Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Une soirée en boîte


Par : Linkinito
Genre : No-Fake
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 05/03/2009 à 18:52:16 par Linkinito

C'était le fameux gala des IUT qui allait avoir lieu. Des centaines d'étudiants venant de tout le Languedoc-Roussillon. Montpellier, Nîmes, Perpignan, Béziers... Et je me suis dit que cette fois, je ne laisserai pas passer ma chance. En vérité, j'étais déjà allé en boîte une fois, avec la même intention, mais cette soirée-là était uniquement destinée aux étudiants de l'IUT de Montpellier dont je fais partie.

Pour tout vous dire, j'suis en Informatique, alors comprenez déjà mon désarroi. Car oui, je suis déçu. Déçu de tout ce qu'il s'est passé cette nuit-là. Si lors de ma première soirée je me suis imprégné des lieux, je voulais aussi choper une fille. Car en effet, cela fait 18 ans et quelques mois que je suis célibataire. Si pendant 13 longues années, je n'ai pas ressenti ce manque d'amour, il a subitement surgi en pleine adolescence. Aussi vite que mes boutons au visage. Aussi vite que ma myopie. Aussi vite que mon appareil dentaire.

Mon passé a été affreux à cause du regard des autres, mais même si je ne suis pas là pour vous parler de ce moment précis de ma vie, cela a malheureusement une importance capitale dans cette histoire. Depuis 5 ans, j'essaie de sortir avec une jolie fille, sans succès. A vrai dire, je ne pourrais pas sortir ou accoster une fille si pour moi elle n'a pas un minimum d'attirance. C'est surtout les yeux qui me font de l'effet, et le visage en général. Je peux pas spécialement décrire mon type de fille, c'est au feeling que ça se passe.

Pourquoi ? Soit parce que j'étais moche, soit parce que j'étais tout bonnement incapable d'aller la voir, lui parler, ce genre de choses. Et évidemment, mes prétendus potes et les filles en profitaient. Une d'entre elles m'a manipulé comme ça pendant 2 ans en faisant croire qu'elle m'aimait. Et je vous jure ça reste impossible à oublier.

Revenons au moment venu, c'est à dire quelques heures avant la grande soirée. La tenue de gala était exigée, or moi je n'avais pas de costard/cravate. Néanmoins, je me suis dit que ma chemise et mon pantalon blanc allaient faire l'affaire, et qu'il n'y avait que mes chaussures qui allaient pas spécialement. Elles étaient blanches aussi mais elles datent de près de 6 mois et sont salies par le temps. A 23 h 30, j'arrive au rassemblement devant l'IUT (j'ai la chance d'avoir ma chambre en cité U à 5 minutes), je vois beaucoup beaucoup de monde en costard/cravate... Je commence à prendre peur, mais voyant des gens moins bien lotis que moi, j'ai repris confiance. Et puis j'ai payé une prévente 10 €, alors s'ils me laissent pas passer, y'aurait un gros problème... Enfin bref.

Je vous passe les quelques dialogues, mais une première chose m'a marqué : une des plus belles filles de la promo était "enfin" casée avec quelqu'un qui lui tournait autour depuis des semaines. Oui, des filles en Informatique. Vous ne rêvez pas, c'est 100 % nofake. Et vous imaginez sans doute que des belles filles ne sont jamais célibataires, car on sait presque que le résultat de l'opération belle + fille + célibataire + qui est attirée par vous est trèèèès proche de 0. Je prends pas spécialement mon cas pour une généralité mais j'en vois beaucoup sur ces forums qui pataugent avec les filles, qui n'y arrivent pas, pour une quelconque raison.

Cette fille-là m'attirait, mais bon je savais au fond de moi qu'elle pouvait pas être célibataire, et puis son état d'esprit collait pas spécialement au mien. Et encore, on était pas arrivés à la boîte, donc je gardais l'espoir à fond.

La navette arriva finalement et après quelques secondes, c'était déjà le bordel. Chansons paillardes à gogo et à 120 décibels faisaient trembler le car. J'étais seul un petit moment, les gars de la promo Info me laissant à l'écart (à vrai dire c'est souvent le cas). Je suis finalement rejoint par un élève de Génie Biologique. Un peu seul dans ce vacarme aussi, mais bon, parfois je n'hésitais pas à lancer des cris lorsque je connaissais la chanson paillarde en question.

