L'eau, après avoir percutée son visage et chutée sur son corps, ruisselait le long de ses jambes. Elle coulait sur le sol de la douche avant de disparaître à l'intérieur de la tuyauterie.

 Puis à cette eau vint se mêler autre chose, des larmes salées. Le bruit des gouttes tombantes résonnait en echo dans la pièce. Bruit qui fut par la suite gâché par les cris, des cris de souffrance. Puis le bruit du liquide gras, visqueux et collant venant s'éclater sur le sol. Le bruit du sang.

 L'homme nu sortit de sa douche, un pied après l'autre. Il était parcourut d'une longue chevelure au teint noir, vivifié par des reflets brun et rougeâtres. Il mesurait environ 1 mètre 80, assez mince mais malgré tout musclé.

 Sur son corps coulait du sang. Du sang venant de ses yeux, mais aussi de sa bouche, de son nez, des cicatrices ouvertes sur sa peau. L'homme pris une serviette, sa serviette, accrochée sur le bord de l'étagère. Il s'essyuat longuement, puis pris ses habits et s'habillat à la hatte.

 Il sortit de la salle de bain, encore humide et fumante à cause de l'eau bouillonante qui venait d'y couler, pour descendre au rez-de chausser, puis au sous-sol.

 Là, il prit un petit objet lourd et grîsatre, un revolver, et le chargeat d'une seule et unique balle. Il posat le canon contre sa tampe et tirat. Rien ne sortit, il semblat se soulager, mais il s'énervat à l'instant. Il fit tourner le chargeur, retirat. Rien.

 Il posat l'arme, pris un couteau, puis posat sa main sur la table de la cave. Il plantat le couteau entre ses doigts, muni d'une habileté rare. Puis vint le drâme, la lame dse plantat entre son index et son majeur, au niveau de la peau séparant les doigts. Il serrat les dents et poussat un léger cri, puis posat le couteau.

 Il reprit le revolver, en fit tourner la roue, posa comme précedemment le canon sur sa tempe. À la différence près qu'il fit pivoter l'engin de mort jusque dans sa cavité buccale.

 Et il ne loupat pas son coup.