Lorsque cet élève nous a vu, le professeur et moi, il se mit à grogner, il se leva, et couru vers nous. Je m'éloigna au plus vite mais le professeur n'eut, à cause du choc, aucun réflèxes, jusqu'à qu'il se mette à crier quand ce zombie lui avait déjà mordu le bras...
Un extincteur en main, j'éxplosa la tête de Luc... Cet élève plein de vie, autrefois.
Ayant déjà vu des films de zombie, je regardais longtemps Mr Abain puis je lui ai dit :
"- Monsieur, je ne connais pas l'origine de sa maladie, mais cette rage est surement contagieuse, elle est peut-être transmise par la sal..
- Sa suffit ! on va appeller les urgences pour cette pauvre femme et cet.. enfant, oh mon dieu.. Quand à moi, je vais à l'infirmerie. Inutile de craindre quoi que soit. Va dans ta salle de classe et ne parle de cela à personne, je met les corps dans cette salle, fermée à clé en attendant les secours."

Sur le chemin, censé me mener à ma salle, je n'arrêtais pas de me pincer le bras gauche, peut-être étais-je en train de rêver ? d'halluciner ? Et bien non. Et j'allais très vite m'en rendre compte.
Après plus d'une demie-heure de retard, je n'était plus acceptée en salle de cours, la prof me renvoya chez la cpe. Quand j'y repense, à cet instant, j'étais vraiment dans un état végétatif. Je ne me rendais pas compte de ce qu'il venait de se passer et je n'ai rien dit à personne : le regard vite, je suis partie chez le cpe. Je constata avec horreur depuis la vitre que les surveillants se faisaient dévorer par Mr Aubain, jusqu'à ce que le directeur de l'école l'attaque avec une batte de baseball. Malheureusement le directeur avait été mordu. Désormais tous mordus, il était inutile de les aider, ils étaient condamnés, lorsque je vis dans le couloir où j'étais, les clés des salles de cours qu'avait laissé tomber Mr Aubain, je les ramassa de suite, il n'en aura plus besoin maintenant. Je me précipita alors vers les salles de classe dans une autre aile du bâtiment, et sonna l'alerte. Personne ne me crût, même pas n'a t'on voulu se lever pour vérifier quoi que ce soit ! Le professeur me disputa, mais térrifiée j'ai pris la fuite aussitôt. J'allais retourner dans mon aile, mais j'entendis des hurlements. Beaucoup d'hurlements, c'était sur, les élèves de tout à l'heure, les professeurs, le personnel entier n'allaient pas s'en sortir indemnes, et moi non plus, si je les rejoins. Il fallait que je retourne dans l'aile non infectée, malheureusement, je me suis faite repéré par une horde de zombies. J'ai pensé que tout était perdu.