20 minutes plus tard, nous voilà devant la boîte. Je descends, je demande un chewing-gum à un mec d'Info qui en distribuait, et on arrive sur le parking devant l'entrée qui avait déjà beaucoup de voitures. Je n'osais imaginer comment la boîte serait blindée une fois que tout le monde serait arrivé. Il fallait faire une petite queue (pas d'arrière pensée merci) pour accéder aux caisses et donner la prévente. Après 5-10 minutes, je passais enfin, et les videurs étaient très conciliants sur la tenue. Y'avait beaucoup de costards/cravate mais ma tenue était loin d'être en reste. Hop, deux euros pour le vestiaire et déposer mon manteau (avec toutes mes affaires de valeur), et go rentrer dans la salle !

J'"accompagnais" un groupe d'Info (par d'Info entendez par là de la promo Informatique si vous n'avez pas compris), et se mouvoir dans la salle était dur. Il faisait chaud, tout le monde était archi serré, traverser la salle en entier pouvait bien prendre deux minutes. Sans compter les odeurs et le sol collant à cause des consos renversées. Et oui, c'est ça les boîtes. Hop, j'utilise ma conso gratuite pour prendre une vodka grenadine qu'on m'a conseillé. Avec mon groupe, on a décidé de faire cul-sec. Une fois reçu, je prends le verre et hop.

Les premières gorgées étaient atroces, l'alcool étant fort, ça me brûlait la gorge. En vérité, je n'aime pas trop le goût de l'alcool, et puis quand je suis "bourré", j'arrive presque toujours à me contrôler. Suffit de garder la tête froide. Puis les autres gorgées furent plus douces, comme si je buvais de l'eau en fait. Un cul-sec finalement, y'a que le début qui est dur. Après sa passe tout seul.

D'ailleurs, petite description de la salle. Lorsqu'on entre, plein de flashs, de lumières et de projecteurs : de quoi donner une crise d'épilepsie à pas mal de gens. Mais la salle était plongée dans le noir et n'était éclairée que par les stroboscopes. Alors pour voir les visages, c'était difficile. Il y avait deux grands bars circulaires dans la salle pour prendre les consos, plus un autre à gauche de la salle, collé à un mur cette fois. Le DJ était presque au fond à droite dans une sorte de cabine. Un mini-mini dancefloor (on tenait à 15 dessus) surélevé était aussi présent, avec, sur les côtés de la salle, des sièges, des canapés, des tables qui étaient toutes prises d'assaut.

Après quelques minutes de danse "à la con du genre bouger son corps et ses bras en rythme", j'ai voulu passer à l'attaque. Enfin, quand je dis voulu, il fallait que je trouve des filles et que je sois capable de leur parler. C'est ça mon gros problème : le BLOCAGE. Une étape tellement simple sur le papier mais tellement dure à passer. En gros, je mets la clé dans le contact, je tourne, et pourtant, la caisse ne démarre pas ! Et bien que je me sois mis en tête que je ne connais pas ces filles, que je ne risque rien, il y avait toujours cette voix dans ma tête qui disait :

"Et si elle était déjà prise ?"

J'avais déjà remarqué cela à ma première soirée. Toutes les filles "intéressantes" dirais-je étaient déjà calées avec un mec. Du moins, ce que j'en ai vu. Je n'avais pas spécialement testé avec les groupes de filles. Mais cela semblait presque une évidence : si une fille a au moins deux mecs autour d'elle, y'en a sûrement un qui est son boyfriend. Et puis s'incruster dans un groupe qu'on ne connaît pas, c'est "mec qui cherche à draguer" spotted à 250 mètres.

Il me fallait donc une approche plus tranquille. Alors que je me dirige vers un bar central pour prendre une Despé' (Desperados pour les incultes), un petit groupement de filles arrive vers le bar, et j'arrive à me décaler pour leur laisser une place. Cela me valut un "salut" d'une d'entre elles.

