Note de la fic : Non notée

Préjugés aux feux


Par : Redfl0
Genre : Action, Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 29/12/2012 à 16:27:31 par Redfl0

Les mains dans les poches de mon jean bleu marine, je regardai le ciel Britannique qui s’offrait à moi. Ce dernier était gris comme le métal et les nombreux nuages qui passaient dessous avec leur typique lenteur. Cette voute céleste était morne, trop morne pour moi qui adorais me faire chaleureusement toucher par les immatériels rayons du soleil. Ici, la lumière qui éclairait notre monde venait du sud, derrière le gigantesque édifice en métal noir dont les plus hauts étages soutenaient de gigantesques baies vitrées qui prenaient la place des façades basiques. Ce bâtiment était le plus immense à des kilomètres à la ronde. Il dominait le monde d’en haut et surveillait depuis sa hauteur les universités, les collèges, les musées et les habitations d’Oxford. J’étais déjà monté une fois –en des circonstances bien particulières et confidentielles- en haut de ce gratte-ciel. Je me souvenais avoir vu les vieux mais néanmoins solides remparts du château d’Oxford. Grande structure en longueur qui est devenu le plus grand monument de la ville. Une fierté des habitants, après ses grandes et brillantes universités, évidemment.
 
            Je remuai les doigts dans mes poches, cherchant les objets pour lesquels je me trouvai ici à contempler ce paysage urbain bien mélancolique par un temps aussi grisâtre. Des nuages plus foncés et plus grands arrivaient depuis l’Ouest. Il allait bientôt pleuvoir.
 
            J’esquissai un petit sourire réconforté quand je sentis du bout de mes doigts le froid contact du métal. Ce dernier possédait une surface si lisse et douce. J’adorais frotter mes phalanges dessus quand mes mains étaient libres de toute autre activité ou que je m’ennuyais. Ce qui, je dois l’avouer, arrivait bien fréquemment. Malgré mon boulot.
 
            Je tirai l’objet de ma convoitise de ma poche et l’examinai quelques instants. Il s’agissait de mon briquet. Un simple briquet à essence typiquement américain. Celui dont le couvercle s’ouvrait de façon oblique. L’objet était fait d’un métal gris qui s’accordait parfaitement à l’environnement actuel. Je pris de mon autre main la cigarette qui tenait entre mes dents, ouvrit le briquet et tournai la molette une première fois. Seules quelques étincelles volèrent hors de l’objet. J’essayai une deuxième fois, même résultat. Cependant, la troisième fois, les étincelles devinrent une seule et magnifique flamme qui grandit en un instant. Je regardai l’ardent élément, bercé par sa danse. J’aimais le feu. Je prenais beaucoup de plaisir à en allumer un pour voir cette danse que les flammes donnaient en spectacle, encore et encore. Inconsciemment, ce devait être aussi pour ça que j’aimais mon travail.
 
            Je mis le bout de ma cigarette sur le feu ondulant. Le papier blanc qui entourait les tas de produits prit alors feu. Je levai mon pouce, ce qui annula la flamme qui s’évapora instantanément. Je refermai le couvercle du briquet, le rangeai dans ma poche, puis je mis la clope à me bouche et inspirai. La fumée qui s’insinuait dans mes poumons me fit d’abord tousser, puis une sensation de sérénité m’envahit, et je tirai une autre bouchée, encore et encore, n’oubliant pas entre chaque aspiration de souffler la fumée grise dans l’air, formant un minuscule nuage qui montait encore et encore vers le ciel morne, comme si le gris de la fumée partait s’unir avec celui des nuages pour rendre l’atmosphère encore plus mélancolique.
 
