l'étonnait plus, il avait une vie de merde, et il s'y était résolu. Il avait maintes fois pensé au suicide, mais même y penser l'effrayait. Il était perdu, sans repères, sans amis, ses études étaient vouées à l'échec, pas d'avenir. Tout était perdu.
Dix-sept heures, enfin l'heure de sortir. Enfin l'heure de repartir dans son monde, un monde peuplé d'elfes, chevaliers, mages, et j'en passe...Un monde parfait, pour lui.
Sur le chemin du retour, il devait passer par une petite ruelle, un raccourci qu'il était habitué à prendre.
Mais il senti une présence, il y avait trois gars derrière lui, il étaient à contrejour, il n'arrivait pas à distinguer de qui il s'agissait, jusqu'à ce qu'une voix familière coupe le silence.
- Salut Valentâche.