Note de la fic :
Je découvre enfin la vraie vie
Par : AngryWanker
Genre : No-Fake, Sentimental
Statut : C'est compliqué
Chapitre 12 : Le rendez-vous
Publié le 03/05/2013 à 14:58:58 par AngryWanker
Nous sommes le samedi 20 avril. C'est dans une heure que j'ai rendez-vous avec Juliette, à 20h. En réalité je ne sais pas du tout quoi faire. Je pense aller prendre un verre. C'est plus facile pour parler. Lorsque je suis prêt, je pars en ville. J'arrive à notre point de rendez-vous 5 minutes avant l'heure et pas de Juliette à l'horizon. Je patiente donc. 5 minutes, 10 minutes, un quart d'heure... Je commence à me dire qu'elle m'a posé un lapin. C'est pourtant pas son genre. Pourquoi est-elle en retard ?
Soudain au loin sur le trottoir, je vois une magnifique créature arriver. C'était Juliette. Elle porte une superbe robe noir plutôt courte, qui dévoile ses jambes, et assez moulante, qui révèle ses courbes de jeune femme. À croquer. Elle a aussi un sac à main noir assez gros et des bottines à talon noires. Je me dirige vers elle, et lorsqu'elle est à ma hauteur, la prend dans mes bras. Décidément je me lasserai jamais de serrer contre-moi des nanas et de sentir leur poitrine s'écraser contre mon torse. C'est agréable. Très agréable.
Je révèle à Juliette mon plan pour la soirée, et lorsqu'elle m'approuve, nous partons à la recherche d'un bar, ce qui n'est pas chose aisée un samedi soir. Tous les bars sont pleins. Putain ! Nous remontons la rue Écuyère et trouvons enfin un table pour deux. Nous nous asseyons, commandons à boire et discutons un peu.
– Ce n'est pas mon genre de faire le dragueur à deux balles lourd, mais Juju tu es vraiment magnifique ce soir.
– Tu trouves ? T'es trop mignon... Je te retourne le compliment.
J'ai un petit rire gêné. Nous discutons de tout et de rien pendant une bonne heure et demi, pendant laquelle nous nous taquinons, nous rigolons, et même parfois nous faisons du pied. Mais on ne va pas rester là toute la soirée. Je propose à Juliette :
– Ça te dit qu'on aille marcher un peu ?
– Oui d'accord, c'est un peu bruyant ici.
Nous prenons nos affaires, je paye comme un gentleman ( après avoir obligé Juliette à me laisser payer, vous connaissez les filles, elles font toujours ça et après elles réclament la galanterie : moi je veux bien mais faudrait nous laisser la faire ! ), et nous sortons. Juliette s'accroche à mon bras et se serre contre-moi. Je la prends par les hanches. Nous marchons une vingtaine de minutes, lentement, puis nous arrivons sur le port de plaisance, du côté où il n'y a pas de bars, et nous arrêtons. Il n'y a pas de vent, le ciel est dégagé. La lune reflète sur l'eau tandis que l'on entend les bateaux flotter.
– C'est beau... dit Juliette.
– Oui. réponds-je.
Nous sommes là, comme deux amoureux, accroché l'un à l'autre, à regarder la lune. C'est le moment ou jamais.
Je me tourne vers Juliette, lui saisi les mains, la regarde droit dans les yeux, et lui dit :
– Je t'aime.
Je vois la lumière nocturne se refléter dans ses yeux qui s'humidifient. Je crois que les larmes lui montent. Que va-t-elle me répondre ? À ce moment là, je ne pense plus à rien, plus à rien d'autre que Juliette. C'est juste elle, et moi. Les secondes sans qu'elle ne dise rien paraissent des heures. Et chaque minute de cette heure est une torture intérieure. Juliette me regarde et me répond :
– Moi aussi je t'aime.
Ça y est, elle l'a dit. J'approche mon visage du sien, je la vois fermer les yeux, avant que je ferme les miens. Nos lèvres se rencontrent enfin. Hésitant, je cherche la meilleur position pour ces dernières. Elle m'aide un peu, et nous nous embrassons. Ce baiser semble durer des années, mais quel bonheur. Je gagne en assurance, et pose mes mains près de sa nuque, tout en me rapprochant d'elle. C'est comme si nos corps fusionnent. Je n'ai jamais ressenti ça auparavant. Je suis au Paradis. Juliette est à moi.
