Note de la fic :
Publié le 28/04/2013 à 01:54:45 par darkthrak
Aunareth eut soudain un sursaut et ses ailes tremblèrent de frustration.
-Bigre ! Oh quelle tête en l'air ! J'ai oublié que j'avais promis à Namira de venir tôt ce soir.
-Mmh, dépêche-toi de la rejoindre.
-Bonne nuit Nylrillar.
-Aunareth !
-Oui ?
Nylrillar se rapprocha de lui.
-Elle est et restera toujours une sœur pour moi, ma raison de vivre. Peu importe que je ne veuille pas lui parler. Je sais ce que tu ressens pour elle. Pas la peine de me le cacher...
Elle t'aime beaucoup, plus que n'importe qui.
Il eut un temps d'arrêt puis déclara.
-Si tu lui fais le moindre mal, je te retrouverai. Est-ce que tu m'as bien compris ?
-Oui, parfaitement.
-Non je ne crois pas Aunareth. Fais-lui le moindre mal ou abandonne-la et même les esprits t'entendront hurler de souffrance.
Puis, ce discours terminé, il reprit une allure calme et dit en riant.
-Allez dépêche-toi de la rejoindre et ne la fais pas attendre.
Puis il s'envola sans autre mot et Aunareth se retrouva seul. Il fila comme une flèche vers la caverne de Namira où celle-ci l'attendait impatiemment. Quand il arriva, elle tournait en rond comme un chat en cage et lui dit alors.
-Aunareth, je croyais que tu avais oublié?
-Je suis désolé j'ai eu... Comment dire ?
-Ca n'a pas d'importance. Dit-elle dans un sourire. L'important c'est que tu sois venu.
-Tu veux manger quelque chose ?
-Non, pas maintenant, je suis trop impatiente de te montrer ma découverte.
-Alors quelle est cette fameuse chose que tu voulais me montrer.
Namira lui fit signe de la suivre. Il le fit. Elle s'envola dans les airs. Le trajet fut long mais Aunareth savoura chaque instant passé en la compagnie de la dragonne. Peu à peu, autour d'eux, l'enchantement de la nuit faisait son ouvrage et la vie, végétale ou animale, s'endormaient paisiblement. Aunareth vit défiler les ruisseaux, les collines. Ils purent même voir les chaînes de montagnes qui couvraient le royaume par l'ouest.
Finalement, ils atterrirent très loin de la caverne de Namira, au sommet d'une colline.
Quand Aunareth atterrit près d'elle, les mots lui manquèrent. Au sommet de la colline, ils pouvaient voir un fleuve coulé calmement en un long chemin sinueux qui s'étendait sur l'horizon tout entier. Aunareth crut au début apercevoir une mer immense. A droite et à gauche, ils virent des forêts d'arbres imposants dont les branches tremblaient avec le souffle de la brise nocturne.
L'eau du fleuve reflétait le ciel, parsemé d'étoiles et la lune... toujours la lune, belle, majestueuse et mystérieuse qui s'élevait dans les airs et s'imposait au monde par sa seule présence.
Ce décor semblait presque surréaliste et Namira partageait ce coin de paradis avec lui. Il en fut touché.
Quand il se tourna vers elle, elle se tourna vers lui. Ils se regardèrent longuement, intensément. Un mélange d'émotion entourait Aunareth à tel point qu'il ne sut les déchiffrer.
Puis Namira descendit la colline à pleine vitesse par petits bonds, aidés de ses ailes. Aunareth sourit et la suivit vers le fleuve.
Là, ils admirèrent la voûte céleste, toujours sans aucune parole. Tout à coup, Namira baissa la tête et but dans l'eau du fleuve. Aunareth, ne sachant que faire, but également même s'il n'avait pas soif. Soudain Namira lui jeta de l'eau en plein sur son visage. Aunareth, surprit, releva la tête et Namira éclata de rire. Il comprit alors et se mit à l'aspergée. Ils plongèrent et bataillèrent dans le fleuve pendant si longtemps que Aunareth ne sut combien de temps ils étaient restés ici. Peu importait, l'important était de s'amuser, de laisser place à la joie et à la bonne humeur. A un moment, Aunareth poussa gentiment Namira sur la berge et ils rirent de nouveau à l'unisson.
