[c]PROLOGUE[/c]

Je me trouvais dans une pièce, allongée sur un lit et sans aucun souvenir. J'étais blessée au bras droit, une sorte de morsure sur le deuxième radial. Je n'en souffrais pas trop, pré-occupée par savoir ce qu'il c'était passé dans cette maison. Aucune idée si elle m'appartenait, ou si je m'étais fait enlevée.. Après m'être levée du lit, je me rendis dans le salon et vis un désordre total; canapé déchiré et repeint avec du sang, table et chaises renversées entourées de couvercles et de verres brisés, télévision en place mais son écran était cassé. C'était infernal, à croire que j'avais survécu à une tempête ou une tornade..

J'étais habillée d'une longue veste noire sans manches, un tee-shirt léger marron, un pantalon noir et fin et des bottes noires et légères. Mes cheveux sont de couleur noire et assez courts.

Je continuais de visiter la maison à la recherche d'un éventuel survivant à cette catastrophe, sans me soucier de ce qui se passait dehors. Plusieurs minutes passèrent, et la maison fut entièrement fouillée.. rien. Mis à part un peu de nourriture et un couteau de cuisine fin, que j'avais prit et rangé dans ma poche de droite par précaution. Mon nom était sur le bout de la langue, ma mémoire revenait petit à petit.. C'est ça.

Je m'appelle Alice. J'ai été génétiquement modifié par des scientifiques d'une société illégale, couverte par des activités légales tel que les ventes de médicaments et soins dans leurs hôpitaux publiques. Cette société s'appelait Century Corporation. Elle a été fondée il y a une dizaine d'années par un homme dont le nom reste inconnu, dans le but d'avancer dans le domaine scientifique médical, en inventant des soins définitifs sur des maladies graves; le cancer, le sida.. Mais très vite, cet homme fut assassiné. Son adjoint prit la relève, et décida de changer les choses; créer des virus et continuer les recherches scientifiques légales, pour que personne ne se doute de rien.

C'est tout ce qui me revenait pour l'instant. Je me préparais à sortir dehors, mais vu le désastre, une arme blanche ou à feu était nécessaire. Par chance, un 9MM Beretta était caché dans un coffre noir à clef, mais ouvert. Il y avait une vingtaine de munitions dedans, qui normalement ne seraient pas d'utilité, mais c'était juste par précaution.. Par précaution.