Note de la fic : Non notée
Memoires_d_une_ombre
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 2 : Mémoires d'une ombre
Publié le 19/08/2013 à 01:10:36 par Pseudo supprimé
Les feuilles mortes tournent autour de moi, l'Ombre...
Pourquoi m'a-t-on appelé l'Ombre? Parce que je ne suis qu'une simple silhouette, tant au point de vue mental que physique. Personne ne me parle. Personne ne me regarde. Personne ne tente d'entrer en contact avec l'esprit sordide qui semble être le mien. Remarque, je préfère. Mieux vaut cuire sous le soleil d'un désert de solitude qu'étouffer sous des couches de joie feinte et artificielle due aux duperies de l'esprit qu'impose ce monde superficiel. En même temps, je manque cruellement d'une chose, mais cette chose ne peut être trouvée sur Terre: cette chose se nomme Amour. Mon corps est illusion mais mon c½ur es sous clé. Bien sûr, je suis apte à ouvrir l'armure qui entoure ce même c½ur, mais, si je le fais, je deviendrais une nature insipide comme celles citées plus haut, si tout du moins je survis au flot de larmes et d'émotions qui surviendra alors. En effet, la protection de mon coeur encercle aussi une peau de chagrin qui sépare coeur et fer.
On m'appelle aussi l'Ombre parce que je ne dors pas. C'est un fait, je ne dors pas. Aucun médecin d'aucune sorte n'a jamais pu expliquer pourquoi. Alors le soir, je rôde dans la ville, pendant longtemps, en cherchant un des coins de nature éphémères encore préservés de la main de l'homme qui sont à mon âme sombre ce que la pluie est à la fleur, un moyen de s'épanouir. Quand je trouve l'un de ces endroits que je serais tenté de dire paradisiaque si je ne savais pas que le paradis n'existe pas et qu'il n'est que le vide absolu après la mort, je me mets à réfléchir. Attention, je ne réfléchi pas comme ces scientifiques politiquement corrects qui n'ose pas publier le véritable résultat de leurs recherches ou les erreurs qu'ils ont commises de peur de représailles ou ces soi-disant artistes commerciaux qui ne produisent que des oeuvres fades pour satisfaire le besoin de dépenser de leurs millions de hordes de fans abrutis par la contemplation de ces mêmes oeuvres: Je réfléchis comme un nouveau-né, voire un f½tus, sans contraintes, limites ou barrières. A quoi je réfléchis? A tout. Sauf que je ne le fais pas par dés½uvrement: j'ai toujours une raison. Du moins, je suppose: Je ne pense pas, c'est la pensée qui s'oppose à moi. Comprenez-moi bien: dès que je me retrouve assis sur un rocher près d'une fontaine, sur un banc entre deux chênes ou tout autre élément de la nature qui peut faire office d'antenne sauvage, toujours face à la lune, un problème s'impose à moi, je pense être investi de la mission d'y répondre, et toutes forces m'abandonnent, mon corps ne répond plus, jusqu'au moment où le problème est résolu. J'ai souvent l'impression que, quand je résous un problème mentalement, quelqu'un, que part, en profite, et quelqu'un d'autre, autre part, en paie les frais. Mais bon, cela ne me concerne pas: je ne suis pas maître de mon corps en ces moments-là.
On pourrait aussi m'appeler l'Ombre à cause de mon passé: tous ceux qui ont commis l'erreur monumentale de m'aimer un tant soit peu et de quelque façon que ce soit ont franchi le fragile rideau séparant vie et trépas par ma faute. Ma soeur, écrasée par un camion pour être allé chercher un ballon que j'avais égaré. Mon père, d'une hémorragie interne suite à une grave blessure au couteau, pour avoir voulu me faire découvrir les joies du carpaccio fait maison. Ma mère, retrouvée morte dans la forêt le lendemain du jour où elle allait à son boulot de nuit. Ma petite amie, tombée du troisième étage d'un centre commercial pour être allé m'acheter des chocolats pour la Saint-Valentin. Mon meilleur ami, éléctrocuté devant mes yeux pour aoir essayer de m'aider à brancher ma Play. Tous y sont passés, sans exception.
Non, là, j'ai menti: tous ceux qui m'aiment ne sont pas morts. Une fille, une seule, a survécu à l'amour qu'elle me porte. Je le sais car elle m'a écrit une lettre. Une lettre où elle m'écrit qu'elle m'aime. La vérité est que le sentiment qu'a fait naître cette lettre a libéré mon c½ur enfermé, mais la peau de chagrin s'est muée en une seule et unique larme qui coule sur ma joue. Oui, je l'avoue, je suis tombé amoureux d'elle. C'était le problème de ce soir. Et je l'ai résolu.
Les feuilles mortes tournent autour de moi, l'Ombre, et pour la préserver, je viens de tirer sur le foulard noué autour de ma gorge.
Le lendemain, le 2 avril, Ellia fut informée. La nuit précédente, on a retrouvé l'Ombre morte, sa lettre d'amour/poisson d'avril entre les mains. Elle réussit à obtenir une faveur des policiers qui voulaient l'emmener: voir le cadavre. Elle s'assit à côté de lui sous le regard des curieux journalistes, dénoua le foulard, et le noua autour de sa propre gorge. Puis elle tira.