-Pourquoi m'as-tu envoyé de l'eau sur le visage tout à l'heure ? Demanda finalement Aunareth après s'être calmé.
Namira le regarda de ses yeux sauvages et perçants.
-Je voulais éteindre le feu dans tes yeux. Lui répondit-elle.
Ce fut à ce moment que Aunareth se rendit compte qu'il était couché sur elle. Il la tenait avec une patte sur son avant-bras. Leurs ailes se touchaient en une parfaite harmonie. Son ombre, crée par la lune, s'étendait sur le corps de Namira à tel point qu'elle l'englobait. Seul ses yeux brillaient encore. Aunareth put y voir son reflet se dessiner dessus comme s'il flottait en elle. Les yeux l'engloutirent dans les tréfonds de l'âme. Il se perdit dans son regard, il était comme ensorcelé. Tout d'un coup, il eut la gorge serrée, son cœur s'emballa et avant qu'il ne puisse résister, il l'avait embrassé. D'un baiser, Aunareth étreignit Namira comme si le monde n'était qu'elle. Leurs pensées s'unirent en un écho vacillant, fragile et à la fois puissant. Aunareth put voir la joie, la vie, l'amour de sa compagne. Il rassura et soutint Namira et elle fit de même pour lui. Leur esprit, unies par leur volonté, ne faisait qu'un et en dehors, plus rien n'existait pour eux. Un lien draconique venait de se former. Les deux compagnons étaient désormais lier pour toujours par un lien magique et indestructible.
Enfin ils se séparèrent et Aunareth put revenir à la réalité. Il regarda Namira et elle le regardait. Il venait de partager leur vie et leur pensée plus qu'à n'importe qu'elle autre personne. Ils savaient tout de l'autre. Puis la nuit les entourèrent totalement et ils s'endormirent ensembles.
-Bigre ! Oh quelle tête en l'air ! J'ai oublié que j'avais promis à Namira de venir tôt ce soir.
-Mmh, dépêche-toi de la rejoindre.
-Bonne nuit Nylrillar.
-Aunareth !
-Oui ?
Nylrillar se rapprocha de lui.
-Elle est et restera toujours une sœur pour moi, ma raison de vivre. Peu importe que je ne veuille pas lui parler. Je sais ce que tu ressens pour elle. Pas la peine de me le cacher...
Elle t'aime beaucoup, plus que n'importe qui.
Il eut un temps d'arrêt puis déclara.
-Si tu lui fais le moindre mal, je te retrouverai. Est-ce que tu m'as bien compris ?
-Oui, parfaitement.
-Non je ne crois pas Aunareth. Fais-lui le moindre mal ou abandonne-la et même les esprits t'entendront hurler de souffrance.
Puis, ce discours terminé, il reprit une allure calme et dit en riant.
-Allez dépêche-toi de la rejoindre et ne la fais pas attendre.
Puis il s'envola sans autre mot et Aunareth se retrouva seul. Il fila comme une flèche vers la caverne de Namira où celle-ci l'attendait impatiemment. Quand il arriva, elle tournait en rond comme un chat en cage et lui dit alors.
-Aunareth, je croyais que tu avais oublié?
-Je suis désolé j'ai eu... Comment dire ?
-Ca n'a pas d'importance. Dit-elle dans un sourire. L'important c'est que tu sois venu.
-Tu veux manger quelque chose ?
-Non, pas maintenant, je suis trop impatiente de te montrer ma découverte.
-Alors quelle est cette fameuse chose que tu voulais me montrer.
