*Ding Dong*

- Yvette, ouvre c'est moi !

*Ding Dong*

- Yvette ?
- Qui c'est ?
- Ben... c'est moi, Maxime ! Qui tu veux que ça soit d'autre ?
- Ah, entre c'est ouvert.

Maxime trouva le comportement d'Yvette plus qu'étrange ce jour là.
Sa voix était bizarre, il sentait que quelque chose de louche se passait.

- Alors, quoi de neuf ?
- Boarf... rien de spécial, comme d'habitude, la routine.
- Tu me paies le thé ?
- Oui assieds toi.

Pourquoi une telle tension ?
Qu'est-ce qui clochait ?

- Ça va Yvette ?
- Oui.... pourquoi ?
- Non, rien.
- Tiens... bois pendant que c'est chaud.
- Merci.
- Pourquoi es-tu comme ça, jeune homme ?
- De quoi ?
- Pourquoi t'es-tu attaché à moi ainsi ? Tu as grandi...pourquoi ne pas avoir vécu ta vie ?
Je n'ai jamais été ton amie.
- Mais... qu'est-ce qui te prend. ?
- Il y a quatre ans j'ai juste voulu me servir de toi pour reprendre mon argent.
Je m'en fous de ta petite gueule ou même de ta sœur.
- Mais... mais pourquoi dis-tu tout ça ??
- Tu viens de boire un poison nommé Chocobodir, il s'attaque instantanément au système nerveux de ses victimes.
- Quoi ? Mais, pourquoi ?
- Adieu.
- Mais...
- Oh et je pense que t'aimerais savoir... c'est moi qui ai tué ta sœur, pas mon neveu.

La colère, la rage, la mort.
Toutes ces émotions se bousculèrent dans la tête de Maxime.
Son esprit meurtri depuis sa séquestration et la mort de sa sœur ne fut jamais bien lucide durant ces années.
Et ce jour là, l'apothéose de son malêtre s'apprêtait à déverser sa férocité sur Yvette.
Il saisit la bouilloire et en déversa le contenu bouillant à la figure de la vielle handicapée.

Ses cris étaient esquis, presque jouissifs.
Enfin quelqu'un souffrait autant que lui !

Propulsé par la douleur, Yvette tomba de son fauteuil.
Elle rampa de toutes ses forces pour échapper en vain à son futur assassin.

Maxime lui asséna le premier coup en pleine nuque, il n'en fallut pas plus.
La vielle femme perdit la vie à ce moment là au milieu de sa cuisine.

L'adolescent meurtri tabassa le corps inerte de la vielle dame jusqu'à ce que sang s'en suive.

Il se leva ... essuya ses mains souillés et prit la direction de la porte afin de s'enfuir, il titubait.
Sa vision se troublait...il devait vite quitter les lieux.

Quel était ce poison ?

___________

Ma découverte de l'IRL - Saison 2 - Episode 21

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- Et tu penzes que ze n'est qu'un petit détail ?
- Sortir du 6ème étage ? Normalement c'est tranquille Emile !
- Bien et comment ?
- Tu verras bien le moment venu... C'est-à-dire maintenant.
- Quoi ?! On z'évade ? Maintenant ?
- Nop' mais on aura besoin de sortir de l'étage pour rentrer en contact avec les deux autres membres de l'évasion.
Il faut pouvoir sortir à notre guise... maintenant ferme taggle j'ouvre le sas.

*Bip Bip*

- Et le surveillant, Romain ?
- Il est dans son bureau, il ne me verra pas. En plus je suis sûr qu'il pionce.

Je sortis tout doucement de la cellule.
J'avais discuté longuement avec Manu, son plan était bien fichu.
Il fallait juste sortir de l'étage, et pour ça, je savais comment faire.

Les cellules étaient placés côte à côte tout le long de cet immense étage.
Il devait y avoir facilement 50 sas de chaque coté.
À ma droite, à l'entrée de l'étage donc se trouvait l'ascenseur, l'accès unique vers les étages inférieurs.
À ma gauche, au fond de l'étage, était situait l'imposante porte de métal qui menait à la Nayru et à coté, le bureau de Romain, le surveillant de l'étage.

