Note de la fic :
Publié le 13/12/2012 à 20:26:17 par VonDaklage
[2/3]
Toujours en y réfléchissant, je rentre à l'intérieur du Bellagio, y'a pas à dire, c'est vraiment un magnifique endroit. Des statues de pierre représentant des femmes à demi-nues étaient au centre d'un piédestal, cernées par un cercle de fleurs blanches. L'or et le rouge sont les couleurs prédominantes de l'hôtel, cela dégage une aura de richesse et de luxure. Alors que j'arrive à la réception, je peux voir le réceptioniste me regarder d'un oeil douteux, tête de con.
- Je peux vous aider ? dit-il en
affichant un sourire des plus hypocrites.
- Euh oui, j'aimerais que vous préveniez Mademoiselle Eva, que je suis la, s'il-vous-plaît.
- Mademoiselle Eva ? Quel chambre ?
- 412, je crois.
Le réceptionniste semblait surpris avant de feindre de chercher sur son ordinateur.
- Désolé, cette suite est vide monsieur.
- Regardez à nouveau s'il vous plaît, dis-je en insistant.
- Si je vous le dis, maintenant monsieur, si vous avez fini, je vous invite à quitter l'hôtel, dit-il en gardant ce sourire forcé.
Il fait alors signe à un des gorilles de la sécurité, qui s'approche de nous et s'arrête à côté de moi.
- Monsieur, si vous voulez bien me suivre, dit l'agent de sécurité.
Un regard haineux envers le réceptionniste, si les yeux pouvaient blessés, il serait crucifié tel le Christ en ce moment même. Je tourne les talons, accompagné par l'imposant garde, vers la sortie, lorsqu'une voix nous interpelle.
- Attendez, c'est bon...
Je me retourne et vois Eva, sourire aux lèvres et lunettes sur le nez.
- Je le connais, dit la belle blonde.
Le gorille repart à son poste alors que l'hôtellier semble gêné.
- Ah, Mademoiselle Winters, je croyais que c'etait encore un indésirable, au vu de sa tenue...
Eva m'attrape alors par le bras et me traîne avec elle vers l'ascenseur, le laissant parler tout seul. Elle sourit, semble de bonne humeur et appuie sur le bouton de l'ascenseur, les portes s'ouvrent. Au moment où elles se ferment, elle me plaque contre un mur et m'embrasse fougueusement.
Elle me prend à partie dans les toilettes des femmes, il n'y a personne. Je sors un sachet de ma poche, une poudre blanche le remplit. J'abaisse le siège des toilettes et m'assoit dessus, tandis qu'elle se met sur moi en passant sa langue dans ma bouche. Je sors mon portefeuille et prend ma carte bancaire. Je verse la cocaïne sur le portefeuille et la sépare en deux rails distincts. Je la porte au nez de ma compagne qui sniffe la poudre d'un trait, avant de se mettre à renifler et tapoter ses narines. J'inhale alors mon rail et sens mon corps trembler et l'excitation me gagner. Je plaque ensuite la blonde contre la porte des toilettes avant de placer la main dans son entrejambe pendant que nous échangions notre salive...
Alcool, drogue, jeux et plaisir de la chair, Las Vegas porte bien son nom de cité du vice ; capable de transformer n'importe qui en le plus immobde des pêcheurs. Je la repousse après quelques secondes et la contemple. Une grande blonde aux yeux bleux, vêtu d'un tailleur pourpre et d'une jupe du même rouge, perchée sur des talons noirs. Une pochette en cuir accordée à sa tenue dans la main et des bijoux en or accrochés autour de son cou et des bagues en or ornées de diamants. Elle était au couleur de l'hôtel, elle était belle, tentante comme Eve, mais je ne pouvais pas me permettre de céder, pas encore.
- Je peux pas... dis-je d'un air gêné.
Elle me regarde avec un sourire confiant et passe la main dans ses cheveux.
- Je le sais, mais disons que c'est un remerciement pour être revenu vivant.
Elle ne ressemble en rien à la débauchée avec laquelle j'ai passée la nuit, du moins une partie.
- D'ailleurs, je ne me souviens pas vraiment de ce qu'il s'est passé hier... Comme tu le sais, c'est pas dans. mes habitudes de boire et encore moins de me droguer... Je voudrais pas avoir l'air d'un goujat, mais comment on s'est rencontrés ?