Pour tout vous dire, le blocage intervient rarement, voire quasiment jamais, lorsque la fille engage la converse. Par contre, quand c'est moi, pas moyen.

Revenons à cette fille. Elle était plutôt jolie, cheveux longs et lissés (comme plus de la moitié des filles dans la boîte ! Ce que je préfère ^^), maquillée bien sûr, et plutôt attirante. Première chance, mais voilà, la conversation... S'est arrêtée là quasiment. Elle buvait son verre, je buvais ma Despé, puis, quelques minutes plus tard, après l'avoir presque finie, pour déconner, elle essaya de me la piquer. Elle essaya par la suite de me glisser quelques mots, mais vu la musique à fond, essayez de faire une conversation compréhensible... Elle partit finalement dans une direction et se fondit dans la foule en moins de temps qu'il n'en faut pour boire un verre cul-sec. De plus un mec s'était joint à elles... Après boyfriend ou pas, je savais pas.

J'étais boosté par cette mini-"conversation" et cela m'a donné envie de continuer. Il fallait que je chasse aux endroits où les filles restaient statiques. Et puis je suis tombé sur une fille, qui était dans un groupe bien sûr (car c'était bien troooooop risqué d'aborder une fille avec des mecs dans le groupe), plus jolie que toutes les autres que j'ai vu précédemment. Elle avait une tresse, des yeux magnifiques, un visage nickel. N'osant toujours pas lui parler, j'ai testé une approche par le regard, en la fixant tout en dansant à une distance "proche mais pas trop". Très rapidement, je fus fixé...

Dans les deux minutes qui suivirent mon approche, une de ses copines s'est mise à faire un non avec sa main. Au départ, il n'était pas dans ma direction, j'ai donc compris à la base que ça ne m'était pas destiné. Dix secondes plus tard, une de ses copines s'approcha et me tapa sur l'épaule pour me dire quelque chose.



"C'est mort avec elle."



Merde. M-E-R-D-E. Une déjà prise. Fait chier. Peut-être qu'elle était pas déjà prise mais qu'elle n'était pas intéressée par moi. J'en savais rien du tout en fait. Je m'étais fait voir et donc avoir. En même temps vu comment elle était belle ça semblait presque évident qu'elle avait un boyfriend, mais à la seconde même où j'ai fini d'entendre la phrase et de la comprendre, j'étais déjà parti dans une autre direction, me fondant dans la foule. Déçu. Vous imaginez pas à quel point un échec peut vous démoraliser...

Car malgré mes envies de choper d'autres filles, cela m'avait miné le moral. Entre l'alcool (bien que j'ai pas beaucoup bu), la fatigue, et mes efforts répétés pour pas m'écrouler à cause des deux, je commençais à avoir une sorte de déprime passagère. Je vous jure, à ce moment là j'ai cru que ma soirée était foutue. La fatigue et le moral à zéro, vous imaginez comment ça devient compliqué de tenir debout. Je ne dansais plus, je marchais (enfin je me faufilais) dans la salle de danse et les petites pièces adjacentes. A rien foutre. A chercher d'autres belles filles célibataires, en groupe, un truc qui pourrait me remonter. Car à ce moment (mode nolife on), y'avait que mon PC ou ma Play2 qui pouvait me faire oublier.

En gros, pendant une bonne demi-heure, j'ai rien foutu, même pas bu un verre, tellement j'étais dégoûté et à chercher les gars de ma promo. Finalement je suis retombé sur un autre groupe, avec un gars que je connais bien et sa "copine" (pas sa girlfriend mais à ce moment je ne le savais pas). Elle était venue avec lui à cette soirée et à la base, je pensais qu'elle était casée avec lui. Mais bon, elle était jolie, et le doute planait encore : je ne les ai pas vus une seule fois s'embrasser ou danser réellement ensemble. Profitant d'un moment où elle n'était pas là, j'en ai profité pour lui parler :

"Dis-moi, la fille avec qui tu traînes...
- Ouais ?
- C'est ta copine ?
- Non, c'est une amie de collège... Elle est en génie Bio, mais je crois qu'elle est déjà casée."

