Note de la fic : :noel: :noel:

Une journée pas comme les autres.


Par : ChatRoulonche
Genre : Science-Fiction
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : Journée étrange


Publié le 17/04/2013 à 14:33:43 par ChatRoulonche

Tout commença un après midi de Décembre :peur: (OMG Décembre quoi). Les flocons de neige avaient envahis les rues de Keroro, le peu d'arbre présent ne présentaient manifestement plus aucunes de leurs feuilles et leurs branches s'agitaient sous un vent glacial. Tel des bras difformes et pourvus de griffes acérés ils semblaient effectuez un bal à glacer le sang. :peur:

Moi ? Je me prénomme Charles, jeune garçon de 18 ans, je vivais ici, à Keroro, mais cet après midi était différent, je sentais que quelque chose clochait. Je ne suis pas stupide et je ne crois pas au surnaturel et toutes ces conneries... J'oubliais donc rapidement ces pensées, malheureusement, elles me rattrapèrent durant la soirée, ce qui changea totalement ma façon de penser... :peur:

19h15, le soleil s'était coucher depuis une bonne heure, je rentrais chez moi, comme un chien errant ne sachant que faire. Sur le chemin, un vieil homme était accroupis au sol dans le froid, il me regardait me suppliant du regard de lui faire offrande d'un peu d'argent tout en me tendant une sorte de pochette en cuir pourris. Dégueulasse, je le regardait d'un air de dégoût puis je continuais mon chemin sans rien lui donner, tout en lui mettant un coup de pied dans les côtes pour m'avoir apporter des microbes en me parlant...

J'arrivais donc à la gare RER, je traçais mon chemin, par chance le train venais d'entrer en gare et je m'empressai donc de monter à l'intérieur. Quelques minutes défilent et je remarque que le wagon est vide, seul moi et un homme en costume étions dans la rame, étonnant, il était pourtant 20h00.

J'observai avec insistance cet homme qui le remarqua, il s'approcha de moi et me murmura à l'oreille:

-Je vois que tu apprécie mon costume, bientôt tu pourras le porter... et il retourna à sa place avec un rictus qui me donna des sueurs froides, ce type est pas net, c'est sur.


Nous arrivions à la gare où je descends, je me prépare et une voix dans les hauts parleurs se fait entendre:

-Bonsoir, vous êtes arrivé au terminus, gare d'Enfer !

Merde, mauvaise gare, drôle de nom d'ailleurs, j'ai dus m'assoupir, tant pis, je devrais trouver un taxi.


Je quittai donc la gare et arrivai dans un sorte de quartier pauvre, des bâtisse du 18e siècle, je ne connaissait pas, je me demandais où j'étais quand tout à coup, l'homme au costume m'attrapa par l'épaule et me dit:

-Charles. Je sais qui tu es, tu vis avec ton frère et ta sœur, ton père travaille dans un laboratoire et ta mère est femme au foyer. Viens avec moi ! me dit-il avec toujours le même rictus

Je me chiait dessus, qui es ce type, un malade mental sans doute ! Où suis-je ? Rien de tout ça n'était normal, je ne parvenais plus à me repérer, ce fou me tirait avec une force incroyable et m'entrainer dans cet étrange quartier. Cet homme, je l'ai déjà vus, mais je ne sais pas où...

On pénétrait dans une sorte de grande tour, c'était très sombre, nous montions les escaliers, durant cinq grands étages, je n'en pouvais plus.

Soudain, des torches s'enflammaient sur les bords de la salle, une grande salle. Au milieu, un autel était présent, des chaînes y étaient attachés comme pour y mettre quelqu'un.

C'était pour moi, l'homme au costume m'attrapa et me jeta sur l'autel.

Il prononçait des mots incompréhensible, je tentait d'hurler mais aucun son ne sortait de ma bouche !

Tout s’accélérait, il parlait de plus en plus vite, ma tête tournait, je compris une phrase, prononcer en notre langue:

-Que pour l'éternité tu porte ce costume, à errer dans les limbes jusqu'à ce que tu trouve sur Terre un être plus mauvais que toi, pour lui donner ta place.

Nous hurlions tout deux, jamais je n'avais sentis une douleur aussi intense, je pensais brûler puis tout s'arrêta, j'étais seul, avec le costume, mais seul, pour l'éternité.

Je compris pourquoi cet homme me rappelait quelqu'un, c'était le clochard que j'ai frappé quelques heures auparavant.


Aujourd'hui, je vous écris ceci, voilà 254 ans que je
suis ici, et si tu lis ceci, c'est parce que tu es le prochain. J'arrive.


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