            Dix minutes passèrent durant lesquels je regardai d’un air passablement absent le paysage qui s’offrait à moi. Lorsqu’il ne resta rien de mon mégot, je le jetai au sol et terminai les dernières étincelles en écrasant la cigarette de mon pied gauche. Je soufflai un bon coup, puis je pivotai en direction du grand bâtiment où je travaillais. L’entrée était plutôt grande et glorieuse. Une grande façade fait d’une matière noire et à la texture semblable à de la roche. Cependant, à l’œil, on pouvait croire qu’il s’agissait d’ardoise. Au milieu se trouvait deux doubles portes séparées par une sorte de pilier en forme elliptique supporté par une petite base rectangulaire. Il devait faire environ 1 mètre de large pour 1 mètre 50 de longs. Dessus était gravé dans la pierre les initiales « D.A.S.S », et en dessous, en police d’écriture plus petite mais fantaisiste : « Dracomach and Security Service ». J’avançai d’un pas mesuré vers les portes qui s’offraient à ma gauche. Je ne prenais jamais celle de droite, car les portes de l’édifice étaient automatiques, et celles qui se positionnaient à droite étaient bien souventes atteintes de bugs informatiques. Les deux portes aux bordures de métal noir et à la surface en verre se séparèrent en deux lorsque je m’approchai d’elles, puis j’entrai dans le lieu où je devais reprendre mon service.
 
            L’intérieur paraissait très rapidement immense pour ceux qui visitaient pour la première fois l’édifice. La première salle que les visiteurs ou les employés devaient traverser pour davantage s’enfoncer dans cette citadelle de verre et de métal était le hall d’accueil. Une pièce dont la composition reprenait beaucoup des éléments matériels d’un quelconque commissariat des grandes villes des Etats-Unis. Le hall était grand, mais surtout très haut. Quand on levait la tête, le plafond nous paraissait tellement loin. C’est ce qui rendait cette première salle si colossale. Le sol était en pierre blanche où étaient dessinées des sortes de courbes ressemblant à des branches d’un arbre d’une couleur bleu indigo. Le bruit de mes pas résonnait avec un son plutôt attrayant sur ce matériau. Des murs de chaque côté ressortaient la moitié de petites poutres qui rejoignaient le plafond en hauteur et le soutenait par de grands arc boutants. Cette pièce ne semblait pas moderne dans son architecture. Personnellement, j’associai plus ça à de l’architecture de la Rome antique… ou de la Grèce, peut-être. Toujours est-il que l’endroit était beau à regarder, et c’était –je pense- ce qui devait compter le plus pour les auteurs de ce hall.
 
            J’avançai vers le fond de l’accueil où se dressait à présent devant moi deux longues arches en métal avec en leurs centres une grande lampe rouge. Cette dernière était éteinte sur l’une et l’autre des machines. Car oui, il s’agissait de détecteurs de métaux. Entre ces deux portes de sécurité, un petit comptoir en carré était disposé, et un homme se trouvait derrière la surface de bois. C’était Jonathan. Il s’occupait simplement de vérifier que personne ne fraude ou ne trafique les machines. La sentinelle était assise et sirotait tranquillement un café. Lorsqu’il me vit approcher, il me salua d’un signe de la main, et je fis bêtement de même, sans un mot.
 
            Je passai le détecteur de métal à ma gauche, et il sonna. Ce n’était pas vraiment une surprise, mon briquet tenait toujours dans ma poche. Néanmoins, Johnatan ne bougea pas d’un pouce. Je souris pour moi-même. Il commençait à avoir l’habitude avec moi. Les premières fois que ces incidents étaient arrivés, il me fouillait frénétiquement, pensant tomber sur une arme ou une bombe, mais le pauvre ne trouvait jamais rien de plus que le petit bout de métal qui me servait à allumer ma clope du matin. À force, il comprit et me laissa tranquille.
 
            Un jeune homme qui marchait dans le sens contraire du mien passa à côté et se dirigea vers le garde. Le garçon avait des cheveux courts et bruns et portait un simple tee-shirt d’un vert caduc que je trouvais hideux et d’un simple jean d’une couleur tirant davantage sur le noir que le bleu. Cette personne m’étant inconnue, je passai mon chemin sans poser de questions.
 
