Note de la fic :
Publié le 15/04/2009 à 14:10:55 par Kinroi
Chapitre 2 : Cortège macabre...
Mon corps se remettait petit a petit de cette difficile épreuve. Je n'en garderais qu'une cicatrice au milieu de la poitrine. Et son coeur a elle. On appelle ça l'Amour fusionnel. Cela me faisait sourrire. A défaut de pleurer. Je n'avais pas versé une larme lorsqu'on m'a dit qu'elle était morte. Mon Coeur s'était arrété peu de temps après qu'on lui ait transplanté. Quant au Bébé... J'avais absolument tout perdu. Au détour d'un virage.
Une semaine avait passé. J'étais enfin sorti de l'Hopital. Malheuresement pour moi, ma sortie coincidait a l'enterrement d'Inaya. Je crois que je me souviendrais toujours de ce putain de jour. Il pleuvait. Le long cortège funèraire avait avancé en silence. Seul le bruit de l'eau frappant les parapluies troublait un silence de cathédrale. Le Cerceuil était devant moi. Mais je ne pleurais toujours pas. Lorsque la mise en terre approcha, je regardais autour de moi. Beaucoup de gens étaient présents. Ses parents, mes Grands-parents, beaucoup de camarades de cours, certains profs ( Je comptais parmis eux mon cher prof de math, qui se voyait amputé d'une demi-heure de ma présence en fin de journée.. ), et de la famille que je ne connaissais pas. Puis, en plissant un peu les yeux, j'apercu un homme accoudéa un sapin non loin. Il observait la scène avec un petit sourire en coin.
Nefer. Mon sang ne fit qu'un tour. Je quittais le plus discrètement possible la procession et m'approchait de cet effroyable...
- Fils de putain, lui fis-je, une fois a portée de voix.
- Si tu savais ce qu'ils ont fait de ta mère une fois morte, je pense que tu n'utiliserais plus cette insul...
Le coup était parti plus vite que l'esprit n'avait réfléchi. Une mandale au coin des lèvres. Il perdit l'équilibre et chuta lourdement au sol. Je m'attendais au retour de baton. Il n'en fut rien. Il se releva et garda la mème sourire en coin.
- C'est bon, tu es calmé ? Tu pourrais me frapper autant que ta rage te le permettrait, tu ne récupérerais pas Inaya. Par contre, tu pourrais te briser le poing a force.
- Ta gueule, c'est toi qui m'a foutu dans cette merde, alors tu va tout faire revenir comme avant.
Il se réappuya contre l'arbre
- C'est vrai que si j'étais gentil, je le ferais et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
- Mais ?
- Mais nous ne sommes pas dans le meilleur des mondes. Et je ne suis pas gentil. Alors je te fais une promesse. Puisque tu tiens a elle tant que cela, je ferais en sorte que vous retrouviez la vie que vous auriez du avoir. Je n'ai qu'une seule et unique parole.
- Et maintenant ?
- Maintenant, suis-moi.
Je haissais ce type. Mais il fallait que je lui obeisse. Je suppose que les promesses de gens comme ça ne peuvent qu'etre tenues. Pendant que je réfléchissais, nous allames deux allées plus loin que le lieu de mise en terre. Et je vis ce que jamais je n'aurais imaginé voir. Une créature, de taille humain plongeait dans le sol, sans abimer ce dernier et ressortait avec des cadavres de gens entérrés la. Des morceaux étaient étalés un peu partout sur l'allée. Hommes, femmes, enfants, de touts ages avaient été dévorés. Enfin, leurs cadavres plutot.
- Qu'es-ce que ?
- C'est un Charognard. Démon mineur de type 1. Il se nourrit des cadavres des gens. Il y'en a beaucoup dans les cimetières mais généralement, ils ne mangent jamais de jour. Souvent la nuit et des familles qui n'ont plus de descendances. Cela est particulièrement vorace. Occupes-t'en.
- Et comment ?
- Un Gardien est seul juge. A toi de voir.