Un rapide coup d'oeil des deux cotés et je me dirigeai vers la Nayru.
La porte était immense, bien comme dans mes souvenirs.
Des ronflements se faisaient entendre du bureau de Romain.
Chaud le chanceux, c'était parfait.

Je m'approchai de la porte, ça devait marcher, il le fallait.
Je sortis la montre bricolée de Neo et je l'utilisai sur serrure.

"Ouvre toi... ouvre toi... ouvre toi..."

*Bip Bip *

Omagad !
La magnifique machine se dévoila devant mes yeux ébahis, cet engin de torture allait devenir notre porte de sortie.

____


Maxime se prit les pieds dans quelques pots de fleurs et atteignit enfin son scooter.
Il n'était absolument pas en l'état de conduire mais il n'avait pas le choix.
Il devait fuir la scène du crime, et vite !

Le moteur démarra enfin après quelques coups de clefs hasardeux et il poussa l'accélérateur.

Où devait-il aller ?
Que devait-il faire ?
Allait-il mourir ?

Ces questions lui traversèrent l'esprit quand il accéléra au maximum en direction du centre ville.

____


Je m'approchai du centre de la pièce, la Nayru dominait par sa majestueuse beauté et son imposante taille. ()

Manu et moi avions eu une idée folle, mais qui pouvait marcher.
La Nayru envoie de fortes décharges électriques pour faire souffrir ses victimes, si nous arrivions à arracher un de ces condenseurs électromagnétique nous pouvions alors nous en servir pour activer l'ascenseur.

L'idée était fantasque.
Qu'est-ce qui prouvait que le condensateur était encore alimenté une fois détaché de son socle ?
Quelle était cette technologie ? Comment fonctionnait-elle ?
Les probabilités que cela se passe comme prévu étaient minces et je commençai à donner quelques petits coups de pieds contre un des condensateur.

J'espérai juste que personne ne se trouvait derrière le miroir où encore que Romain ne soit reveillé par le bruit sinon j'étais spotted en beauté et owned.

À bout de forces, après quelques nombreuses secondes, un des condensateurs se détacha enfin de sa tige pour rebondir doucement sur le sol. Sans plus attendre je m'en saisis, la première partie du plan était accompli.

Il fallait maintenant que je vérifie si ça fonctionnait.
Je fermai les yeux, priai la vierge Mario et appuyai sur une petie gâchette manuelle.

Comme je l'avais tant espéré, un puissant rayon électrique s'échappa du canon laissant une énorme trace noire sur le mur.

"Whouaaa ! Je suis un seigneur sith. "

*Bonjour, je suis la Nayru, que fais-tu E874 ?*

- Euh...

*Je détecte qu'un de mes propulseurs atomistiques provildiques est manquant, alerte enclenchée*

- Omagad ! Taggle Wall-E !

*Appel d'urgence, appel d'urgence*

- Eh merde.

La porte de la salle se ferma automatique derrière moi, je vis une caméra se tourner dans ma direction et une alarme stridente résonna à mes oreilles.
J'étais dans le caca.

____


Le scooter fonça droit dans un tas de poubelles.
Sans trop en prendre vraiment conscience Maxime s'était dirigé vers la maison d'un de ses vieux amis Tecktonique.
Il avait rompu tout contact avec ses amis depuis 4 ans mais ce jour-là il en avait besoin, c'était une question de vie ou de mort.
Son nom était Khamsou, un dealer réputé qui faisait tourner beaucoup de substances illicites pendant les soirées tecktobides à Paris.
Maxime savait qu'il allait pouvoir compter sur lui, il devait probablement connaître le mal qui le rongeait.

*BOM* BOM* *BOOOM*

- Ouvre Khams' !

*Boom Boom Boom *

- Ooooohhh ! Eeeeeeeh !

Un volet s'ouvrit alors au niveau du 2ième étage.
La tête du dealeur en sortie avec des cernes de la taille d'une pomme et les cheveux tout en batailles.

- C'est qui bordel de merde ?!
- C'est moi ! Maxime... tu te... souviens ?
- Ben ça alors ! Maxime ? M'enfin on t'a plus vu depuis l'enterrement de ta sœur, qu'est-ce qui se passe ?
- Ouvre moi s'il te plaît j'ai besoin d'aide.
- Tout de suite vieux, attend bouge pas.

Maxime fut pris de vertige et il tomba sur le trottoir.
Une énorme quantité de sang jaillit de ses narines.

