Note de la fic : Non notée
Tueur_malgre_moi
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 2 : Tueur malgré moi
Publié le 19/08/2013 à 01:11:21 par Pseudo supprimé
Du sang. Du sang, et encore du sang. Toujours du sang. Partout du sang. Je vais finir par avoir les yeux rouges.
Comment j'en suis arrivé là? Ah oui...
A cause de l'amour de ma vie. Elle a été kinappé, par un ravisseur qui a eu le culot de venir s'installer chez nous. Il m'a dit ses mots dont je me souviendrais toujours:
- Tu veux la revoir vivante un jour? Alors voilà ce que tu dois faire...
Il m'a donné un itinéraire, avec une feuille de route au dos. C'était une nuit d'orage. J'ai suivi l'itinéraire, pour me retrouver devant une maison que je ne connaissais pas. Le ravisseur m'avait donné une grande faux. Je n'avais pas encore compris pourquoi. Il m'a aussi donné une cape qui me colle à la peau. J'ai regardé mes pieds, je ne les ai pas vu. J'ai l'impression d'être un fantôme. Armé d'une arme. L'Esprit Frappeur?
Je sonne. On m'ouvre. Une femme assez grande, cheveux blonds, yeux verts. Mais voûté par l'âge. Elle devait avoir 95 ans.
- Oui? Oh, c'est Halloween, c'est vrai.
Je ne m'en étais pas encore rendu compte, je ne fétais plus Halloween depuis longtemps. Je regarde ma feuille de route sous la cape, et je vois que je dois dire: «Vous êtes appelée là-haut», avec une indication en dessous: Cette phrase est sérieuse. Je ne comprenais pas. Je l'ai dit:
«Vous êtes appelée là-haut».
Elle me regarda avec de grands yeux dérrière ses lunettes, me détailla (ou plutôt, mon costume), puis son regard changea, pour un regard résigné, presque heureux.
«Enfin, je quitte ce monde».
Je ne sais pas ce qui m'a pris. Mais j'ai levé ma faux très haut, tellement haut que je me demande si c'était vraiment mon bras. La foudra a frappé la lame, et j'ai baissé la faux d'un coup vers la tête de la grand-mère.
Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, la tête n'a pas roulé par terre. Elle est restée droite sur le corps, pas tranchée. La grand-mère est repartie, tel un robot, vers son lit, s'est allongée, et a fermé les yeux.
Définitivement.
J'ai vu son fantôme sortir de son corps, et me dire:
«Et comment je monte?»
A nouveau animé par une force que je soupçonnais de ne pas être mienne, j'ai tendu la faux, qui me semblait trois fois plus grande. Le fantôme de la mémé, qui semblait lui trois fois plus petit, est monté instinctivement sur la faux. Toujours sans comprendre ce que je faisais, j'ai fait tourné la faux autour de moi, un halo de lumière m'a entouré, et la mémé a commencé à monter. Très haut. En fait, elle montait au ciel.
Je sentais que ma cape se mouillait. J'ai regardé ma gorge, et une grande tâche de sang s'y était dessinée.
«Oh mon Dieu...»
Je suis reparti tel que j'étais venu, tel un esprit. Sans avoir compris ce qui s'était passé. De retour à la maison, le ravisseur me dit en disparaissant pour ne devenir petit à petit qu'une voix:
«Tu est taché de sang. Tu as donc accompli ton devoir. Je libère ton amie. Si toutefois, elle accepte de rester l'amie de la mort en personne...»
A ces mots, elle prit peur, me regarda, glaçé d'effroi, et s'en alla en courant comme une folle.
J'ai essayé de retirer la cape, je n'ai pas pu. Sur la poignée de la faux, j'ai vu quelquechose se gravait sous mes yeux. Une fois que la gravure fut terminée, j'ai lu:
«Faux Officielle du Grand Faucheur du 21e siècle»
Comment j'en suis arrivé là? Ah oui...
A cause de l'amour de ma vie. Elle a été kinappé, par un ravisseur qui a eu le culot de venir s'installer chez nous. Il m'a dit ses mots dont je me souviendrais toujours:
- Tu veux la revoir vivante un jour? Alors voilà ce que tu dois faire...
Il m'a donné un itinéraire, avec une feuille de route au dos. C'était une nuit d'orage. J'ai suivi l'itinéraire, pour me retrouver devant une maison que je ne connaissais pas. Le ravisseur m'avait donné une grande faux. Je n'avais pas encore compris pourquoi. Il m'a aussi donné une cape qui me colle à la peau. J'ai regardé mes pieds, je ne les ai pas vu. J'ai l'impression d'être un fantôme. Armé d'une arme. L'Esprit Frappeur?
Je sonne. On m'ouvre. Une femme assez grande, cheveux blonds, yeux verts. Mais voûté par l'âge. Elle devait avoir 95 ans.
- Oui? Oh, c'est Halloween, c'est vrai.
Je ne m'en étais pas encore rendu compte, je ne fétais plus Halloween depuis longtemps. Je regarde ma feuille de route sous la cape, et je vois que je dois dire: «Vous êtes appelée là-haut», avec une indication en dessous: Cette phrase est sérieuse. Je ne comprenais pas. Je l'ai dit:
«Vous êtes appelée là-haut».
Elle me regarda avec de grands yeux dérrière ses lunettes, me détailla (ou plutôt, mon costume), puis son regard changea, pour un regard résigné, presque heureux.
«Enfin, je quitte ce monde».
Je ne sais pas ce qui m'a pris. Mais j'ai levé ma faux très haut, tellement haut que je me demande si c'était vraiment mon bras. La foudra a frappé la lame, et j'ai baissé la faux d'un coup vers la tête de la grand-mère.
Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, la tête n'a pas roulé par terre. Elle est restée droite sur le corps, pas tranchée. La grand-mère est repartie, tel un robot, vers son lit, s'est allongée, et a fermé les yeux.
Définitivement.
J'ai vu son fantôme sortir de son corps, et me dire:
«Et comment je monte?»
A nouveau animé par une force que je soupçonnais de ne pas être mienne, j'ai tendu la faux, qui me semblait trois fois plus grande. Le fantôme de la mémé, qui semblait lui trois fois plus petit, est monté instinctivement sur la faux. Toujours sans comprendre ce que je faisais, j'ai fait tourné la faux autour de moi, un halo de lumière m'a entouré, et la mémé a commencé à monter. Très haut. En fait, elle montait au ciel.
Je sentais que ma cape se mouillait. J'ai regardé ma gorge, et une grande tâche de sang s'y était dessinée.
«Oh mon Dieu...»
Je suis reparti tel que j'étais venu, tel un esprit. Sans avoir compris ce qui s'était passé. De retour à la maison, le ravisseur me dit en disparaissant pour ne devenir petit à petit qu'une voix:
«Tu est taché de sang. Tu as donc accompli ton devoir. Je libère ton amie. Si toutefois, elle accepte de rester l'amie de la mort en personne...»
A ces mots, elle prit peur, me regarda, glaçé d'effroi, et s'en alla en courant comme une folle.
J'ai essayé de retirer la cape, je n'ai pas pu. Sur la poignée de la faux, j'ai vu quelquechose se gravait sous mes yeux. Une fois que la gravure fut terminée, j'ai lu:
«Faux Officielle du Grand Faucheur du 21e siècle»