Note de la fic :
Publié le 30/04/2013 à 13:45:53 par FromChaos
Il pleuvait à seaux ce soir là au croisement de l’avenue du palais et de la ruelle où je me trouvais. Un imperméable noir me recouvrait et malgré cela mon corps était humide tellement la pluie était battante. L’escorte se faisait entendre à travers les rues de la capitale, dans quelques minutes elle serait devant le palais et tout se terminerai. Le plan avait été minutieusement planifié, rien ne pouvait le perturber, j’étais sûr que cela réussirait.
Je jetais un rapide coup d’œil autour de moi, sur le toit du palais un membre de la milice présidentielle : Greg. Il avait été un ami d’enfance et nous avions fait nos études d’économie ensemble je n’avais donc pas eu de mal à le convaincre de participer à l’opération de ce soir. Il l’avait d’ailleurs baptisé lui-même « Opération Chaos » et je crois que je le considérai comme mon bras-droit même si je ne l’ai jamais officialisé.
A ma gauche se trouvait le Centre de Comptabilité Nationale (CCN), un immense bâtiment en pierres grises de style ancien qui abritait un nombre considérable de secrets et de comptes en banque très importants pour le fonctionnement de la nation. Devant l’entrée se trouvait le chef d’escouade de la milice : Alice. Il était très étonnant de voir une femme occuper ce poste tant la pression, la violence au quotidien et la force de gestion était grande. Mais ce n’était pas n’importe quelle femme, elle avait décroché haut la main la plupart des grades d’arts martiaux avant de s’attaquer au combat armé qu’elle exerçait tout aussi bien. Alice était ma petite sœur, celle que j’avais toujours protégée même si cette description montre qu’à priori elle n’en avait pas réel besoin. Elle aussi faisait partie de l’opération ce soir, et sa participation, vu sa profession, était indispensable.
La passerelle sur laquelle je me tenais était un endroit stratégique, face au palais, parallèle au CCN avec une visibilité d’un bout à l’autre de l’avenue. A mes côtés se trouvait Dean, mon meilleur ami que je considérai comme frère et sans qui je n’aurais jamais été à cet endroit en cet instant. Nous étions liés, à la vie à la mort comme on dit, et c’est ce soir que cette phrase prenait tout son sens. Et si l’opération était un échec ? Qu’un seul petit élément nous avait échappé ? Qu’on se fasse arrêter avant de tenter quoi que ce soit ? Ce serait une catastrophe pour nous et des milliers de gens.
Je repris mes esprits et me remis en tête que tout avait été planifié depuis des années et qu’avec le soutien de la milice nous ne risquions rien. L’armée ne pourrait être sur les lieux avant que nous ayons réussi l’action.
Je regardais l’horloge sur la façade du palais : 20h53. Encore 7 minutes et l’Histoire changera de visage à jamais. Mon cœur battait à tout rompre, nerveusement je me déplaçais sur la passerelle trempée et mes Rangers faisaient vibrer le métal sous mes pas lourds. Soudain Dean me tira de mes pensées :
« Fais gaffe mec ! A te balader comme ça on va finir par être repérés. T’as beau être habillé en noir dans la nuit la milice n’est pas sourde pour autant.
-La milice n’est pas de notre côté ?
-Alice et Greg seulement, mais si on se fait repérer ils seront obligés de nous attaquer c’est leur devoir.
-Leur devoir…leur devoir c’est de sauver cette nation et d’agir pour son peuple.
-Je suis de ton avis tu le sais bien. Baisses-toi maintenant il ne reste plus beaucoup de temps. »
Je m’exécutais tout en fixant le cadran de l’horloge : 20h58. Déjà l’escorte se faisait entendre de plus en plus fort, des voitures et des camions de télé affluaient de partout des civils s’amassaient contre les barrières pour espérer capter quelque chose de la scène. « Nous allons leur en offrir du spectacle ». Cette pensée me fit sourire, mais mon cœur battait de plus en plus. Le trac comme disent les artistes, car ce soir ça allait être de l’art.
21h ! Les motos de l’escorte arrivaient du bout de l’avenue, les gyrophares dansaient dans la nuit, le bruit des pneus sur le sol mouillé créait une sorte de souffle continu. Et voici la limousine suivie de près par d’autres motards de la milice. Je mis mon œil dans la lunette, ajusta la vue une dernière fois au-dessus de la porte arrière. Elle s’ouvrit. Une tête en sortit. C’était fini…
D’un bond Alice courra vers la limousine et empêcha ses hommes de sortir leurs armes « Que personne ne bouge ! Restez tous à vos postes » hurla-t-elle dans l’avenue. Les civils furent encadrés et évacués vers les rues voisines tandis que Greg fit mine de faire un tour d’horizon avec ses jumelles. Il prit sa radio et j’entendis alors dans la mienne « Un vrai tireur d’élite mon cher. On croirait que tu as fait ça toute ta vie, ria-t-il. Allez filez, on va pas pouvoir attendre très longtemps. »
Dean me tapa dans la main et nous commencions à descendre de la passerelle, un membre de la milice se trouvait dans la ruelle et semblait nous attendre. « Par ici ! nous dit-il, Alice m’a demandé de vous amener à l’intérieur du palais je suis de votre côté ! ». Dean me poussa une main dans le dos et me fit avancer vers le garde qui me désignait une bouche d’égout. Je commençais à descendre faisant confiance au garde mais surtout à Dean qui me protégerai si quelque chose n’allait pas. Je l’attendis en bas et le garde descendit également avec nous en prenant soin de refermer la bouche derrière lui. Une fois dans le couloir souterrain il me regarda et dit : « Alors ? Qu’est-ce que cela fait de tirer sur son propre frère ? ».