Lorsque nous finissons notre baiser, nous nous regardons. Juliette me sourit, de son plus beau sourire. Je fais de même puis avant de la prendre dans mes bras. Nous nous enlaçons comme cela pendant une trentaine de seconde. Parfois j'ose l'embrasser dans le cou. Juliette me serre fort, plus fort que l'on ne m'ait jamais serré. Je lui dis tout bas à l'oreille :
– Hé, si tu continue de me serrer comme ça tu vas me casser.
Elle rit, mais un petit peu gênée. Nous terminons notre gros câlin et je sens Juliette un peu tremblante. J'imagine qu'elle attendait ce moment. Je l'attendais aussi.
– Je commence à avoir froid, tu veux pas qu'on aille un peu chez-moi ? me demande-t-elle.
– Si bien sûr.
Nous reprenons la route vers chez Juliette, dans la même position que plus tôt, mais plus serré l'un contre l'autre encore. Lorsque nous arrivons devant son immeuble, elle ouvre la porte puis nous montons les escaliers. Une fois sur son palier, elle ouvre la porte. La porte ne s'ouvre pas, elle est fermée.
– Oh noooon, c'est fermé ! s'exclame Juliette.
– Tu as pas ta clé ?
– Non je l'ai pas prise...
– Mais ta mère n'est pas là ?
– Ben elle m'a dit qu'elle sortait mais qu'elle serait revenu avant moi.
– Voui mais tu lui avais dit que tu rentrerais à quelle heure ?
– Han t'as raison... je lui ai dit 1 ou 2h du mat'... Oh nooon j'ai pas envie d'attendre 3h avant de pouvoir rentrer !
– Tu veux qu'on aille chez-moi ? lui propose-je. Le dernier bus est dans 10 minutes, si on se dépêche un peu on peut l'avoir !
– D'acc' on y va, je préviendrais ma mère par téléphone.
Nous allons vers le bus en marchant vite. Lorsqu'on arrive à l'arrêt, il est déjà là. Je lui fais signe, il nous attend donc avant de partir. Nous montons, je paye les tickets, et nous allons nous asseoir vers le fond du bus. Il n'y a presque personne dedans.
Juliette vient dormir chez-moi ? J'avais pas prévu ça, j'espère que ma chambre est présentable.
Soudain au loin sur le trottoir, je vois une magnifique créature arriver. C'était Juliette. Elle porte une superbe robe noir plutôt courte, qui dévoile ses jambes, et assez moulante, qui révèle ses courbes de jeune femme. À croquer. Elle a aussi un sac à main noir assez gros et des bottines à talon noires. Je me dirige vers elle, et lorsqu'elle est à ma hauteur, la prend dans mes bras. Décidément je me lasserai jamais de serrer contre-moi des nanas et de sentir leur poitrine s'écraser contre mon torse. C'est agréable. Très agréable.
Je révèle à Juliette mon plan pour la soirée, et lorsqu'elle m'approuve, nous partons à la recherche d'un bar, ce qui n'est pas chose aisée un samedi soir. Tous les bars sont pleins. Putain ! Nous remontons la rue Écuyère et trouvons enfin un table pour deux. Nous nous asseyons, commandons à boire et discutons un peu.
– Ce n'est pas mon genre de faire le dragueur à deux balles lourd, mais Juju tu es vraiment magnifique ce soir.
– Tu trouves ? T'es trop mignon... Je te retourne le compliment.
J'ai un petit rire gêné. Nous discutons de tout et de rien pendant une bonne heure et demi, pendant laquelle nous nous taquinons, nous rigolons, et même parfois nous faisons du pied. Mais on ne va pas rester là toute la soirée. Je propose à Juliette :
– Ça te dit qu'on aille marcher un peu ?
– Oui d'accord, c'est un peu bruyant ici.