Evidemment. Cela semblait presque évident. Mais cette fois, j'ai voulu m'assurer de la réponse. Être fixé. Car là, une théorie m'était venue dans la tête :

"100 % des belles filles dans une boîte sont casées."

Je précise bien "belles", parce que si on prend les filles en général, on est entre 50 et 80 %. Or, toutes les filles intéressantes que j'ai vu dans la boîte étaient déjà prises, soit parce que je les ai vues avec quelqu'un, soit parce qu'elles étaient trop belles pour être célibataires, soit parce que je l'ai appris. TOUTES. Sans exception.

A ce moment là, j'ai pensé que les filles venaient en boîte juste pour s'éclater entre copines ou avec leur mec. Et que les mecs étaient surtout là pour choper. Et les plus BG d'entre eux y arrivaient sur certaines filles. Or moi, bien que je ne sois pas moche, je n'y arrivais pas. Les filles n'étaient pas attirées par moi pour deux raisons : déjà prises ou j'suis moche. Si j'admets que je ne suis pas le style de mec que certaines filles veulent, il faut admettre que j'ai fait le maximum pour être le plus beau possible. Vu comment j'étais moche il y a 5 ans, les choses se sont beaucoup arrangées... Mais pas assez, visiblement.

J'avais demandé conseil à d'autres gars de ma promo, qui m'ont répondu "faut aller voir les filles moins belles". Merci, mais si je fais le maximum pour choper, c'est pas pour avoir le bas de l'échelle. Et puis je l'ai déjà dit, une fille ne m'intéresse que si elle a ce "quelque chose". Or toutes celles qui l'avaient... Etaient déjà prises.

Je finis par revenir à un bar, et je pris un Red Bull. 6 € la canette. Et oui, vive les consos super chères. C'est ça les boîtes : prévoyez au moins 50 € si vous comptez vous bourrer. A vrai dire, à la fin de la soirée j'avais pas tout dépensé. J'avais pas envie de me bourrer.

Bizarrement, après avoir bu la canette, je me sentis revigoré, et je voyais mieux dans le noir. Je sais pas pourquoi, j'pensais pas que le Red Bull était capable de ça. En tout cas, ça m'avait légèrement remotivé. Après un moment de flottement, je finis par retrouver la fille que je pensais casée avec mon pote de promo, avec un groupe. Je décidais alors de me lancer, dans un élan.

"Je peux te poser une question ?
- Oui ?
- Est-ce que t'es casée ?
- Ouais.
- En même temps, vu comment t'es belle, ça semblait évident. (en aparté : comme toutes les belles filles ici...)"

J'avais dit à une fille qu'elle était belle, c'était déjà un effort. Mais bon, apprendre la même chose ne faisait que renforcer et confirmer ma théorie. Je commençais à perdre espoir et je voulais me tailler. Fort heureusement, j'avais vu un mec qui m'avait marqué. Dans son attitude, il était comme moi : seul, calé dans un coin, à attendre. On va pas dire qu'il était moche mais c'était pas le top niveau non plus. On aurait dit qu'il attendait quelque chose, mais de toute façon, les filles n'abordent JAMAIS les mecs seuls, même s'ils sont BG. Elles ont trop pitié d'eux. Les mecs open n'intéressent personne. Le style réservé ne marche jamais. Je l'ai appris durant des années et je le sais.

J'avais repéré un groupe de filles avec une belle parmi elles. Là encore, blocage. Je n'osais pas leur parler bien que je me sois approché, mais elles ne prêtaient aucune attention à moi. Quelques minutes plus tard, je vis un gars, les aborder sans aucun problème. Il prit la main de "la" fille, l'embrassa et commença à lui parler. J'étais paralysé, sans rien y comprendre. Je me suis dit "elle était pas célib' celle-là ?"

Et plus la conversation durait, plus j'me disais que j'ai laissé passer ma meilleure chance de la soirée. Le coup de grâce à une soirée de merde. Je n'avais plus qu'une seule envie : prendre mon ticket du vestiaire, reprendre mon manteau et me tailler dans la première navette pour l'IUT. J'étais trop dégoûté pour continuer.

