Note de la fic :
24 heures avant de mourir
Par : Kom_T_Tristounet
Genre : Réaliste, Sentimental
Statut : Terminée
Chapitre 3 : 3
Publié le 24/08/2012 à 23:32:09 par Kom_T_Tristounet
7h17
Jean Théopolde regarda droit dans les yeux sa mère, il espérait y voir un minimum de tristesse, même pas. Il se leva lentement... Que pouvait-il bien faire ? Il avait certes une vie de merde, mais il caressait encore l'espoir que tout s'arrange un jour, c'était d'ailleurs la seule chose qu'il caressait, avec ses chiens bien sûr, qui avaient plus de valeur que lui... Mais si il était constamment déprimé et désabusé, il n'était pas suicidaire, sa vie avait beau être aussi passionnante qu'un discours de Roseline Bachelot, il ne souhaitait pas y mettre un terme, il voulait juste que ça s'arrange, et pensait avoir le temps pour ça...
Que faire alors ? Agir, il devait agir, ça faisait des mois, non, des années qu'il passait son temps à attendre que les choses « s'améliorent » . Il se précipita dehors, et revient vite sur ses pas en constatant que son pyjama ne lui offrait qu'une maigre protection face à la fraîcheur de l'hiver . Il fonça prendre une douche, sa mère avait repris son occupation précédente et semblait fascinée par des objets permettant de mincir sans efforts. Au final, elle avait le même problème que lui, elle aussi pensait qu'on pouvait obtenir des choses sans efforts...
Il passa devant la chambre de son frère, celui-ci dormait encore, sûrement fatigué par sa gymnastique nocturne. Il s'arrêta un instant, puis décida que ça ne valait pas le coup de perdre du temps pour son frère, il alla donc se préparer, et à 7h31, il quitta enfin le domicile familiale, ne sachant pas encore s'il y reviendrait ou pas. Il jeta un coup d'oeil à son téléphone, 0 sms, 0 appel, comme d'hab quoi.
Du temps heureux où il baignait dans la friend zone de la fille convoitée, quand il pensait encore qu'il parviendrait à ses fins, son téléphone était en permanence saturé de ses sms. De simples « tu fé koi ? » « té la dem1 ?» « bonne nuit » suffisaient à faire son bonheur. Il songea un instant à la réaction de la fille si jamais il avait réussi à sortir avec elle et qu'elle apprenait qu'il allait mourir. Ils auraient pu passer la journée ensemble tout les 2, à pleurer l'un sur l'autre... Mais là, sa mort ne laisserait sûrement qu'indifférence, quelques faux culs viendraient sans doute dire "RIP c'était un type bien" avant de demander une journée de deuil au lycée, un prétexte pour sécher quoi
Ce goût amer, que l'on ne compte pour personne, c'était dur à supporter, surtout lorsque qu'on a plus le temps d'inverser la situation... Quoi que , peut être pourrait il y parvenir ?
Il fut tiré de ses pensés par les vibrations de son téléphone, comme à chaque fois depuis des mois, son visage s'illuminait en pensant que la fille cherchait à reprendre contact, et comme à chaque fois, il déchantait car ce n'était pas elle. Là en l'occurrence, le message disait « Té ou batar ? Le bus va arrivé »
C'était un message de Pierre-Bachir, un de ses rares potes restant... être seul au lycé, c'était signer son arrêt de mort social, JT avait donc décidé de rester potes avec des gens qu'il n'appréciait pas, juste pour ne pas être seul, Mais aujourd'hui, ce n'était pas la mort social qui le guettait...
Jean Théopolde regarda droit dans les yeux sa mère, il espérait y voir un minimum de tristesse, même pas. Il se leva lentement... Que pouvait-il bien faire ? Il avait certes une vie de merde, mais il caressait encore l'espoir que tout s'arrange un jour, c'était d'ailleurs la seule chose qu'il caressait, avec ses chiens bien sûr, qui avaient plus de valeur que lui... Mais si il était constamment déprimé et désabusé, il n'était pas suicidaire, sa vie avait beau être aussi passionnante qu'un discours de Roseline Bachelot, il ne souhaitait pas y mettre un terme, il voulait juste que ça s'arrange, et pensait avoir le temps pour ça...
Que faire alors ? Agir, il devait agir, ça faisait des mois, non, des années qu'il passait son temps à attendre que les choses « s'améliorent » . Il se précipita dehors, et revient vite sur ses pas en constatant que son pyjama ne lui offrait qu'une maigre protection face à la fraîcheur de l'hiver . Il fonça prendre une douche, sa mère avait repris son occupation précédente et semblait fascinée par des objets permettant de mincir sans efforts. Au final, elle avait le même problème que lui, elle aussi pensait qu'on pouvait obtenir des choses sans efforts...
Il passa devant la chambre de son frère, celui-ci dormait encore, sûrement fatigué par sa gymnastique nocturne. Il s'arrêta un instant, puis décida que ça ne valait pas le coup de perdre du temps pour son frère, il alla donc se préparer, et à 7h31, il quitta enfin le domicile familiale, ne sachant pas encore s'il y reviendrait ou pas. Il jeta un coup d'oeil à son téléphone, 0 sms, 0 appel, comme d'hab quoi.
Du temps heureux où il baignait dans la friend zone de la fille convoitée, quand il pensait encore qu'il parviendrait à ses fins, son téléphone était en permanence saturé de ses sms. De simples « tu fé koi ? » « té la dem1 ?» « bonne nuit » suffisaient à faire son bonheur. Il songea un instant à la réaction de la fille si jamais il avait réussi à sortir avec elle et qu'elle apprenait qu'il allait mourir. Ils auraient pu passer la journée ensemble tout les 2, à pleurer l'un sur l'autre... Mais là, sa mort ne laisserait sûrement qu'indifférence, quelques faux culs viendraient sans doute dire "RIP c'était un type bien" avant de demander une journée de deuil au lycée, un prétexte pour sécher quoi
Ce goût amer, que l'on ne compte pour personne, c'était dur à supporter, surtout lorsque qu'on a plus le temps d'inverser la situation... Quoi que , peut être pourrait il y parvenir ?
Il fut tiré de ses pensés par les vibrations de son téléphone, comme à chaque fois depuis des mois, son visage s'illuminait en pensant que la fille cherchait à reprendre contact, et comme à chaque fois, il déchantait car ce n'était pas elle. Là en l'occurrence, le message disait « Té ou batar ? Le bus va arrivé »
C'était un message de Pierre-Bachir, un de ses rares potes restant... être seul au lycé, c'était signer son arrêt de mort social, JT avait donc décidé de rester potes avec des gens qu'il n'appréciait pas, juste pour ne pas être seul, Mais aujourd'hui, ce n'était pas la mort social qui le guettait...