____


La sieste de Romain fut soudainement interrompue par un signal sonore strident et, plus inquiétant encore, qu'il n'avait encore jamais entendu depuis son arrivée au CISLA.

Il prit peur et dirigea son regard vers les écrans de contrôle.
C'était la Nayru.
La seule caméra de l'étage se trouvait dans la salle de celle-ci et elle filmait en ce moment même un des patient qui essayait d'ouvrir la porte en tirant dessus avec un étrange pistolet.

Qu'est-ce que c'était que ce bordel ?
Romain enfila ses chaussettes () et accourut.

---

"Omagad ! Ouvre-toi saleté ! Haaaaaan ! "

*Bip Bip*

La porte commençait à trembler et deux extremités s'éloignèrent doucement.
Je me retrouvai face à face avec Romain.
Tout se passa très vite.

- Mais qu'est-ce que ?
- Haaaaan !

*KzzzzzZZZZZZzzzzzz*

La décharge électrique frappa l'homme en plein bide le faisant voler plusieurs mètres en arrière.

- Ok, là je suis dans la merde.

Le corps du surveillant était étendu au beau milieu du couloir, il gémissait.
Je sortis de la grande salle, refermai la porte et me dirigeai vers les plaintes du pauvre type.

- Ça va?
- Huummm... huummm...

Du sang sortait de sa bouche, je l'avais pas raté le con.
Je m'apprêtais à lui assigner un coup à la tête pour l'achever quand j'entendis Manu m'appeler à travers sa cellule.

- C'est quoi ce bruit ? Il s'est passé quoi E874 ?
- Euh, rien.. euh.. j'ai détaché un condensateur de la Nayru comme prévu et maintenant... euh... je vais... et bien tenter d'ouvrir l'ascenseur avec.
- Te fous pas de moi, j'ai entendu, raconte moi !
- Bon.. il se peut que le branleur qui surveille l'étage se soit pris une décharge par inadvertance.
- QUOI ? Mais... c'est grave ?
- Ben c'est-à-dire qu'il est en train de clapser là.
- Bordel ! Ouvre moi !
- Ok...

____


Maxime était allongé sur un lit dans une chambre miteuse.
Son ami lui épongeait doucement le front. (Il n'est pas Tecktobide pour rien. )

- Tu veux toujours pas me dire ce qu'il s'est passé ?
- Non, c'est pas tes affaires.
- Mais bordel Maxime, tu as passé 4 ans sans donner le moindre signe de vie et là tu réapparais soudainement à moitié mort et je n'ai aucune idée du pourquoi du comment !
- Tu m'as sauvé la vie, je l'oublierai pas. Maintenant je vais me reposer un peu et partir.
- Mais explique-moi ! Tu as bu de la Chocobodir, tu aurais du mourir sur le coup, j'aimerais des explications. Comment cela est possible ?
- TU N'AURAS AUCUNE EXPLICATION !!!
- Mais t'énerves pas....
- LE SANGGGG !!

Maxime se leva brusquement, saisit la lampe de chevet posé à côté du lit et frappa la tête de son ami avec le socle en marbre.
Des éclats d'os volèrent dans les airs et le cou de Khamsou se brisa instantanément.

Le meurtrier observa les yeux vides de sa victime quelque instants et réalisa.. il venait encore de tuer quelqu'un.
Il ne le savait pas encore mais il assistait aux premières heures de sa totale déchéance, et des cadavres, il n'allait pas cesser d'en semer.

____


- Bravo E874 !
- Bon ben ça va, j'ai paniqué.
- Et on fait quoi maintenant ? T'es en train de foutre le plan en l'air !
- Ben déjà on l'achève... il doit souffrir le pauvre.
- Tu n'as pas de cœur.
- Oh dis pas ça hein ! J'ai 874 amis sur FaceBook.
- Rapport ?
- Et ben j'accepte leur invitation, je suis quand même super noble.
- Huuuummm, aidez moiii....
- Bon je lui savate laggle à lui ou pas ?
- Je suppose qu'on a pas le choix.
- Ben là non, pas trop.

Manu détourna les yeux et j'envoyai une seconde décharge sur le pauvre Romain, en pleine tête cette fois ci.
Nous avions atteint le point de non retour.

---

To be continued...