On est maintenant 2 jours plus tard. Le lycée ouvre son portail rouillé. Ou du moins, un surveillant essaye. En effet, depuis 6h du matin il est tout seul à tenter d'ouvrir le portail, qui n'a pas bougé des vacances, il a rouillé à cause des pluies de l'été. Maintenant il est 6h45, la ferraille a été huilé. Des parents aident, le discours de début d'année est censé commencer à 7h, mais "cette merde" ne bouge pas. C'est finalement vers 6h48 que la chose se déplace enfin.
Derrière se trouve un bouchon de quelques centaines de mètres qui s'est formé, que des parents d'élèves mécontent la compose. Dans la 2ème voiture à passer le portail, se trouve Julie et Tristan, conduit par Agostino, le père de Julie. Ils descendent de la voiture.

Julie : "Papa, il est hors de question que tu viennes avec moi."
Agostino : "Au moins j'aurais essayé" il remonte dans la voiture et s'en va.

Le lycée est déjà plein, la moitié des élèves sont déjà là du fait que cette moitié est interne à l'établissement. Certains étaient même présent à la fête de Julie. Ceux-ci dévisagent même la belle lorsqu'elle va sous le faré.

Tristan : "Eh bin... T'es déjà connue ici."
Julie : "J'aurais préféré commencer dans l'anonymat. Mais bon, on va faire sans."
Alex : qui attendait contre un mur que des gens arrivent, rejoins le couple dans leur marche "Mais bon, commencer avec une réputation de files à problêmes psychologiques."
Julie : "C'est pas comme si j'en avais pas non plus."
Alex : "Ouais c'est vrai."
Tristan : "Ma copine est une psycho, je l'ai toujours su."
Alex : "Maintenant c'est de la notoriété publique."..."pourquoi on va sous le faré déjà ? C'est pas comme si on savait où on allait se placer de toute façon."
Tristan : "Oh que si on sait, quelqu'un nous a déjà dit où aller. Notre place est réservée."
Alex : "Qui ?"
Tristan : "Il y en a qu'un qui fasse ce genre de chose à l'avance... Ben."
Julie : "Aaaah Ben."
Alex : "On serait quoi sans lui ?"
Julie : "On serait mieux."
Amaury : qui était déjà assis sur une rondelle "Elle a un point."

Les rondelles sons des cercles en ciment servant de banc. Il y en a 8 dans le lycée répartie en cercle autour du faré central de presque 30 mètres de haut. Les rondelles sont idéales pour s'assoir en cercle et discuter facilement. Généralement, une bande en investit une pour toute l'année. Et si elle n'en prend pas possession au début de l'année, elle ne l'aura jamais.

La bande s'installent sur la rondelle la plus éloignée des bureaux des surveillants. Celle qui est le plus au Sud du faré.

Les gens arrivent très rapidement. Il faudra attendre juste 3 minutes et tout le monde est arrivé. Ben, Guillaume , etc...

Le discours de la rentrée démarre, à la plus grande surprise, à l'heure.
Un homme en chemise blanche, cheveux blanc, et un air très sérieux, accompagné d'une dame qui a environ la cinquantaine, mais qui cherche à s'habiller comme celle qui ont la vingtaine et un homme, plutôt jeune pour sa fonction de proviseur adjoint, avec une chemise à carreaux, s'avancent. Le proviseur entame son discours.

"Hum hum... Comme vous devriez le savoir, je suis le proviseur de ce lycée. Et en cette nouvelle année, je vous souhaite la bienvenue au lycée agricole et général de Pouembout.

Je suis M.Rabi, à ma gauche se trouve Mme.Complenat, notre CPE, et à ma droite, M.Tirot, notre nouveau proviseur adjoint, fraichement autorisé à avoir cette fonction.

Mes vœux pour cette année : de la discipline chez les élèves, le moins d'intervention possible des policiers dans ce lycée, discipline chez les professeurs (j'ai dû en viré un l'année dernière), et bien sûr, des résultats pour le BAC. 85% d'obtention est un minimum. Alors je vous demanderai cher élèves, de ne pas tout foutre en l'air.

Mais j'en ai trop dit, maintenant c'est au tour de mes collègues de parler."

Ben : "C'était correcte jusque là."

Complenat : "Comme vient de le dire M.Rabi, je suis votre CPE. Ça ne serai que répéter ce qu'il a dit de m'en tenir à mon discours de départ, mais je vais improviser...

Ah oui ! Les nouvelles règles en vigueur dans l'établissement.
1 : Si vous êtes vu avec de l'alcool, c'est l'expulsion immédiate.
2 : Si vous êtes vu en train de "copuler", c'est l'expulsion immédiate.
3 : Si vous fumez ailleurs que sur le parking, c'est l'expulsion immédiate.
4 : Si vous fumez autre chose que de la cigarette, c'est l'expulsion immédiate.
5 : Si vous accumulez tout ce que je viens de vous interdire, faites attention à votre cul."

Ben : "C'est pas aussi horrible qu'au collège."
Alex : "C'est juste un numéro, rien de bien concret."

Quelqu'un tente de cacher sa cigarette sous sa veste mais la fumée est apperçu par un surveillant.

Complenat : pointant du doigt le fautif "Chopez-le et foutez-le dehors."

Des surveillants arrivent et attrapent le gars par les bras et l'emmènent dehors. C'est maintenant M.Tirot de parler.

"Que dire... Ça fais que quelques minutes et je déteste déjà ce putain de boulot. Maintenant je vais appeler les classes pour qu'elles aillent avec leur professeur principale. Je commence par la seconde A. Avec Mme.Letiante, professeur de français."

Ben : "Pitié pas moi."

"Seconde A :

-Arklay, Coralie
-Calden, Benjamin
-Deronde, Alexandre
-Dopin, Matthieu
-Forre, Guillaume
-Fusier, Dylan

*flemme d'inventer plus de noms *

-Lonevoid, Tristan

*...*

-Santalieri, Julie
Et enfin :
-Volnerd, Amaury"

Ben : "C'est pas incroyable ça ? Tous dans la même classe ! Mais bon le prix à payer c'est Letiante en français."
Julie : soupir "Et merde..."