Je jetais un rapide coup d’œil autour de moi, sur le toit du palais un membre de la milice présidentielle : Greg. Il avait été un ami d’enfance et nous avions fait nos études d’économie ensemble je n’avais donc pas eu de mal à le convaincre de participer à l’opération de ce soir. Il l’avait d’ailleurs baptisé lui-même « Opération Chaos » et je crois que je le considérai comme mon bras-droit même si je ne l’ai jamais officialisé.
A ma gauche se trouvait le Centre de Comptabilité Nationale (CCN), un immense bâtiment en pierres grises de style ancien qui abritait un nombre considérable de secrets et de comptes en banque très importants pour le fonctionnement de la nation. Devant l’entrée se trouvait le chef d’escouade de la milice : Alice. Il était très étonnant de voir une femme occuper ce poste tant la pression, la violence au quotidien et la force de gestion était grande. Mais ce n’était pas n’importe quelle femme, elle avait décroché haut la main la plupart des grades d’arts martiaux avant de s’attaquer au combat armé qu’elle exerçait tout aussi bien. Alice était ma petite sœur, celle que j’avais toujours protégée même si cette description montre qu’à priori elle n’en avait pas réel besoin. Elle aussi faisait partie de l’opération ce soir, et sa participation, vu sa profession, était indispensable.
La passerelle sur laquelle je me tenais était un endroit stratégique, face au palais, parallèle au CCN avec une visibilité d’un bout à l’autre de l’avenue. A mes côtés se trouvait Dean, mon meilleur ami que je considérai comme frère et sans qui je n’aurais jamais été à cet endroit en cet instant. Nous étions liés, à la vie à la mort comme on dit, et c’est ce soir que cette phrase prenait tout son sens. Et si l’opération était un échec ? Qu’un seul petit élément nous avait échappé ? Qu’on se fasse arrêter avant de tenter quoi que ce soit ? Ce serait une catastrophe pour nous et des milliers de gens.
Je repris mes esprits et me remis en tête que tout avait été planifié depuis des années et qu’avec le soutien de la milice nous ne risquions rien. L’armée ne pourrait être sur les lieux avant que nous ayons réussi l’action.
Je regardais l’horloge sur la façade du palais : 20h53. Encore 7 minutes et l’Histoire changera de visage à jamais. Mon cœur battait à tout rompre, nerveusement je me déplaçais sur la passerelle trempée et mes Rangers faisaient vibrer le métal sous mes pas lourds. Soudain Dean me tira de mes pensées :
« Fais gaffe mec ! A te balader comme ça on va finir par être repérés. T’as beau être habillé en noir dans la nuit la milice n’est pas sourde pour autant.
-La milice n’est pas de notre côté ?
-Alice et Greg seulement, mais si on se fait repérer ils seront obligés de nous attaquer c’est leur devoir.
-Leur devoir…leur devoir c’est de sauver cette nation et d’agir pour son peuple.
-Je suis de ton avis tu le sais bien. Baisses-toi maintenant il ne reste plus beaucoup de temps. »
Je m’exécutais tout en fixant le cadran de l’horloge : 20h58. Déjà l’escorte se faisait entendre de plus en plus fort, des voitures et des camions de télé affluaient de partout des civils s’amassaient contre les barrières pour espérer capter quelque chose de la scène. « Nous allons leur en offrir du spectacle ». Cette pensée me fit sourire, mais mon cœur battait de plus en plus. Le trac comme disent les artistes, car ce soir ça allait être de l’art.
21h ! Les motos de l’escorte arrivaient du bout de l’avenue, les gyrophares dansaient dans la nuit, le bruit des pneus sur le sol mouillé créait une sorte de souffle continu. Et voici la limousine suivie de près par d’autres motards de la milice. Je mis mon œil dans la lunette, ajusta la vue une dernière fois au-dessus de la porte arrière. Elle s’ouvrit. Une tête en sortit. C’était fini…
D’un bond Alice courra vers la limousine et empêcha ses hommes de sortir leurs armes « Que personne ne bouge ! Restez tous à vos postes » hurla-t-elle dans l’avenue. Les civils furent encadrés et évacués vers les rues voisines tandis que Greg fit mine de faire un tour d’horizon avec ses jumelles. Il prit sa radio et j’entendis alors dans la mienne « Un vrai tireur d’élite mon cher. On croirait que tu as fait ça toute ta vie, ria-t-il. Allez filez, on va pas pouvoir attendre très longtemps. »
Dean me tapa dans la main et nous commencions à descendre de la passerelle, un membre de la milice se trouvait dans la ruelle et semblait nous attendre. « Par ici ! nous dit-il, Alice m’a demandé de vous amener à l’intérieur du palais je suis de votre côté ! ». Dean me poussa une main dans le dos et me fit avancer vers le garde qui me désignait une bouche d’égout. Je commençais à descendre faisant confiance au garde mais surtout à Dean qui me protégerai si quelque chose n’allait pas. Je l’attendis en bas et le garde descendit également avec nous en prenant soin de refermer la bouche derrière lui. Une fois dans le couloir souterrain il me regarda et dit : « Alors ? Qu’est-ce que cela fait de tirer sur son propre frère ? ».
Commentaires
- Yankee-Six
01/05/2013 à 12:46:03
Super prometteur, suite demandée !