            Je montai les treize marches qui permettaient d’accéder aux ascenseurs. Il y avait trois ascenseurs, et une porte juste à droite des appareils. C’était les escaliers. Ces derniers, je les empruntais très rarement, car contrairement aux portes d’entrée de tout à l’heure, les ascenseurs étaient très souvent contrôlés.
 
            Alors que je m’apprêtais à appuyer sur le bouton vert pour appeler l’ascenseur, une soudaine idée me vint en tête. Je réfléchis un instant puis me dis que passer dans la salle de musculation ne me ferait aucun mal. De toute façon, je savais très bien que le patron n’ouvrirait son bureau qu’une demi-heure plus tard. Mon retard ne serait donc pas remarqué. Sauf par les membres de mon équipe, mais j’avais foi en leur silence. On était coéquipiers, après tout. Et puis j’avais davantage d’autorité sur eux qu’eux en avaient sur moi. Même si cette façon de penser me dégoutait et me donnait l’image d’un tyran qui abuse de son pouvoir, j’étais content de me sentir en sécurité. Je retirai donc ma main du panneau de commande de l’ascenseur et descendis les marches d’un pas plus pressé. Jonathan me jeta un coup d’œil, sans plus.
 
            Je contournai les escaliers et partis à droite. Juste à côté des marches, il y avait une porte en fer simple que je pris. Je descendis ensuite trois marches, parcourrai quelque mètres dans un étroit réseau en pierre semblable à du béton, puis j’ouvris une seconde porte, elle, plus rouillée et endommagée que la précédente. L’esthétique primait beaucoup moins, car cette zone était restreinte uniquement au personnel du bâtiment.
 
            J’entrai donc dans la salle de musculation. Et accrochai ma veste noire au porte-manteau à ma gauche. Il s’agissait d’une simple pièce au plafond plutôt bas. Seuls deux néons encastrés dans le plafond éclairaient la salle de dix mètres de longs pour cinq de larges. Tout le matériel utile pour aider le corps des salariés de l’édifice à se renforcer était présent ici. Des tapis roulants, des punching-balls, des haltères de différentes tailles, des machines pour muscler les jambes et les abdominaux, et un ring au centre.
 
            Trois personnes se trouvaient déjà dans la pièce. Un maigrichon du nom de Ryan tapait l’un des cinq punching-balls avec une vitesse remarquable malgré une force qui l’était moins. Je ne le saluai pas. Je ne le connaissais quasiment pas. La deuxième personne était un inconnu en débardeur blanc, couché sur une des machines qui servaient à développer les muscles des cuisses. Cela devait déjà bien faire une demi-heure qu’il était ici, car il transpirait abondamment et d’autres appareils tout proches étaient allumés. Le troisième homme était sur le ring. Il enfilait doucement des gants de boxes bleus puis récupéra un casque de même couleur au coin du terrain. Sa peau très sombre qui se reflétait à la lumière du néon posté au-dessus de lui me permit aisément de le reconnaitre. C’était Marduk. Un très bon ami à moi et un excellent camarade d’entrainement. Marduk avait pratiqué pendant deux ans de la boxe anglaise et s’était découvert un grand talent pour ce sport, mais il s’est arrêté rapidement car le club dans lequel il s’entrainait aux Etats-Unis n’avait pas les moyens pour continuer à exister. Marduk s’installa donc à Oxford. Cela faisait maintenant cinq ans qu’il opérait pour le D.A.S.S. Je le connais depuis son premier jour ici.
 
            L’homme à la peau sombre tourna sa tête grosse et ronde vers moi. Il portait de nombreuses cicatrices au visage. Marduk m’avait raconté qu’il avait été agressé à l’arme blanche. Il avait réussi à assommer son agresseur, mais ce dernier lui avait bien amoché le visage de son côté. L’ancien boxeur gardait ces traces pour montrer sa résistance et le danger qu’il pouvait représenter à quiconque osait le menacer. Ses cernes au-dessous de ses yeux trahirent sa fatigue. Un sourire s’étira sur ses lèvres lorsqu’il devina qui j’étais.
 