L'ombre avait fait une nouvelle victime.
Pourquoi m'a-t-on appelé l'Ombre? Parce que je ne suis qu'une simple silhouette, tant au point de vue mental que physique. Personne ne me parle. Personne ne me regarde. Personne ne tente d'entrer en contact avec l'esprit sordide qui semble être le mien. Remarque, je préfère. Mieux vaut cuire sous le soleil d'un désert de solitude qu'étouffer sous des couches de joie feinte et artificielle due aux duperies de l'esprit qu'impose ce monde superficiel. En même temps, je manque cruellement d'une chose, mais cette chose ne peut être trouvée sur Terre: cette chose se nomme Amour. Mon corps est illusion mais mon c½ur es sous clé. Bien sûr, je suis apte à ouvrir l'armure qui entoure ce même c½ur, mais, si je le fais, je deviendrais une nature insipide comme celles citées plus haut, si tout du moins je survis au flot de larmes et d'émotions qui surviendra alors. En effet, la protection de mon coeur encercle aussi une peau de chagrin qui sépare coeur et fer.
On m'appelle aussi l'Ombre parce que je ne dors pas. C'est un fait, je ne dors pas. Aucun médecin d'aucune sorte n'a jamais pu expliquer pourquoi. Alors le soir, je rôde dans la ville, pendant longtemps, en cherchant un des coins de nature éphémères encore préservés de la main de l'homme qui sont à mon âme sombre ce que la pluie est à la fleur, un moyen de s'épanouir. Quand je trouve l'un de ces endroits que je serais tenté de dire paradisiaque si je ne savais pas que le paradis n'existe pas et qu'il n'est que le vide absolu après la mort, je me mets à réfléchir. Attention, je ne réfléchi pas comme ces scientifiques politiquement corrects qui n'ose pas publier le véritable résultat de leurs recherches ou les erreurs qu'ils ont commises de peur de représailles ou ces soi-disant artistes commerciaux qui ne produisent que des oeuvres fades pour satisfaire le besoin de dépenser de leurs millions de hordes de fans abrutis par la contemplation de ces mêmes oeuvres: Je réfléchis comme un nouveau-né, voire un f½tus, sans contraintes, limites ou barrières. A quoi je réfléchis? A tout. Sauf que je ne le fais pas par dés½uvrement: j'ai toujours une raison. Du moins, je suppose: Je ne pense pas, c'est la pensée qui s'oppose à moi. Comprenez-moi bien: dès que je me retrouve assis sur un rocher près d'une fontaine, sur un banc entre deux chênes ou tout autre élément de la nature qui peut faire office d'antenne sauvage, toujours face à la lune, un problème s'impose à moi, je pense être investi de la mission d'y répondre, et toutes forces m'abandonnent, mon corps ne répond plus, jusqu'au moment où le problème est résolu. J'ai souvent l'impression que, quand je résous un problème mentalement, quelqu'un, que part, en profite, et quelqu'un d'autre, autre part, en paie les frais. Mais bon, cela ne me concerne pas: je ne suis pas maître de mon corps en ces moments-là.
On pourrait aussi m'appeler l'Ombre à cause de mon passé: tous ceux qui ont commis l'erreur monumentale de m'aimer un tant soit peu et de quelque façon que ce soit ont franchi le fragile rideau séparant vie et trépas par ma faute. Ma soeur, écrasée par un camion pour être allé chercher un ballon que j'avais égaré. Mon père, d'une hémorragie interne suite à une grave blessure au couteau, pour avoir voulu me faire découvrir les joies du carpaccio fait maison. Ma mère, retrouvée morte dans la forêt le lendemain du jour où elle allait à son boulot de nuit. Ma petite amie, tombée du troisième étage d'un centre commercial pour être allé m'acheter des chocolats pour la Saint-Valentin. Mon meilleur ami, éléctrocuté devant mes yeux pour aoir essayer de m'aider à brancher ma Play. Tous y sont passés, sans exception.
Non, là, j'ai menti: tous ceux qui m'aiment ne sont pas morts. Une fille, une seule, a survécu à l'amour qu'elle me porte. Je le sais car elle m'a écrit une lettre. Une lettre où elle m'écrit qu'elle m'aime. La vérité est que le sentiment qu'a fait naître cette lettre a libéré mon c½ur enfermé, mais la peau de chagrin s'est muée en une seule et unique larme qui coule sur ma joue. Oui, je l'avoue, je suis tombé amoureux d'elle. C'était le problème de ce soir. Et je l'ai résolu.
Les feuilles mortes tournent autour de moi, l'Ombre, et pour la préserver, je viens de tirer sur le foulard noué autour de ma gorge.
Le lendemain, le 2 avril, Ellia fut informée. La nuit précédente, on a retrouvé l'Ombre morte, sa lettre d'amour/poisson d'avril entre les mains. Elle réussit à obtenir une faveur des policiers qui voulaient l'emmener: voir le cadavre. Elle s'assit à côté de lui sous le regard des curieux journalistes, dénoua le foulard, et le noua autour de sa propre gorge. Puis elle tira.
L'ombre avait fait une nouvelle victime.