Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Time To Confess


Par : SuperTramp
Genre : Sentimental, Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : Euphorie


Publié le 30/09/2012 à 11:52:18 par SuperTramp

Ce matin, oui ce matin, je ne me réveillais pas, au contraire je me couchais, dans l'amertume, le nuage de la fête passée j'étais au ciel, au ciel, je me prélassais dans mon salon, ne sachant pas quel était le meilleur endroit pour se coucher. Pour se prélasser de tout cet amas de bonheur.

Je n'en choisi aucuns et reparti dehors, il pleuvait, je pris alors une feuille, un filtre, du tabac.
J'étais bien, les oiseaux pouvaient venir me toucher en toute confiance, leur volupté m'enmenaient aux cieux.
Les gouttes tombaient une à une sur mon visage, je lâchais alors un simple sourire, c'était la meilleure chose à faire.

Je pensais alors à la fille de mes rêves, je l'avais carrément oubliée, je devais la rejoindre au travail, de toute façon qu'importe, l'amour c'est pour les faibles. Et puis à quoi bon la recherche de l'amour, autant attendre qu'il vienne à soi...

Je pensais que seul la pensée pouvait rivaliser avec le concret, même le surpasser, elle m'attendais à 2 pas d'ici, je devais l'emmener au travail car sa voiture était chez le garagiste.
Elle ne travaille pas avec moi mais elle est ma voisine, chaque matin je la vois refaire soigneusement ses petits lacets avant de repartir, de prendre l'ascenseur qui nous séparera encore une journée. Je l'aimais, avant tout pour sa personnalité, à plusieurs reprises, à la fête des voisins, elle était d'une humeur chaleureuse, nous confessais sa vie auprès des enfants pauvres, ses rêves.... elle était si parfaite !
Finalement je pense que j’étais faible, mais qu’importe j’étais amoureux et je ne voulais pas me l’avouer !

Mais là, c'était la bonne fois, et comme un idiot, j'étais planté là, avec ma clope, sous la pluie et des oiseaux. Je repensais à chaque nuit, chaque nuit où je suis seul, où je rêve d'elle, de son coprs de notre amour, il m'est même arrivé que des larmes coulent le long de mes lèvres, doucement, pour me faire comprendre que cette douleur est inévitable

Après cette réflexion je me suis dis que j'étais stupide mais j'étais bien et c'est ce qui compte.
J'avais envie d'un café alors je remontais chez moi.
Lorsque je fus à peine rentré, encore dans un état d'euphorie totale on sonna, c'était Luna, la femme de ma vie, je peux vous l'assurer en vue de l'état actuelle des choses.

J'ouvris, faisant mine d'être fatigué, ce qui n'était bizarrement pas le cas, faisant semblant d'etre allé acheter mon petit déjeuné.
Gênée, elle s'en aperçu, ma comédie avais fonctionnée.

C'était magnifique, j'étais dans ma joie ultime avec elle à mes côtés,
elle me dit que ce n'était pas grave, qu'elle n’irait pas au bureau aujourd'hui.
Je lui répondis que moi non plus alors je lançai un film.

Nous nous resserrions pour nous tenir chaud, car en hiver, il fait froid, mais sa vous le savez déjà.
Nous nous prenions tous les deux la mains, puis dans un supplice infâme nos lèvre se touchèrent, le diable en avait décidé ainsi.
Sa langue était chaude et ses lèvres pulpeuses, nous étions heureux, il était heureux, l'etre que nous formions.
Je n'étais plus moi, elle n'était plus elle. Elle me chuchota à l'oreille sans un dernier soupir qu'elle m'aimait depuis plusieurs mois, qu'elle s’imaginait tous les jours le même rêve, qu'elle s'était imaginée sa vie avec moi. Elle dit que mes yeux verts, mon sourire, mais petites mimiques ma personnalité, et puis tout, elle dit qu'elle aimait tout chez moi
Puis l'atmosphère se réchauffa, et dans un dernier souffle nous nous déshabillions, laissant place à l'acte, aussi magnifique et délicat soit-il. Nous donnions chair et âme à notre partenaire. C'était sûr, elle était la femme de ma vie, je le savais, son odeur m'enchantais à chaque seconde, tout était tracé. C'était l'amour ultime, celui que tu ne rencontres qu'une seule fois, celui qui te donnera chaque secondes l'envie de vivre encore plus, de vivre tes rêves, de partir en Alaska rejoindre les écureuils, la rivière pour ne faire qu'un avec ce monde.
A la vie, A l'amour.


Nous nous délections de chaque instant passé avec le corps de l'autre.
Nous.....

Attendez, deux seconde, je continue cela à la parole, je vous retranscrirais tout cela à l'écrit plus tard.
-Tom écarte toi
La voiture, TOM! Il y a une voiture derrière toi !
-papa....
-Non tommy, Non !
Non…
Chérie appelle l’ambulance, vite, TOM EST TRES MAL !
Tom réveille-toi, Tom réveille-toi maintenant !
-Chéri, l'ambulance est appelée qu'est-il arrivé à To... haaaaaaaaa !
Tommy, TOMMY. Que lui est-il arrivé ?
-Il s’est fait percuté par une voiture
Attendons l'ambulance chérie il ne reste plus que cela à faire.
Chérie écarte toi, l'ambulance arrive, chérie, écarte-toi...
Elle arrive, BOUGE CHERIE !
Non… mon amour…
Mon dieu, mon dieu, QU'AVEZ VOUS FAIT ?
Toi l’ambulancier, c'est quoi l'adresse qu'on ta donnée, t'étais censée venir? C'EST QUOI ?
-Soix.....Soixante rue de la Vierge Marie
- ICI C'EST LE QUARANTE, T'ES ALLE TROP VITE, C'EST SA ? TU TE RENDS COMPTE ?
File moi ça, FILE MOI SA !


Je suis mort ce jour-là avec ma femme et mon enfant, grâce aux défibrillateurs qui étaient censés les sauvés.
Je vous écris aujourd'hui de quelque part dans l'univers, là où vous serez à la fin de votre vie...
Profitez-en, elle est si courte...
Comme l’euphorie..


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