Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Bloody Rain


Par : _Radiohead_
Genre : Horreur, Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 8 : Le concours de circonstances


Publié le 12/04/2013 à 23:50:35 par _Radiohead_

« C'était quoi ce bruit ? Demanda Kévin, paniqué.
- Celui de tes couilles qui s'effondrent sur le sol ». Répondit Nathan.
On était désormais dans le couloir, je m'occupais des quelques zombies qu'on croisait avec l'aide de Antoine, Louis et Nathan, et leurs extincteurs croisés sur le chemin.
« D'ailleurs, comment ça se fait que vous ayez pas de portable sur vous ? Demandais-je.
- Louis, Nathan et Antoine on est dans la même classe, on avait un exam ce matin alors on nous a dit de ranger nos sacs au fond de la classe avec nos portables dedans pour éviter toute tricherie. Quand on a entendu du bruit dans les couloirs et qu'on a vu ces choses, on n'est pas retournés en classe chercher nos sacs, Répondit Morgane.
- Et toi, Kévin, t'as pas de téléphone ?
- Non. Il n'était pas chargé ce matin alors je l'ai pas pris.
- Ça nous fait une belle jambe ! S'exclama Louis, ironiquement.
- Personnellement, j'étais à la bourre et je n'ai pas eu le temps de le prendre, j'aurais dû. Dis-je.
- Quel magnifique concours de circonstances. » Ajouta Nathan.

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Vous vous rappelez des zombies manquants ? Où je me demandais même pourquoi le couloir était aussi vide ? Bah ils étaient dans le grand réfectoire, réunis là-bas car ils pensaient être sauvés s'ils étaient ensemble. Ben non. Et on n'allait pas l'être, parce qu'ils nous avaient repérés quand on a ouvert la grande porte. J'ai alors crié :
« - Balancez des Molotov ! »

Molotov brûlées, puis lancées au loin. Le réfectoire était rapidement en flammes, les ennemis aussi. On les laissa rôtir en fermant la porte.
Sauf que le réfectoire, situé tout près du cpe, reliait les deux ailes du lycée. On avait alors un nouvel ennemi : le temps, le feu. Le feu se propage vite, mais au moins, on avait tué 60% des zombies du lycée. Et il restait beaucoup de Molotov, alors...
Les autres découvrent les cadavres -du moins ce qu'il en restait-, des surveillants que j'ai vu mourir tout à l'heure, et avec qui j'ai discuté encore ce matin. Je prends le téléphone, j'appelle les secours : ils arriveront dans 10 minutes. - J'ai eu du mal à les convaincre, personne ne m'a crue quand j'ai parlé d'un virus dangereux se propageant à une vitesse folle. Je suis heureuse un instant : dehors, tout va bien, mais alors, pourquoi ces alertes infos de ce matin ? -. Ils m'assurent que personne n'a été prévenu plus tôt. C'est donc ça : Mr Aubain est mort avant d'avoir pu téléphoner. Quelle perte de temps.


On s'est enfermé chez le cpe. Et on a discuté :

« C'est quoi la première chose que vous ferez en rentrant ? Demanda Morgane.
- Voir ma famille, ensuite prendre une douche, j'aime pas trop l'odeur du sang. Dis-je.
- Moi aussi j'irai voir ma famille, et je leur raconterais mes exploits ! Ajouta Kévin.
- Quels exploits ? Ceux de t'être chié dessus de 8h30 à midi et d'avoir trouvé deux briquets dans ton sac ? Répondit Louis. »

Et, malgré tout ce qui était arrivé ce matin, je n'ai pas pu m'empêcher de rire.
J'ai alors aperçu Nathan, assis seul. Je me suis approchée et sans réfléchir j'ai dit :

« Je suis navrée pour ta perte.
- Qu'est-ce que tu racontes…?
- Tout à l'heure, tes yeux me disaient que tu avais pleuré.
- Je n'ai rien à te dire. »

Je n'ai pas insisté. Ces trucs sentimentaux, c'est pas trop ma tasse de thé, et je ne sais pas trop comment réagir lorsque quelqu'un va mal. En plus de ça, j'avais mes propres soucis. Je me suis relevée.

Soudain, je sentit une odeur de fumée pourrie : les flammes prenaient de l'ampleur. D'un côté, ça sonnait l'alerte, mais d'un autre côté, si des civils venaient dans le lycée pour 'nous sauver' que se passerait-il ensuite?
Mais les dix minutes passèrent, et on entendit tous de dehors via un mégaphone :

« Nous connaissons la situation et avons mis les lieux en quarantaine ! Nous vous demandons d'attirer ces choses à l'opposé d'où nous sommes, afin qu'ils ne submergent pas les lieux, ne vous en faites pas vous serez couverts, trouvez un moyen de les attirer au milieu de votre cour. Nous interviendrons dès qu'ils seront tous là. Je répète... »

De là où on était, on voyait une quinzaine de véhicules, des gens armés. On avait une chance. Il fallait juste mettre en pratique ce qu'on avait prévu de faire plus tôt : vider la cour avant de se casser.


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