-Eh ! Richard ! Quelle bonne surprise de te voir ici alors qu’il est à peine 7 heures. Tu ne dois pas travailler en ce moment ?
-Tu me connais. Répondis-je avec un sourire et en levant les bras. La ponctualité n’est pas vraiment mon point fort. Et puis, le commandant Sty n’arrive pas tout de suite.
-Toi ! Exclama l’homme. Toi ! Tu tiens vraiment à perdre ton poste ma parole !
 
            Je rigolai et montai sur le ring, aidé par la main bienveillante de Marduk qui me hissa aux travers des cordes. Une fois totalement debout, nous nous serrâmes l’un l’autre. Nous fîmes d’amicales tapes dans le dos en gardant nos mains gauche serrées contre nos poitrines. Une fois ceci fait, nous reculâmes l’un de l’autre, avec sourire.
 
-Ça tombe bien de toute manière. J’avais réellement besoin de botter le cul à quelqu’un !
-Eh bien ! Exclamai-je, je suis ton homme.
-Je ne pouvais rêver de mieux.
 
            Marduk s’éloigna vers l’un des angles du terrain, prit deux gants de boxes et un casque de couleur rouge et me les lança. Je rattrapai le casque et un des gants, mais l’autre tomba par terre. Alors que je me baissais pour le ramasser et que j’enfilais mon équipement, Marduk déclara :
 
-Ça fait maintenant deux jours que j’attends ce putain d’électricien pour qu’il installe les câbles de la chambre de Jenny. La pauvre commence terriblement à s’impatienter. Elle n’arrête pas de me hurler qu’elle était bien avec son ancienne chambre.
-Peut être qu’elle avait raison. Observai-je en tirant le gant de ma main gauche plus profondément.
-Peut-être, mais ces travaux me tiennent énormément à cœur. Avoua Marduk. Il faut que je les fasse. Ce sera un endroit merveilleux pour Jenny après. Je le sais.
-Si tu crois que ton choix est le meilleur, alors je n’ai rien à dire. Tu es un homme de valeur, je sais que tu feras au mieux pour ta fille.
 
            L’homme noir sourit, et je répondis avec un clin d’œil.
 
-Merci, Richard.
 
            Je frappai la paume de ma main avec mon gant puis je m’avançai au centre du ring. Marduk fit de même. Je levai mes poings à hauteur de mon visage et attendis que mon ami donne le signal pour commencer.
 
-C’est parti ! Tonna-il.
 
            Je fus le premier à donner les coups. J’étendis mon bras gauche et mon poing ne percuta malheureusement que les gants de mon adversaire qui s’était mis en garde. La réplique de Marduk fut immédiate. Il repoussa mon bras attaquant sur le côté et contre-attaqua. Je me courbai sur la gauche et esquiva son offensive. Je me décalai de quelque pas sur ma droite et tentai à mon tour de toucher mon adversaire par un crochet du gauche. Marduk se baissa et visa mon ventre, mais je bondis en arrière et évita son coup.
 
            Nous nous remîmes en place, l’un face à l’autre et nous continuâmes le duel. Je frappai une série de coup de poings gauche et droit, mais Marduk se mit en garde et para ainsi tous mes assauts. Agacé, je frappai au ventre. Mon adversaire recula de quelques pas et perdit sa garde. Je profitai de cet instant et empiéta sur lui. Je le touchai deux fois au visage puis je reculai avant de me prendre à mon tour un coup.
 
            Le combat se prolongea pendant ce que j’aurais identifié de plus ou moins cinq minutes. Marduk avait réussi à me toucher trois fois. Une au visage et deux au niveau du ventre. Quant à moi, je n’avais pas réussi à le ravoir suite à mes deux réussites à la tête. Mon adversaire était un homme très vif et fort. Il n’était pas simple à dominer.
 