Je pris alors mon courage a deux mains et m'approchait du charognard. Ce dernier venait de s'asseoir sur une tombe et dévorait un nourrisson mort-né. J'eut un haut le coeur mais j'engageais la négociation. Pourquoi ? Simplement que savoir ce qu'est la mort ne pousse pas a le faire aux autres. De plus, je n'étais pas armé. Et j'avais autre chose en tète. Il fallait que je retourne a l'enterrement avant que l'on ne s'aperceve que je manquais a l'appel.
- Excusez-moi, es-ce que vous pourriez arreter de faire cela ?
Le monstre se retourna alors vers moi. Ses trois gros yeux me dévisagèrent de haut en bas. Les miens firent la meme chose. En fait, il mesurait bien deux mètres. Ce qu'on pouvait appeller se peau était en fait des écailles, couleur marron-gris. Il était pourvu de deux bras et des mains a cinq doigts. Enfin Six, si on comptait l'énorme griffe que je supposais tranchante comme un rasoir. Je remarquais qu'il portait un pantalon en toile sombre. Sa tète était plutot fine et allongé et je pouvait apercevoir d'enormes canines qui broyait ce qui semblait etre le crane du bébé.
- Qui es-tu donc, petit humain, pour t'opposer a Ferik d'Iy ? Tu n'es pas un Gardien. Sinon, tu m'aurais déjà attaqué.
- ... Disons que je suis récemment nommé Gardien.
Il pencha sa tète sur le coté et apercu Nefer. Il émit un grognement a son encontre.
- Tu enroles des Gamins maintenant ? Le Dernier que tu as envoyé trone encore dans mon Salon. Enfin, ce qu'il reste de sa tète, plaisanta-t-il.
Je faisais moins le fier. Ce n'était pas une saloperie mineure. Nefer m'avait mentit. Mais je commencais a avoir l'habitude. Je me reculais d'un pas. Il replongea a nouveau son regard sur moi.
- Mais dis-moi petit, que fais-tu dans ce cimetière. Tu enterres quelqu'un ?, demanda-t-il avant de renifler les alentours. Hum, enfin de la chair fraiche, j'en ai marre des Vers. C'est croquant, mais fade.
Il allait bouffer Inaya. Ce gros enfoiré de Démon de mon cul allait bouffer mon Coeur. Au sens propre, comme au figuré. Je me retournais vers Nefer. Il souriait toujours autant. Si seulement j'avais été plus méfiant. Il me fit un petit signe de la main et disparut progressivement. J'entendis le bien nommer Ferik jeter la carcasse qu'il était en train de desosser. Et plonger dans le sol. Merde. Je me mis a sprinter comme un dératé pour essayer d'atteindre le cotège avant lui. La pluie se faisait lourde. Et courir en costume, ce n'est pas facile non plus. Je déboulais dans l'allée. Le cerceuil était toujours dehors. Personne autour. Mis a part mon Grand-père qui semblait ailleurs. Je l'attrapais par l'épaule :
- Il faut partir vite !
- Et pourquoi donc ? Trop de sentiments montent en toi ? Tu ne te penses pas capable de faire face a cette épreuve.
- Euh... Oui, c'est vrai, je suis trop triste et je n'ai pas envide de pleurer devant tout le monde. Allez on file.
- Je ne parlais pas de celle-la.
Il désigna d'un simple mouvement de la Tète Ferik, qui tel, un requin, laissait juste dépasser son dos du sol. Je sentis alors mon grand père passer dans mon dos et venir se placer a ma gauche.
- Ce démon l'a a bouffé le corps de ton père alors que celui-ci agonisait sur les Criques de l'Enfer. Je lui avais dis ne pas y aller. Et voila ou nous en sommes. Un Gardien néophyte meme pas entrainé et un Vieillard trop juste physiquement face a l'un des démons les plus véloces. J'espere que tu es pret. Et que tu aimes Inaya comme tu ne l'a jamais aimé. Parce que c'est pour elle que nous allons souffrir...
Je fis alors front au Démon. La pluie tombait toujours. Et j'esperais bien y faire tomber sa tète a lui aussi. Ainsi, il avait dévoré mon père. Je sentit alors un drole de sentiments m'envahir. Je tournait la tète vers mon grand père et remarqua que ce dernier avait les yeux qui viraient au Rouge..