Un sourire pour seul réponse et elle se glisse entre les deux portes de l'ascenseur, me faisant signe de la suivre. Un petit couloir avec seulement deux extrémités, elle ouvre la porte de droite et la laisse ouverte pour moi. Je prends mon temps et ouvre la porte, je n'aurais jamais cru voir quelque chose de comparable. Le salon était un étalage de richesse, une table en ébène, sur laquelle étaient posés quelques bibelots en crystal, un canapé en cuir noir face à une table basse en verre. Un autre canapé noir faisait face à la baie vitrée, donnant sur tout Las Vegas. Je visite et m'émerveille comme un enfant devant la grandeur de cette suite et cette étalage de richesse.
- Va prendre une douche, je t'ai commandé une tenue propre, t'as un mariage après non ?
Elle me sortit de mes pensées et son regard était posé sur moi.
- Ah oui, merci mais, pour hier... ? demandais-je hésitant.
- On en parlera lorsque tu sera présentable.
Elle s'approche de moi, me retourne et m'attrape par les épaules, avant de me pousser dans la salle de bain et de fermer la porte. Mon regard se pose inévitablement sur le miroir. Je me vois dans un état lamentable, un lendemain de débauche ambulant. Vêtu d'une chemise noire et d'un jean brut, couvert de terre. Mes yeux verts sont cernés, sur ma cornée serpente des traits rouges, signe des excès d'hier. Mes cheveux blonds applatis sur mon crâne et brunis par la terre. Je jette un regard à mes mains, de la terre sous les doigts et des traces de sang dans le creux. Crasseux de la tête aux pieds. Je me déshabille, laisse mes habits sur le sol, pose ma montre sur le lavabo et me contemple dans cette surface réfléchissante, avant que mes yeux ne se posent sur ma blessure. Je passe ma main sur le pansement et me tapotte le ventre, je suis vraiment mince, je devrais songer à me mettre au sport... Je me décide finalement à entrer dans la douche après avoir repoussé la porte en verre. Je tourne les poignées du robinet et l'eau se met alors à goutter du pommeau de douche. Chaque jet d'eau me fait me sentir un peu mieux, la chaleur efface légèrement la fatigue et détend mes muscles. Je ramasse un produit posé dans un coin et en verse dans mes mains pour me masser le corps avec. Une délivrance aromatisée à la framboise, un soulagement. Après quinze minutes, je suis propre et me décide de sortir de la douche. Je prend une serviette et m'essuie le corps avec, avant de me l'enrouler autour de la taille et de sortir timidement de la salle d'eau. Elle m'attend sur le canapé et se lève pour venir à ma rencontre avec un regard lubrique et un sourire charmeur, mon coeur bat. Instinctivement, je sers la serviette à mesure qu'elle s'approche. Une fois devant moi, elle me regarde de haut en bas avant de passer ses mains dans mes cheveux afin de me coiffer. Elle tourne les talons et marche en direction de sa chambre.
- Suis-moi.
Je lui obéis et constate des habits sous film plastique posés sur son lit.
- C'est pour toi, habille-toi.
Elle me lance les trois paquets et je les rattrape à la volée. Elle me regarde, semblant attendre quelque chose.
- Il y a un problème ? demandai-je
- C'est à moi de te dire ca, tu peux te changer devant moi tu sais, j'ai déjà vu tout ce qu'il y avait à voir... dit-elle d'une voix suave accompagné d'un sourire en coin.
Je suis gêné et elle le sait, un large sourire éclaire son visage, laissant apercevoir sa parfaite dentition. Elle passe dans mon dos et me tape les fesses.
- C'est bon, j'te taquine, j'aurais du m'attendre au fait que tu sois aussi coincé...
Elle ferme la porte après son passage. J'ouvre le premier paquet, une chemise noire que je met rapidement sur mon dos et ferme les boutons, ainsi qu'une veste que je laisse sur le côté. Dans le second paquet, un boxer et une paire de chaussettes noires, je ne perd pas de temps et les enfile. Le dernier paquet contient un pantalon noire et une paire de chaussures de la même couleur en cuir. Étrangement, tout me va parfaitement, à l'exception du pantalon, mais la ceinture permet de rectifier le tir. J'ouvre la porte, la veste sous le bras et vois Eva debout devant la fenêtre, elle se tourne vers moi.
- Encore plus beau qu'hier.
- Merci, mais tout me va bien, comment t'as su ?
- L'oeil de l'expert très cher ! dit-elle d'un air enjoué accompagné d'un clin d'oeil.
