Note de la fic : Non notée
Publié le 28/03/2013 à 20:53:55 par Shynis
La jeune femme sortit sur la terrasse surplombant la ville. En contrebas, protégés par des collines verdoyantes, les habitants préparaient la fête des étoiles avec leur allégresse habituelle, mais plus empressés que jamais. Cette célébration aurait lieu le lendemain, à la lueur des astres stellaires. Le village coloré était maintenant décoré de centaines de lanternes de papier, qui illuminerait les maisonnettes. Les rues pavées étaient soigneusement balayées, les devantures des magasins mises en valeur. Certains de ses sujets couraient vers les cuisines, les bras chargés de victuailles. D’autres installaient les derniers lampions colorés.
La princesse frissonna et ramena son étole de soie pourpre sur ses épaules. Malgré le soleil éclatant, un froid glacial l’avait envahie et sa légère robe rose et ses gants de dentelle ne lui fournissaient aucune chaleur. Ce n’était pas le genre de froideur qu’on pouvait combattre. Elle reporta son regard voilé par la tristesse sur les habitants du royaume. Ses sujets. Elle ne voulait pas assumer la responsabilité de régner sur eux. C’est à cause de cela qu’elle avait refusé le trône à la mort de son père, gardant le titre de princesse. Elle avait laissé les rênes du pays au doyen du village, qu’elle considérait comme son grand-père.
Mais l’ennemi de son père avait survécu à leur combat final, et maintenant que personne n’était là pour l’arrêter, il avait entrepris de l’enlever, elle, pour l’épouser et ainsi devenir roi. Et il avait réussi, de nombreuses fois, et il serait parvenu à ses fins si un homme ne s’était interposé. Un homme... Son ami d’enfance, qui devint bien plus que cela après son premier enlèvement.
Mais elle en avait assez. Assez d’être en danger à chaque instant. Assez d’être un fardeau pour son sauveur, son ami, son amant. Assez de n’être qu’une femme faible convoitée par le meurtrier de son père. Elle en avait assez.
La jeune femme déposa son étole pourpre et sa couronne scintillante dans une flaque d’ombre. Lentement, elle sortit une fiole de verre et d’argent, rempli d’un liquide ambre. Les mains tremblantes, elle enleva le délicat fermoir et, avant de se raviser, porta le flacon à ses lèvres. Le breuvage avait un goût de soleil, chaud et sucré, comme la chair d’une pêche savoureuse. La glace qui l’avait saisie fondit, la laissant heureuse, le visage chauffé par le soleil. Elle s’assit sur un ployant, réchauffée par les rayons dorés d’Hélios, un sourire léger aux lèvres, et laissa ses rêves et ses pensées s’envoler vers le ciel..
C’est ainsi que la trouvèrent Papy Champi et Mario. Tandis que l’un, dévasté, ne pouvait contenir ses larmes, le second s’agenouilla près d’elle et l’embrassa délicatement, en un baiser au goût d’adieu et de promesse.
La princesse frissonna et ramena son étole de soie pourpre sur ses épaules. Malgré le soleil éclatant, un froid glacial l’avait envahie et sa légère robe rose et ses gants de dentelle ne lui fournissaient aucune chaleur. Ce n’était pas le genre de froideur qu’on pouvait combattre. Elle reporta son regard voilé par la tristesse sur les habitants du royaume. Ses sujets. Elle ne voulait pas assumer la responsabilité de régner sur eux. C’est à cause de cela qu’elle avait refusé le trône à la mort de son père, gardant le titre de princesse. Elle avait laissé les rênes du pays au doyen du village, qu’elle considérait comme son grand-père.
Mais l’ennemi de son père avait survécu à leur combat final, et maintenant que personne n’était là pour l’arrêter, il avait entrepris de l’enlever, elle, pour l’épouser et ainsi devenir roi. Et il avait réussi, de nombreuses fois, et il serait parvenu à ses fins si un homme ne s’était interposé. Un homme... Son ami d’enfance, qui devint bien plus que cela après son premier enlèvement.
Mais elle en avait assez. Assez d’être en danger à chaque instant. Assez d’être un fardeau pour son sauveur, son ami, son amant. Assez de n’être qu’une femme faible convoitée par le meurtrier de son père. Elle en avait assez.
La jeune femme déposa son étole pourpre et sa couronne scintillante dans une flaque d’ombre. Lentement, elle sortit une fiole de verre et d’argent, rempli d’un liquide ambre. Les mains tremblantes, elle enleva le délicat fermoir et, avant de se raviser, porta le flacon à ses lèvres. Le breuvage avait un goût de soleil, chaud et sucré, comme la chair d’une pêche savoureuse. La glace qui l’avait saisie fondit, la laissant heureuse, le visage chauffé par le soleil. Elle s’assit sur un ployant, réchauffée par les rayons dorés d’Hélios, un sourire léger aux lèvres, et laissa ses rêves et ses pensées s’envoler vers le ciel..
C’est ainsi que la trouvèrent Papy Champi et Mario. Tandis que l’un, dévasté, ne pouvait contenir ses larmes, le second s’agenouilla près d’elle et l’embrassa délicatement, en un baiser au goût d’adieu et de promesse.
Commentaires
- Droran
28/03/2013 à 22:46:27
Mamma mia ! Palapapalapa Peach...