Note de la fic : Non notée
L__Errance_solitaire_(Come-Back)
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 7
Publié le 19/08/2013 à 01:11:29 par Pseudo supprimé
Clémentine n'était déjà plus devant lui. Il se jeta en avant pour essayer de la retrouver, hurla sans nom mais rien. Le couloir était déjà vide mais cette fois, l'ambiance semblait plus pesante pour le jeune homme. Comme si le monde s'était meurtri en lui-même dans une plainte lancinante. Jack sentit sa gorge se serrer. Il avait peur.
Il regarda autour de lui et eut le sentiment que tout ceci n'était pas son monde, du moins plus maintenant ou pas encore. Une différence qu'il ne pouvait s'expliquer consciemment, juste une perception indicible que lui dictait son instinct. Au dessus de lui se tenait un gigantesque ciel rouge comme si celui-ci avait pleuré son sang, son énergie millénaire. Il semblait totalement déchiré et sur le point de craquer à tout instant. La terre aride et désertique s'effritait sous les pas de l'adolescent. Les arbres morts se tordaient sur le sol. Un hurlement déchira l'espace avant de mourir un peu plus loin, là où l'oreille ne portait plus.
Une main se posa sur l'épaule de Jack. Il n'eut pas besoin de se retourner. Il savait que c'était Marie. Il se mordit légèrement la lèvre en se demandant ce qui allait encore lui arriver. La belle lui fit signe de la suivre avant qu'il n'ait le temps d'ouvrir la bouche. Il baissa la tête sur ses vêtements. Ceux-ci étaient différents. Une espèce de toge marron marqué par l'usure du temps lui recouvrait le corps et un bâton tordu l'aidait à rester sur terre sans vaciller. Il se tourna vers Marie dans l'espoir d'obtenir une quelconque réponse. Celle-ci se tenait droit dans son éternelle robe blanche, une pureté immaculée. Cela donnait l'impression d'une nudité absolue de la femme malgré le textile protecteur.
Sans un mot, Marie l'emmena jusqu'à une plaine. L'endroit sembler familier sans que Jack puisse extirper de sa mémoire un souvenir à rattacher au lieu. Il essaya vainement puis se ravisa. Plus tard, peut-être, il aurait une réminiscence. Mais là, le spectacle était bien trop cauchemardesque pour s'attarder sur une impression de déjà-vu. Des hommes se dressaient misérablement aux alentours pour y déverser un flot de cadavres. Il y en avait des milliers. Et chaque fois, quelqu'un venait jeter là un nouveau corps. L'apparence brisée dans leur sinistre besogne, le regard de l'entre eux foudroya Jack. Le poids d'une culpabilité inconnue le submergea, il se sentit responsable du sort des ces êtres plus tout à fait humains.
Il se tourna vers Marie, les yeux pleins de larmes, ressentant soudainement la douleur du monde sur ses épaules. C'en était insupportable pour un seul homme.
- Qu'est ce qui se passe ?
- C'est l'histoire des hommes. C'est toujours comme ça.
- Qu'est ce que je peux faire ?
- Tu dois aider à grandir. Tu dois commencer ton voyage.
- C'est l'avenir ce que tu me montres ?
- Passé, présent et futur se mélangent depuis la nuit des temps. Il n'y a qu'une seule histoire.
- Je ne comprends toujours pas.
- C'est pour ça que tu dois commencer ton voyage.
- Où dois-je aller ?
Marie souris énigmatiquement et le paysage s'estompa doucement autour de Jack. L'inquiétude du garçon croissait au fur et à mesure. Il courut vers la plaine. Devant lui, l'homme qui l'avait foudroyé du regard se dressait dans une splendeur dispersée. Il posa devant Jack une lourde hache pour lui barrer le passage. Il cracha avec mépris devant l'adolescent et tourna le dos.
Jack tomba à genoux. Le jugement était rendu mais le crime lui était inconnu. Ses larmes se firent étoiles étincelantes au sol puis disparurent dans la terre morte. Il ne restait rien.
Il regarda autour de lui et eut le sentiment que tout ceci n'était pas son monde, du moins plus maintenant ou pas encore. Une différence qu'il ne pouvait s'expliquer consciemment, juste une perception indicible que lui dictait son instinct. Au dessus de lui se tenait un gigantesque ciel rouge comme si celui-ci avait pleuré son sang, son énergie millénaire. Il semblait totalement déchiré et sur le point de craquer à tout instant. La terre aride et désertique s'effritait sous les pas de l'adolescent. Les arbres morts se tordaient sur le sol. Un hurlement déchira l'espace avant de mourir un peu plus loin, là où l'oreille ne portait plus.
Une main se posa sur l'épaule de Jack. Il n'eut pas besoin de se retourner. Il savait que c'était Marie. Il se mordit légèrement la lèvre en se demandant ce qui allait encore lui arriver. La belle lui fit signe de la suivre avant qu'il n'ait le temps d'ouvrir la bouche. Il baissa la tête sur ses vêtements. Ceux-ci étaient différents. Une espèce de toge marron marqué par l'usure du temps lui recouvrait le corps et un bâton tordu l'aidait à rester sur terre sans vaciller. Il se tourna vers Marie dans l'espoir d'obtenir une quelconque réponse. Celle-ci se tenait droit dans son éternelle robe blanche, une pureté immaculée. Cela donnait l'impression d'une nudité absolue de la femme malgré le textile protecteur.
Sans un mot, Marie l'emmena jusqu'à une plaine. L'endroit sembler familier sans que Jack puisse extirper de sa mémoire un souvenir à rattacher au lieu. Il essaya vainement puis se ravisa. Plus tard, peut-être, il aurait une réminiscence. Mais là, le spectacle était bien trop cauchemardesque pour s'attarder sur une impression de déjà-vu. Des hommes se dressaient misérablement aux alentours pour y déverser un flot de cadavres. Il y en avait des milliers. Et chaque fois, quelqu'un venait jeter là un nouveau corps. L'apparence brisée dans leur sinistre besogne, le regard de l'entre eux foudroya Jack. Le poids d'une culpabilité inconnue le submergea, il se sentit responsable du sort des ces êtres plus tout à fait humains.
Il se tourna vers Marie, les yeux pleins de larmes, ressentant soudainement la douleur du monde sur ses épaules. C'en était insupportable pour un seul homme.
- Qu'est ce qui se passe ?
- C'est l'histoire des hommes. C'est toujours comme ça.
- Qu'est ce que je peux faire ?
- Tu dois aider à grandir. Tu dois commencer ton voyage.
- C'est l'avenir ce que tu me montres ?
- Passé, présent et futur se mélangent depuis la nuit des temps. Il n'y a qu'une seule histoire.
- Je ne comprends toujours pas.
- C'est pour ça que tu dois commencer ton voyage.
- Où dois-je aller ?
Marie souris énigmatiquement et le paysage s'estompa doucement autour de Jack. L'inquiétude du garçon croissait au fur et à mesure. Il courut vers la plaine. Devant lui, l'homme qui l'avait foudroyé du regard se dressait dans une splendeur dispersée. Il posa devant Jack une lourde hache pour lui barrer le passage. Il cracha avec mépris devant l'adolescent et tourna le dos.
Jack tomba à genoux. Le jugement était rendu mais le crime lui était inconnu. Ses larmes se firent étoiles étincelantes au sol puis disparurent dans la terre morte. Il ne restait rien.