Namira lui fit signe de la suivre. Il le fit. Elle s'envola dans les airs. Le trajet fut long mais Aunareth savoura chaque instant passé en la compagnie de la dragonne. Peu à peu, autour d'eux, l'enchantement de la nuit faisait son ouvrage et la vie, végétale ou animale, s'endormaient paisiblement. Aunareth vit défiler les ruisseaux, les collines. Ils purent même voir les chaînes de montagnes qui couvraient le royaume par l'ouest.
Finalement, ils atterrirent très loin de la caverne de Namira, au sommet d'une colline.
Quand Aunareth atterrit près d'elle, les mots lui manquèrent. Au sommet de la colline, ils pouvaient voir un fleuve coulé calmement en un long chemin sinueux qui s'étendait sur l'horizon tout entier. Aunareth crut au début apercevoir une mer immense. A droite et à gauche, ils virent des forêts d'arbres imposants dont les branches tremblaient avec le souffle de la brise nocturne.
L'eau du fleuve reflétait le ciel, parsemé d'étoiles et la lune... toujours la lune, belle, majestueuse et mystérieuse qui s'élevait dans les airs et s'imposait au monde par sa seule présence.
Ce décor semblait presque surréaliste et Namira partageait ce coin de paradis avec lui. Il en fut touché.
Quand il se tourna vers elle, elle se tourna vers lui. Ils se regardèrent longuement, intensément. Un mélange d'émotion entourait Aunareth à tel point qu'il ne sut les déchiffrer.
Puis Namira descendit la colline à pleine vitesse par petits bonds, aidés de ses ailes. Aunareth sourit et la suivit vers le fleuve.
Là, ils admirèrent la voûte céleste, toujours sans aucune parole. Tout à coup, Namira baissa la tête et but dans l'eau du fleuve. Aunareth, ne sachant que faire, but également même s'il n'avait pas soif. Soudain Namira lui jeta de l'eau en plein sur son visage. Aunareth, surprit, releva la tête et Namira éclata de rire. Il comprit alors et se mit à l'aspergée. Ils plongèrent et bataillèrent dans le fleuve pendant si longtemps que Aunareth ne sut combien de temps ils étaient restés ici. Peu importait, l'important était de s'amuser, de laisser place à la joie et à la bonne humeur. A un moment, Aunareth poussa gentiment Namira sur la berge et ils rirent de nouveau à l'unisson.
-Pourquoi m'as-tu envoyé de l'eau sur le visage tout à l'heure ? Demanda finalement Aunareth après s'être calmé.
Namira le regarda de ses yeux sauvages et perçants.
-Je voulais éteindre le feu dans tes yeux. Lui répondit-elle.
Ce fut à ce moment que Aunareth se rendit compte qu'il était couché sur elle. Il la tenait avec une patte sur son avant-bras. Leurs ailes se touchaient en une parfaite harmonie. Son ombre, crée par la lune, s'étendait sur le corps de Namira à tel point qu'elle l'englobait. Seul ses yeux brillaient encore. Aunareth put y voir son reflet se dessiner dessus comme s'il flottait en elle. Les yeux l'engloutirent dans les tréfonds de l'âme. Il se perdit dans son regard, il était comme ensorcelé. Tout d'un coup, il eut la gorge serrée, son cœur s'emballa et avant qu'il ne puisse résister, il l'avait embrassé. D'un baiser, Aunareth étreignit Namira comme si le monde n'était qu'elle. Leurs pensées s'unirent en un écho vacillant, fragile et à la fois puissant. Aunareth put voir la joie, la vie, l'amour de sa compagne. Il rassura et soutint Namira et elle fit de même pour lui. Leur esprit, unies par leur volonté, ne faisait qu'un et en dehors, plus rien n'existait pour eux. Un lien draconique venait de se former. Les deux compagnons étaient désormais lier pour toujours par un lien magique et indestructible.
Enfin ils se séparèrent et Aunareth put revenir à la réalité. Il regarda Namira et elle le regardait. Il venait de partager leur vie et leur pensée plus qu'à n'importe qu'elle autre personne. Ils savaient tout de l'autre. Puis la nuit les entourèrent totalement et ils s'endormirent ensembles.