Mon corps se remettait petit a petit de cette difficile épreuve. Je n'en garderais qu'une cicatrice au milieu de la poitrine. Et son coeur a elle. On appelle ça l'Amour fusionnel. Cela me faisait sourrire. A défaut de pleurer. Je n'avais pas versé une larme lorsqu'on m'a dit qu'elle était morte. Mon Coeur s'était arrété peu de temps après qu'on lui ait transplanté. Quant au Bébé... J'avais absolument tout perdu. Au détour d'un virage.
Une semaine avait passé. J'étais enfin sorti de l'Hopital. Malheuresement pour moi, ma sortie coincidait a l'enterrement d'Inaya. Je crois que je me souviendrais toujours de ce putain de jour. Il pleuvait. Le long cortège funèraire avait avancé en silence. Seul le bruit de l'eau frappant les parapluies troublait un silence de cathédrale. Le Cerceuil était devant moi. Mais je ne pleurais toujours pas. Lorsque la mise en terre approcha, je regardais autour de moi. Beaucoup de gens étaient présents. Ses parents, mes Grands-parents, beaucoup de camarades de cours, certains profs ( Je comptais parmis eux mon cher prof de math, qui se voyait amputé d'une demi-heure de ma présence en fin de journée.. ), et de la famille que je ne connaissais pas. Puis, en plissant un peu les yeux, j'apercu un homme accoudéa un sapin non loin. Il observait la scène avec un petit sourire en coin.
Nefer. Mon sang ne fit qu'un tour. Je quittais le plus discrètement possible la procession et m'approchait de cet effroyable...
- Fils de putain, lui fis-je, une fois a portée de voix.
- Si tu savais ce qu'ils ont fait de ta mère une fois morte, je pense que tu n'utiliserais plus cette insul...
Le coup était parti plus vite que l'esprit n'avait réfléchi. Une mandale au coin des lèvres. Il perdit l'équilibre et chuta lourdement au sol. Je m'attendais au retour de baton. Il n'en fut rien. Il se releva et garda la mème sourire en coin.
- C'est bon, tu es calmé ? Tu pourrais me frapper autant que ta rage te le permettrait, tu ne récupérerais pas Inaya. Par contre, tu pourrais te briser le poing a force.
- Ta gueule, c'est toi qui m'a foutu dans cette merde, alors tu va tout faire revenir comme avant.
Il se réappuya contre l'arbre
- C'est vrai que si j'étais gentil, je le ferais et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
- Mais ?
- Mais nous ne sommes pas dans le meilleur des mondes. Et je ne suis pas gentil. Alors je te fais une promesse. Puisque tu tiens a elle tant que cela, je ferais en sorte que vous retrouviez la vie que vous auriez du avoir. Je n'ai qu'une seule et unique parole.
- Et maintenant ?
- Maintenant, suis-moi.
Je haissais ce type. Mais il fallait que je lui obeisse. Je suppose que les promesses de gens comme ça ne peuvent qu'etre tenues. Pendant que je réfléchissais, nous allames deux allées plus loin que le lieu de mise en terre. Et je vis ce que jamais je n'aurais imaginé voir. Une créature, de taille humain plongeait dans le sol, sans abimer ce dernier et ressortait avec des cadavres de gens entérrés la. Des morceaux étaient étalés un peu partout sur l'allée. Hommes, femmes, enfants, de touts ages avaient été dévorés. Enfin, leurs cadavres plutot.
- Qu'es-ce que ?
- C'est un Charognard. Démon mineur de type 1. Il se nourrit des cadavres des gens. Il y'en a beaucoup dans les cimetières mais généralement, ils ne mangent jamais de jour. Souvent la nuit et des familles qui n'ont plus de descendances. Cela est particulièrement vorace. Occupes-t'en.
- Et comment ?
- Un Gardien est seul juge. A toi de voir.
Je pris alors mon courage a deux mains et m'approchait du charognard. Ce dernier venait de s'asseoir sur une tombe et dévorait un nourrisson mort-né. J'eut un haut le coeur mais j'engageais la négociation. Pourquoi ? Simplement que savoir ce qu'est la mort ne pousse pas a le faire aux autres. De plus, je n'étais pas armé. Et j'avais autre chose en tète. Il fallait que je retourne a l'enterrement avant que l'on ne s'aperceve que je manquais a l'appel.