            J’esquivai un direct qui m’aurait sûrement déstabilisé pendant une ou deux secondes puis je me fendis sur ma gauche et attaquai la hanche adverse. Marduk para et souhaita me mettre un uppercut qui fut arrêté par mes deux gants que j’avais positionné juste en dessous de mon menton. Nous reculâmes tous les deux, haletants. Des fines gouttes de sueur rampaient le long de mon front et longeaient mon nez. Je remarquai du coin de l’œil que le gringalet de tout à l’heure avait quitté son punching-ball pour nous regarder combattre, moi et Marduk. Le second individu continuait à s’entrainer de son côté, étranger au reste du monde qui l’entourait.
 
-T’as eu des infos supplémentaires sur l’affaire de Prague ? S’enquit Marduk qui essuyait la sueur sur son front d’un revers du gant.
-La menace semble avoir totalement disparue. Cependant, la D.A.S.S de l’Europe de l’Est pense que certains ont réussi à fuir la ville avant qu’ils ne se rendent.
-Tout s’est bien fini ?
-Très mal. Rétorquai-je. Vingt hommes d’une escouade de l’armée sont morts. Trente policiers ont succombé et un nombre encore inconnu de civils ont soit trépassés, soit disparus.
-Bordel… Maugréa mon équipier. Ce dernier baissa les bras et les laissa pendre le long de son corps. Je compris que l’intention de se battre avait disparu en lui et je retirai mes gants. Je crispai mon poing. Moi aussi, ces chiffres m’atterraient. J’aurais aimé être envoyé à Prague pour prêter main forte, mais la branche de la D.A.S.S qui s’occupe de la partie Est de l’Europe avait préféré intervenir, considérant que la république Tchèque appartenait à la juridiction de l’Est du continent. La place de ce pays au centre de l’Europe n’avait évidemment en rien aidé la sélection du groupe qui allait intervenir sur ces terres.
 
            La seule porte de la pièce se mit alors à grincer. Un son que je détestais énormément et qui me donnait des frissons, comme si on grattait un tableau avec des ongles. Etant dos à l’entrée, je me retournai naturellement et la personne qui venait d’entrer se dirigea vers moi aussitôt. Son visage était presque rouge et je voyais bien qu’il était en colère.
 
-Bon sang, capitaine ! Je vous ai cherché partout ! Vous devriez être avec nous en ce moment, et Sty est venu nous prévenir d’une urgence. Inutile de vous dire qu’il se demande où vous êtes passé et qu’il risque de vous passer un savon ?
-Excuse-moi, Derreck, je sais que j’ai un peu de retard, mais il fallait que je vienne ici…
 
            Je réfléchis une seconde à la suite de ma phrase. Une fois trouvée une bonne excuse, je continuai à parler tout en cachant la vérité.
 
-… Pour récupérer mon briquet. Il m’avait glissé des poches l’autre jour. Tu sais à quel point il tient pour moi.
-Ouais, c’est ça. Railla Derreck. Et donc Marduk vous a lancé un défi. Et si vous gagniez le combat, il vous rendait le briquet je suppose ? –Il ricana, ce qui fit tourner tous les regards vers lui- Ne me faites pas rire !
 
            Un petit silence s’immisça dans la salle, puis Derreck reprit.
 
-Bon, enfin bref. Capitaine, le commandant demande à vous voir immédiatement. Vous lui sortirez votre excuse vous-même.
-Bien sûr, Derreck. Lâchai-je sèchement.
 
            L’homme pesta, maugréa deux trois mots injurieux puis s’en alla en laissant la porte ouverte. Lorsque ses pas furent assez loin pour que je puisse être tranquille, je soupirai.
 
-Tu devrais te dépêcher. Conseilla Marduk qui s’était tut durant toute la conversation.
-Ouais… Je devrais.
 
            D’un vif geste je passai par-dessus les cordes, récupérai ma veste puis retournai dans le hall, en direction des bureaux où je travaillais.


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