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Toujours en y réfléchissant, je rentre à l'intérieur du Bellagio, y'a pas à dire, c'est vraiment un magnifique endroit. Des statues de pierre représentant des femmes à demi-nues étaient au centre d'un piédestal, cernées par un cercle de fleurs blanches. L'or et le rouge sont les couleurs prédominantes de l'hôtel, cela dégage une aura de richesse et de luxure. Alors que j'arrive à la réception, je peux voir le réceptioniste me regarder d'un oeil douteux, tête de con.
- Je peux vous aider ? dit-il en
affichant un sourire des plus hypocrites.
- Euh oui, j'aimerais que vous préveniez Mademoiselle Eva, que je suis la, s'il-vous-plaît.
- Mademoiselle Eva ? Quel chambre ?
- 412, je crois.
Le réceptionniste semblait surpris avant de feindre de chercher sur son ordinateur.
- Désolé, cette suite est vide monsieur.
- Regardez à nouveau s'il vous plaît, dis-je en insistant.
- Si je vous le dis, maintenant monsieur, si vous avez fini, je vous invite à quitter l'hôtel, dit-il en gardant ce sourire forcé.
Il fait alors signe à un des gorilles de la sécurité, qui s'approche de nous et s'arrête à côté de moi.
- Monsieur, si vous voulez bien me suivre, dit l'agent de sécurité.
Un regard haineux envers le réceptionniste, si les yeux pouvaient blessés, il serait crucifié tel le Christ en ce moment même. Je tourne les talons, accompagné par l'imposant garde, vers la sortie, lorsqu'une voix nous interpelle.
- Attendez, c'est bon...
Je me retourne et vois Eva, sourire aux lèvres et lunettes sur le nez.
- Je le connais, dit la belle blonde.
Le gorille repart à son poste alors que l'hôtellier semble gêné.
- Ah, Mademoiselle Winters, je croyais que c'etait encore un indésirable, au vu de sa tenue...
Eva m'attrape alors par le bras et me traîne avec elle vers l'ascenseur, le laissant parler tout seul. Elle sourit, semble de bonne humeur et appuie sur le bouton de l'ascenseur, les portes s'ouvrent. Au moment où elles se ferment, elle me plaque contre un mur et m'embrasse fougueusement.
Elle me prend à partie dans les toilettes des femmes, il n'y a personne. Je sors un sachet de ma poche, une poudre blanche le remplit. J'abaisse le siège des toilettes et m'assoit dessus, tandis qu'elle se met sur moi en passant sa langue dans ma bouche. Je sors mon portefeuille et prend ma carte bancaire. Je verse la cocaïne sur le portefeuille et la sépare en deux rails distincts. Je la porte au nez de ma compagne qui sniffe la poudre d'un trait, avant de se mettre à renifler et tapoter ses narines. J'inhale alors mon rail et sens mon corps trembler et l'excitation me gagner. Je plaque ensuite la blonde contre la porte des toilettes avant de placer la main dans son entrejambe pendant que nous échangions notre salive...
Alcool, drogue, jeux et plaisir de la chair, Las Vegas porte bien son nom de cité du vice ; capable de transformer n'importe qui en le plus immobde des pêcheurs. Je la repousse après quelques secondes et la contemple. Une grande blonde aux yeux bleux, vêtu d'un tailleur pourpre et d'une jupe du même rouge, perchée sur des talons noirs. Une pochette en cuir accordée à sa tenue dans la main et des bijoux en or accrochés autour de son cou et des bagues en or ornées de diamants. Elle était au couleur de l'hôtel, elle était belle, tentante comme Eve, mais je ne pouvais pas me permettre de céder, pas encore.
- Je peux pas... dis-je d'un air gêné.
Elle me regarde avec un sourire confiant et passe la main dans ses cheveux.
- Je le sais, mais disons que c'est un remerciement pour être revenu vivant.
Elle ne ressemble en rien à la débauchée avec laquelle j'ai passée la nuit, du moins une partie.
- D'ailleurs, je ne me souviens pas vraiment de ce qu'il s'est passé hier... Comme tu le sais, c'est pas dans. mes habitudes de boire et encore moins de me droguer... Je voudrais pas avoir l'air d'un goujat, mais comment on s'est rencontrés ?