- Excusez-moi, es-ce que vous pourriez arreter de faire cela ?
Le monstre se retourna alors vers moi. Ses trois gros yeux me dévisagèrent de haut en bas. Les miens firent la meme chose. En fait, il mesurait bien deux mètres. Ce qu'on pouvait appeller se peau était en fait des écailles, couleur marron-gris. Il était pourvu de deux bras et des mains a cinq doigts. Enfin Six, si on comptait l'énorme griffe que je supposais tranchante comme un rasoir. Je remarquais qu'il portait un pantalon en toile sombre. Sa tète était plutot fine et allongé et je pouvait apercevoir d'enormes canines qui broyait ce qui semblait etre le crane du bébé.
- Qui es-tu donc, petit humain, pour t'opposer a Ferik d'Iy ? Tu n'es pas un Gardien. Sinon, tu m'aurais déjà attaqué.
- ... Disons que je suis récemment nommé Gardien.
Il pencha sa tète sur le coté et apercu Nefer. Il émit un grognement a son encontre.
- Tu enroles des Gamins maintenant ? Le Dernier que tu as envoyé trone encore dans mon Salon. Enfin, ce qu'il reste de sa tète, plaisanta-t-il.
Je faisais moins le fier. Ce n'était pas une saloperie mineure. Nefer m'avait mentit. Mais je commencais a avoir l'habitude. Je me reculais d'un pas. Il replongea a nouveau son regard sur moi.
- Mais dis-moi petit, que fais-tu dans ce cimetière. Tu enterres quelqu'un ?, demanda-t-il avant de renifler les alentours. Hum, enfin de la chair fraiche, j'en ai marre des Vers. C'est croquant, mais fade.
Il allait bouffer Inaya. Ce gros enfoiré de Démon de mon cul allait bouffer mon Coeur. Au sens propre, comme au figuré. Je me retournais vers Nefer. Il souriait toujours autant. Si seulement j'avais été plus méfiant. Il me fit un petit signe de la main et disparut progressivement. J'entendis le bien nommer Ferik jeter la carcasse qu'il était en train de desosser. Et plonger dans le sol. Merde. Je me mis a sprinter comme un dératé pour essayer d'atteindre le cotège avant lui. La pluie se faisait lourde. Et courir en costume, ce n'est pas facile non plus. Je déboulais dans l'allée. Le cerceuil était toujours dehors. Personne autour. Mis a part mon Grand-père qui semblait ailleurs. Je l'attrapais par l'épaule :
- Il faut partir vite !
- Et pourquoi donc ? Trop de sentiments montent en toi ? Tu ne te penses pas capable de faire face a cette épreuve.
- Euh... Oui, c'est vrai, je suis trop triste et je n'ai pas envide de pleurer devant tout le monde. Allez on file.
- Je ne parlais pas de celle-la.
Il désigna d'un simple mouvement de la Tète Ferik, qui tel, un requin, laissait juste dépasser son dos du sol. Je sentis alors mon grand père passer dans mon dos et venir se placer a ma gauche.
- Ce démon l'a a bouffé le corps de ton père alors que celui-ci agonisait sur les Criques de l'Enfer. Je lui avais dis ne pas y aller. Et voila ou nous en sommes. Un Gardien néophyte meme pas entrainé et un Vieillard trop juste physiquement face a l'un des démons les plus véloces. J'espere que tu es pret. Et que tu aimes Inaya comme tu ne l'a jamais aimé. Parce que c'est pour elle que nous allons souffrir...
Je fis alors front au Démon. La pluie tombait toujours. Et j'esperais bien y faire tomber sa tète a lui aussi. Ainsi, il avait dévoré mon père. Je sentit alors un drole de sentiments m'envahir. Je tournait la tète vers mon grand père et remarqua que ce dernier avait les yeux qui viraient au Rouge..
Commentaires
- bouffon34
15/04/2009 à 18:50:17
"Et soudain, il poussa un immense hurlement...
Il fit un gros caca et se transforma en super-sayen
Sweet !!!