Note de la fic :
Publié le 18/10/2012 à 14:16:43 par VonDaklage
Comme on se retrouve, cela fait longtemps que l'on ne s'était pas vu. Je n'aurais jamais crue que l'on se recroise ainsi. Toi, dans ce lit d'hôpital, branché à cette machinerie qui assure tes fonctions vitales à la place de tes organes défaillants... Et moi, qui n'ai d'autres choix que de me rapprocher de plus en plus de toi. Ne crois pas que j'en ai envie, loin de là. Le lien qui nous relie se raccourcie de plus en plus, en symbiose avec ton état. Je sais que tu te démenes pour t'en sortir, cela se voit, tu luttes comme un beau diable.
Les personnes se relient à ton chevet, les prières s'enchaînent, les larmes coulent, et moi je me rapproche. Dans tes rêves, tu ne réalises pas que tu te trouves dans cet état catatonique... Les seuls moments où tu ressens la réalité sont lorsque la morphine se fait rare et laisse place à une douleur plus intense ou lorsque les voix de tes proches arrivent à tes oreilles. Ton corps te pousse à reprendre conscience, malheureusement tu es trop enfoncé dans tes songes pour en sortir. Le soleil et la nuit se passent le relais afin d'assister à la déclinaison de ta santé et ton entourage se fait de plus en plus présent, sentant la fin arriver et je suis là, au milieu d'eux, silencieuse et invisible. Ton fils et ta femme sont là, les entends-tu ? Ton fils t'a dessiné sortant de ton lit et le portant sur ton dos, tandis que ta femme s'efforce de contenir ses larmes. Ton enfant est probablement trop jeune pour comprendre tout ce que ton état implique, pour lui, tu n'es qu'en plein sommeil et tu te réveilleras bientôt mais la vérité est toute autre, ta femme le sait mais s'efforce de garder espoir. Elle est forte, tu le sais ça ? Ton fils t'embrasse sur le front avant de descendre maladroitement de ton lit, tandis que ta femme fait de même, laissant rouler une larme sur ton nez, on pourrait croire que tu pleures... Ta famille nous laisse finalement tout les deux, seuls.
Je suis là, à te regarder, à espérer que ton état s'améliore, mais tu t'éloignes du monde des vivants et je me rapproche. Le temps a passé et désormais tu es à portée de main. L'éclat lunaire se reflète sur ton visage et tu sembles en paix avec toi-même, prêt à quitter ce monde. J'ai l'impression de voir une esquisse de sourire sur tes lèvres, mais je dois rêver. Oui, ça doit être ça. Je me lève et me rapproche de toi, ton rythme cardiaque s'accélérant, je pose ma main sur ton coeur qui a pour réaction de se contracter avant de lâcher une dernière impulsion, puissante et pleine de vie. La machinerie se met à lâcher un cri aigu et des hommes en blanc arrivent en courant afin de faire repartir ton coeur, mais c'est trop tard. Ta chambre est maintenant pleine d'inconnus, j'espère que ça ne te dérange pas. Ils ont beau se démener, rien n'y fait, tu les as quitté. Après plusieurs minutes d'efforts, ils abandonnent et quittent la salle, annonçant ton décès. Une silhouette apparaît à mes côtés, c'est toi. Tu regardes ton corps désormais inanimé et te tournes vers moi, m'adressant un regard à la fois compréhensif et interrogatif.
- Te voilà désormais sans vie... Mais tout ira bien, crois-moi. À partir de maintenant, toi et moi allons passer l'éternité ensemble, nous ne formerons plus qu'un... Enchantée, je suis ta Mort.
Un sourire illumine mon visage tandis que lui sourit timidement. Je lui tend la main et sans hésitation aucune, il me la saisit.
Après tant d'années à vagabonder, je ne suis plus seule, enfin.
Les personnes se relient à ton chevet, les prières s'enchaînent, les larmes coulent, et moi je me rapproche. Dans tes rêves, tu ne réalises pas que tu te trouves dans cet état catatonique... Les seuls moments où tu ressens la réalité sont lorsque la morphine se fait rare et laisse place à une douleur plus intense ou lorsque les voix de tes proches arrivent à tes oreilles. Ton corps te pousse à reprendre conscience, malheureusement tu es trop enfoncé dans tes songes pour en sortir. Le soleil et la nuit se passent le relais afin d'assister à la déclinaison de ta santé et ton entourage se fait de plus en plus présent, sentant la fin arriver et je suis là, au milieu d'eux, silencieuse et invisible. Ton fils et ta femme sont là, les entends-tu ? Ton fils t'a dessiné sortant de ton lit et le portant sur ton dos, tandis que ta femme s'efforce de contenir ses larmes. Ton enfant est probablement trop jeune pour comprendre tout ce que ton état implique, pour lui, tu n'es qu'en plein sommeil et tu te réveilleras bientôt mais la vérité est toute autre, ta femme le sait mais s'efforce de garder espoir. Elle est forte, tu le sais ça ? Ton fils t'embrasse sur le front avant de descendre maladroitement de ton lit, tandis que ta femme fait de même, laissant rouler une larme sur ton nez, on pourrait croire que tu pleures... Ta famille nous laisse finalement tout les deux, seuls.
Je suis là, à te regarder, à espérer que ton état s'améliore, mais tu t'éloignes du monde des vivants et je me rapproche. Le temps a passé et désormais tu es à portée de main. L'éclat lunaire se reflète sur ton visage et tu sembles en paix avec toi-même, prêt à quitter ce monde. J'ai l'impression de voir une esquisse de sourire sur tes lèvres, mais je dois rêver. Oui, ça doit être ça. Je me lève et me rapproche de toi, ton rythme cardiaque s'accélérant, je pose ma main sur ton coeur qui a pour réaction de se contracter avant de lâcher une dernière impulsion, puissante et pleine de vie. La machinerie se met à lâcher un cri aigu et des hommes en blanc arrivent en courant afin de faire repartir ton coeur, mais c'est trop tard. Ta chambre est maintenant pleine d'inconnus, j'espère que ça ne te dérange pas. Ils ont beau se démener, rien n'y fait, tu les as quitté. Après plusieurs minutes d'efforts, ils abandonnent et quittent la salle, annonçant ton décès. Une silhouette apparaît à mes côtés, c'est toi. Tu regardes ton corps désormais inanimé et te tournes vers moi, m'adressant un regard à la fois compréhensif et interrogatif.
- Te voilà désormais sans vie... Mais tout ira bien, crois-moi. À partir de maintenant, toi et moi allons passer l'éternité ensemble, nous ne formerons plus qu'un... Enchantée, je suis ta Mort.
Un sourire illumine mon visage tandis que lui sourit timidement. Je lui tend la main et sans hésitation aucune, il me la saisit.
Après tant d'années à vagabonder, je ne suis plus seule, enfin.
Commentaires
- Noslam
06/11/2012 à 17:12:17
g peur arèt
- VonDaklage
18/10/2012 à 20:18:17
Droran : L'objectif etait pas vraiment de surprendre pour amener le truc comme surprise mais je retravaillerais sans doute dessus.
Daz : C'est un chapitre pour l'instant, j'vais continuer sur ce thème t'inquiète - Daz
18/10/2012 à 16:34:54
Je trouve l'idée intéressante mais dommage que ce ne soit qu'en un chapitre
- Droran
18/10/2012 à 14:25:00
Raté, on devine le truc avant la moitié du paragraphe