J'étais dans l'Open space quand je fus interpellé par un de mes collègues. Il me confia un inconnu et me chargea de le guider dans les locaux à une destination précise.
Cette personne ne pouvait-elle se débrouiller seule ?

Je sortis un calepin de ma poche afin de lui montrer le chemin à emprunter. Voyons cela:
La destination est repérée par une abscisse et une ordonnée, soit le couple de coordonnées (A,E)... hum hum... C'est vrai que les ascenseurs peuvent monter/descendre, mais aussi: se déplacer de droite-à-gauche et vice-versa...

Ça promettait d'être plus compliqué que prévu, je m'engouffrai dans l'ascenseur avec l'inconnu, et appuyai sur un bouton au hasard. Un étage en sous-sol on dirait puisque la cage se mit à descendre.

Je dévisageai alors l'inconnu dans la glace de l'ascenseur... C'était Alizia, une amie de lycée... Je la reconnus, et elle me sourit.
- Tu n'as pas changé Théo... Tu fais toujours aussi jeune, me glissa-t-elle.
Je lui rendis un regard blasé pour toute réponse, contemplant mon propre reflet dans la glace.

L'ascenseur se mit à avancer dans la pénombre, je jetai un regard à l'extérieur: On était sur la ligne C du RER direction Pont-de-Rungis ou Bibliothèque François Mitterrand...

Lorsque nous sortîmes de l'ascenseur, nous nous sommes retrouvés en pleine campagne.
Mon amie exulta en entendant le meuglement des vaches et le bêlement des chèvres... C'était les vaches qu'elle cherchait et nous étions arrivés à bonne destination.

Je l'accompagnai jusqu'à l'enclos de vaches... Alors qu'elle contemplait les bêtes, je lui balançai une phrase obscène, puis m'éloigna d'elle, la laissant seule, sans réaction.

...

Je vivais une idylle avec une fille que j'adorais. Elle était chocolat au lait et son père me détestait.

Nous marchions main dans la main, quand soudain son paternel fou de jalousie se lança à ma poursuite.
C'était un individu de la pire espèce, un xénomorphe plus précisément :

[c][/c]

Je zigzaguai entre les immeubles avec ma copine, changeant régulièrement de direction, mais notre poursuivant nous rattrapait sans mal.
Nous finîmes par nous réfugier dans l'enceinte d'un immeuble désaffecté. Je la serrais dans mes bras, nous étions cachés sous un bureau, mais je pouvais voir son père descendre le long des immenses fenêtres sans tain, et entendre les cliquetis de ses griffes sur la paroi de l'immeuble...

...

J'étais avec ma famille : Mes parents et ma petite sœur et nous rentrions chez nous...
Nous étions dans un aéroport et je ne parvenais pas à les suivre dans l'immense foule humaine...
Lorsque je parvins à les rattraper, nous étions dans la section VIP des pistes d'atterrissage... Des tapis rouges à velours s'étalaient sous les fuselages des avions, et les barrières à corde VIP formaient un labyrinthe dont je réussis à m'extirper sans peine.
Je grimpai sur l'extrémité d'un avion noir, me retrouvant sur le toit. La coque de l'avion était très étroite et je finis par perdre équilibre, me retrouvant agrippé sur le rebord de celle-ci.
Je réussis à me hisser et à me retrouver de nouveau sur le toit.
A l'autre extrémité de l'appareil, je finis par me trouver devant une trappe qui était un accès à l'intérieur de l'avion. Mais un abruti était posté juste en-dessous, me bloquant le passage, les yeux rivés sur son portable...
Je réussis à le dégager et à m'introduire dans l'avion.
Plutôt irrité par les évènements, je demandai où se situaient les cabines des passagers en ouvrant une autre trappe sur le sol. Un tigre était enfermé juste en-dessous...
Plusieurs passagers vinrent me prêter main forte pour refermer la trappe, mais celle-ci était de mauvaise facture, le tigre tentait de nous mordre à travers les fins barreaux en plastique.
Il réussit à s'échapper, mais je parvins à le chevaucher et à le maîtriser en coinçant sa tête sous le barreau d'une passerelle. Un répis de courte durée. Lorsque je lâchai le tigre pour prendre la fuite, il s'était libéré.
Le tigre dévora un type en premier : Le garçon au téléphone, qui s'était sacrifié pour laisser un temps de fuite aux autres passagers. Puis enfin, ce fut mon tour.
...
Je finis sur mon canapé devant le multijoueur d'Halo Reach. La mission consistait à parcourir une carte, à toute vitesse, en défonçant les obstacles. A chaque changement de zone, l'armure du personnage changeait, s'adaptant à l'environnement.
La dernière zone comportait une immense pyramide de fruits à franchir.
Mon armure finale était « Speed Rush », la vue de mon personnage passa à la troisième personne lorsqu'il s'élança à travers l'immense barrage, éparpillant tous les fruits sur son passage.

Game Over.