Les délires de Jerk.
Par : TheFrenchJerk
Genre : Nawak, Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 5 : Les pieds dans les airs.
Publié le 16/06/2012 à 23:47:40 par TheFrenchJerk
Je vois l'explosion.
Pendant la seconde guerre mondiale, quand les fusées V2 Allemandes tombaient, on voyait d'abord l'énorme explosion meurtrière, et seulement ensuite on entendait l'explosion en question. C'était parce que les fusées allaient plus vite que le son.
Là elles vont pas si vite.
J'ai vu les avions.
Les avions de chasse.
Un gamin hurle dans la rue. Il court vite. Il n'y échappera pas. Déjà plusieurs missiles courent eux mêmes à travers la rue. Ils l'ont rattrapés. Le gosse est pulvérisé. L'explosion fait vibrer mon appartement du sixième étage, mes fenêtres volent en éclat. De petits bouts de verre atterrissent sur mon visage. Mon front saigne.
J'en ai rien à foutre.
Si vous aviez la mort en face et que vous ne pouviez RIEN y faire, que vous n'aviez qu'un peu de temps, que feriez vous? Posez vous sereinement la question.
J'ai choisis sur le moment.
J'ai pris un bout de papier.
Je l'ai roulé en un petit cône.
J'ai posé un peu de ma coke de merde.
J'ai sniffé un grand coup.
Et j'ai vu. J'ai vu un immeuble s'écrouler. Un autre. J'ai vu un jet se faire abattre, partir en vrille. Vers moi. Je voyais le visage du pilote. Enfin, en fait, je ne le voyais pas, derrière le masque et les lunettes. Mais je savais que lui me voyais. J'ai tout juste eu le temps de me lever de ma chaise et de lever les bras.
Boum.
Commentaires
- Sheyne
27/06/2012 à 11:46:40
Matin Brun...
Mais non, même si hobbs dans léviathan et Rousseau dans le contrat social clament que sans Etat l'homme ne peut pas vivre par sauvegarde de sa propre survie,
Nietzsche dans ainsi parlait Zarouthoustra nous dit directement qu'un "Surhomme" de par sa notion d"Eternel Retours" et de "Volonté de puissance" s'accomplit bien mieux sans institution politique. "L'état c'est le plus froid des monstres froids, c'est la mort des peuples" a dit Nietzsche.
Seulement Spinoza aussi le dit, que la liberté ce n'est pas faire ce que l'on veut, ni aller ou l'on veut, mais savoir quelles sont les closes qui nous bloquent et quelles sont les règles à suivre en ce monde. Et en ce sens quelqu'un de libre c'est quelqu'un qui connait le chemin à emprunter pour accomplir ce qu'il désir au fond de lui.
Ainsi finalement on en conclu que la liberté existe sans l'ordre, l'ordre étant sauvegardé aussi sans l'Etat, dans une société Arnarchique d'Hommes ayant une bonne dose de conscience Morale. Donc en sois l'Etat n'est bon que pour des gens imparfait imbus d'eux mêmes qui n'écoutent même pas leur conscience morale.
Finalement le choix de ton héros est facilement critiquable et même plutôt mauvais, car la liberté au vu de ses pensées il ne l'avait déjà pas, et il l'a encore moins dans "L'ordre", de plus L'"ordre" comme tu fais référence à "Matin Brun" agit sans conscience de ce qu'il fait, plus par une terreur répressive qu'autre chose...
Et au fond, es-ce vraiment ça la vie ??
Bon j'ai fini de te faire chier
Suite !