Nous prenons nos affaires, je paye comme un gentleman ( après avoir obligé Juliette à me laisser payer, vous connaissez les filles, elles font toujours ça et après elles réclament la galanterie : moi je veux bien mais faudrait nous laisser la faire ! ), et nous sortons. Juliette s'accroche à mon bras et se serre contre-moi. Je la prends par les hanches. Nous marchons une vingtaine de minutes, lentement, puis nous arrivons sur le port de plaisance, du côté où il n'y a pas de bars, et nous arrêtons. Il n'y a pas de vent, le ciel est dégagé. La lune reflète sur l'eau tandis que l'on entend les bateaux flotter.
– C'est beau... dit Juliette.
– Oui. réponds-je.
Nous sommes là, comme deux amoureux, accroché l'un à l'autre, à regarder la lune. C'est le moment ou jamais.
Je me tourne vers Juliette, lui saisi les mains, la regarde droit dans les yeux, et lui dit :
– Je t'aime.
Je vois la lumière nocturne se refléter dans ses yeux qui s'humidifient. Je crois que les larmes lui montent. Que va-t-elle me répondre ? À ce moment là, je ne pense plus à rien, plus à rien d'autre que Juliette. C'est juste elle, et moi. Les secondes sans qu'elle ne dise rien paraissent des heures. Et chaque minute de cette heure est une torture intérieure. Juliette me regarde et me répond :
– Moi aussi je t'aime.
Ça y est, elle l'a dit. J'approche mon visage du sien, je la vois fermer les yeux, avant que je ferme les miens. Nos lèvres se rencontrent enfin. Hésitant, je cherche la meilleur position pour ces dernières. Elle m'aide un peu, et nous nous embrassons. Ce baiser semble durer des années, mais quel bonheur. Je gagne en assurance, et pose mes mains près de sa nuque, tout en me rapprochant d'elle. C'est comme si nos corps fusionnent. Je n'ai jamais ressenti ça auparavant. Je suis au Paradis. Juliette est à moi.
Lorsque nous finissons notre baiser, nous nous regardons. Juliette me sourit, de son plus beau sourire. Je fais de même puis avant de la prendre dans mes bras. Nous nous enlaçons comme cela pendant une trentaine de seconde. Parfois j'ose l'embrasser dans le cou. Juliette me serre fort, plus fort que l'on ne m'ait jamais serré. Je lui dis tout bas à l'oreille :
– Hé, si tu continue de me serrer comme ça tu vas me casser.
Elle rit, mais un petit peu gênée. Nous terminons notre gros câlin et je sens Juliette un peu tremblante. J'imagine qu'elle attendait ce moment. Je l'attendais aussi.
– Je commence à avoir froid, tu veux pas qu'on aille un peu chez-moi ? me demande-t-elle.
– Si bien sûr.
Nous reprenons la route vers chez Juliette, dans la même position que plus tôt, mais plus serré l'un contre l'autre encore. Lorsque nous arrivons devant son immeuble, elle ouvre la porte puis nous montons les escaliers. Une fois sur son palier, elle ouvre la porte. La porte ne s'ouvre pas, elle est fermée.
– Oh noooon, c'est fermé ! s'exclame Juliette.
– Tu as pas ta clé ?
– Non je l'ai pas prise...
– Mais ta mère n'est pas là ?
– Ben elle m'a dit qu'elle sortait mais qu'elle serait revenu avant moi.
– Voui mais tu lui avais dit que tu rentrerais à quelle heure ?
– Han t'as raison... je lui ai dit 1 ou 2h du mat'... Oh nooon j'ai pas envie d'attendre 3h avant de pouvoir rentrer !
– Tu veux qu'on aille chez-moi ? lui propose-je. Le dernier bus est dans 10 minutes, si on se dépêche un peu on peut l'avoir !
– D'acc' on y va, je préviendrais ma mère par téléphone.
Nous allons vers le bus en marchant vite. Lorsqu'on arrive à l'arrêt, il est déjà là. Je lui fais signe, il nous attend donc avant de partir. Nous montons, je paye les tickets, et nous allons nous asseoir vers le fond du bus. Il n'y a presque personne dedans.
Juliette vient dormir chez-moi ? J'avais pas prévu ça, j'espère que ma chambre est présentable.