Un sourire pour seul réponse et elle se glisse entre les deux portes de l'ascenseur, me faisant signe de la suivre. Un petit couloir avec seulement deux extrémités, elle ouvre la porte de droite et la laisse ouverte pour moi. Je prends mon temps et ouvre la porte, je n'aurais jamais cru voir quelque chose de comparable. Le salon était un étalage de richesse, une table en ébène, sur laquelle étaient posés quelques bibelots en crystal, un canapé en cuir noir face à une table basse en verre. Un autre canapé noir faisait face à la baie vitrée, donnant sur tout Las Vegas. Je visite et m'émerveille comme un enfant devant la grandeur de cette suite et cette étalage de richesse.
- Va prendre une douche, je t'ai commandé une tenue propre, t'as un mariage après non ?
Elle me sortit de mes pensées et son regard était posé sur moi.
- Ah oui, merci mais, pour hier... ? demandais-je hésitant.
- On en parlera lorsque tu sera présentable.
Elle s'approche de moi, me retourne et m'attrape par les épaules, avant de me pousser dans la salle de bain et de fermer la porte. Mon regard se pose inévitablement sur le miroir. Je me vois dans un état lamentable, un lendemain de débauche ambulant. Vêtu d'une chemise noire et d'un jean brut, couvert de terre. Mes yeux verts sont cernés, sur ma cornée serpente des traits rouges, signe des excès d'hier. Mes cheveux blonds applatis sur mon crâne et brunis par la terre. Je jette un regard à mes mains, de la terre sous les doigts et des traces de sang dans le creux. Crasseux de la tête aux pieds. Je me déshabille, laisse mes habits sur le sol, pose ma montre sur le lavabo et me contemple dans cette surface réfléchissante, avant que mes yeux ne se posent sur ma blessure. Je passe ma main sur le pansement et me tapotte le ventre, je suis vraiment mince, je devrais songer à me mettre au sport... Je me décide finalement à entrer dans la douche après avoir repoussé la porte en verre. Je tourne les poignées du robinet et l'eau se met alors à goutter du pommeau de douche. Chaque jet d'eau me fait me sentir un peu mieux, la chaleur efface légèrement la fatigue et détend mes muscles. Je ramasse un produit posé dans un coin et en verse dans mes mains pour me masser le corps avec. Une délivrance aromatisée à la framboise, un soulagement. Après quinze minutes, je suis propre et me décide de sortir de la douche. Je prend une serviette et m'essuie le corps avec, avant de me l'enrouler autour de la taille et de sortir timidement de la salle d'eau. Elle m'attend sur le canapé et se lève pour venir à ma rencontre avec un regard lubrique et un sourire charmeur, mon coeur bat. Instinctivement, je sers la serviette à mesure qu'elle s'approche. Une fois devant moi, elle me regarde de haut en bas avant de passer ses mains dans mes cheveux afin de me coiffer. Elle tourne les talons et marche en direction de sa chambre.
- Suis-moi.
Je lui obéis et constate des habits sous film plastique posés sur son lit.
- C'est pour toi, habille-toi.
Elle me lance les trois paquets et je les rattrape à la volée. Elle me regarde, semblant attendre quelque chose.
- Il y a un problème ? demandai-je
- C'est à moi de te dire ca, tu peux te changer devant moi tu sais, j'ai déjà vu tout ce qu'il y avait à voir... dit-elle d'une voix suave accompagné d'un sourire en coin.
Je suis gêné et elle le sait, un large sourire éclaire son visage, laissant apercevoir sa parfaite dentition. Elle passe dans mon dos et me tape les fesses.
- C'est bon, j'te taquine, j'aurais du m'attendre au fait que tu sois aussi coincé...
Elle ferme la porte après son passage. J'ouvre le premier paquet, une chemise noire que je met rapidement sur mon dos et ferme les boutons, ainsi qu'une veste que je laisse sur le côté. Dans le second paquet, un boxer et une paire de chaussettes noires, je ne perd pas de temps et les enfile. Le dernier paquet contient un pantalon noire et une paire de chaussures de la même couleur en cuir. Étrangement, tout me va parfaitement, à l'exception du pantalon, mais la ceinture permet de rectifier le tir. J'ouvre la porte, la veste sous le bras et vois Eva debout devant la fenêtre, elle se tourne vers moi.
- Encore plus beau qu'hier.
- Merci, mais tout me va bien, comment t'as su ?
- L'oeil de l'expert très cher ! dit-elle d'un air enjoué accompagné d'un clin d'oeil.
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