Puis j'hésitais encore, j'me disais "y'a encore espoir" et finalement je suis resté. Je m'approchais du mini-stand d'alcoolémie qui était dans une salle adjacente, et je découvris que j'avais 0.2 mg d'alcool par litre d'air expiré. Même pas bourré, et pourtant j'avais du mal à tenir debout. En même temps, on peut pas se bourrer avec un verre de Vodka et une Despé. Juste après avoir soufflé, une autre fille s'approcha du stand, je décidais donc de lui demander cash si elle était casée.

Réponse positive, une fois de plus. Je lui répondis ironiquement que c'était la 37ème fille qui répondait comme ça, et je me posais la question si ça venait bien de moi ou si c'était les filles qui étaient bien toutes casées. Dans les deux cas, j'en ressortais perdant.

Je fis un dernier tour dans la boîte, et c'était toujours aussi dur de circuler. Toujours plus de liquide sur le sol, des verres, des canettes, un gros bordel. Et je ne cherchais même pas à aborder les jolies filles, je savais qu'elle étaient casées. Ca semblait trop évident.

J'ai donc pris mon ticket de caisse pour reprendre ma veste, et ce fut difficile. Y'avait au moins 70 personnes qui étaient tassées au niveau du vestiaire et il n'y avait que 2 personnes pour retrouver les vestes. Le bordel, il m'aura fallu un bon quart d'heure pour la récupérer. Heureusement je n'ai rien perdu.

Il était temps de mettre fin à ce calvaire. La navette était de l'autre côté du parking, et en arrivant, quelqu'un dit qu'elle sera bientôt blindée et qu'il risque de ne plus y avoir de places assises. Fort heureusement j'en trouve une au fond du bus, à côté de mecs bourrés. Le voyage fut calme, si ce n'est que le mec à côté de moi s'est légèrement disputé avec un mec un peu plus devant pour une raison débile. Pendant ce temps, je ruminais ma déception, envers ma propre incompétence, et le fait que toutes les filles intéressantes soient déjà prises. Soirée epic fail en somme.

Franchement, les belles filles, ça leur tombe toujours dessus. Elles ont les mecs qui viennent vers elles, elles ont qu'à attendre. Et lorsque elles sont célibataires, elles se font rechoper en moins de temps qu'il n'en faut pour dire ouf. Alors que moi, j'ai tout essayé et mis toutes les chances de mon côté. Rien y a fait. Rien. Zéro. Nada. Que dalle.

Bilan : j'ai dépensé 28 euros pour cette soirée de merde. Ca aurait pu être pire, mais quand on se met dans la tête qu'on va choper et que ça va changer, et qu'au final rien ne change, ça fout la haine. Surtout quand on y est pour rien.

Le bus arriva et je descendis dans les derniers (fond du bus oblige). Heureusement, je n'étais qu'à 5 minutes de ma chambre, et étonnamment, je marchais plutôt vite. J'ouvris les portes avec mes clés, je rentrai dans la cité, puis dans mon bâtiment. Hop, deux étages, la porte de ma chambre, je rentre.

4 h 46 de matin. Putain, quel gâchis. La haine. Une haine intérieure que je n'arrivais pas à canaliser. Il fallait que je fasse quelque chose, mais je suis tombé de fatigue. Alors j'ai désactivé mon réveil (quitte à faire péter les cours), et je me suis foutu dans mon lit. Même pas de M+Z tellement j'étais dégoûté. Je me suis réveillé plusieurs fois durant la matinée, et je me suis levé vers 11 h 30.

Je bouffe un truc, puis je me cale devant le PC, et je vais sur le 15-18 pour tout balancer. Tout ce qui m'est arrivé. Car cela s'est passé cette nuit, et il fallait que j'en garde une trace.

Ce que je retiens, c'est qu'aller en boîte pour choper, ça sert à rien. Toutes les filles intéressantes sont déjà prises. Et le reste, tant pis pour eux. La prochaine fois que je passerai une soirée, ce sera soit dans mon lit, soit devant le PC. J'ai voulu me bouger le cul, rien n'a fonctionné. Merci la vie. Merci le monde. Merci les filles. Merci Maman et Papa. Merci beaucoup. Merci pour tout.


P.S : Il n'y a pas de chapitre 2 donc no Sweet :noel:


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