La sonnerie venait de retentir mettant fin au discours du prof,la seule heures de cours venait de s'achever mais mon seul sentiment était de la colère,de la colère envers ce foutus pays qui n'as rien de mieux à faire que d'envoyer ses fils à la mort,de la colère envers les femmes qui par leurs sexes seront épargnées mais aussi envers mon frère qui me cause une inquiétude me rongeant de l'intérieur,je sais très bien que mon frère essayera de me rassurer et de me protéger comme il l'a toujours fait,Robin est tout l'opposé de moi,il est courageux et optimistes,il attire tout les regards contrairement à moi,longtemps je l'ais jalousé pour tout ce qu'il avait de plus que moi,plusieurs fois j'ai essayé de le copier jusqu'au jour ou il est venu me voir et ou il m'a fait comprendre que je devais me forger ma personnalité,qu'il ne voulait pas avoir un reflet pour petit frère,je me souviens du jour ou mon chat est mort,pour me consoler,il m'avait emmené à la fête foraine,la meilleur journée de ma vie,pourquoi est-ce maintenant que je réalise que je tient à lui,pourquoi à t'il fallut qu'on menace de me l'enlever pour que je me sente chanceux de l'avoir.

Perdu dans mes pensées,je ne remarquas pas toute suite les affiches de propagandes qui jonchaient les murs de la ville,toutes ces foutus feuilles,remplis de mensonge,ceux qui les avaient rédigés étaient bien sur les plus chanceux,pendant toutes la guerre,ils auraient le cul vissé dans un fauteuil,pris par une montée d'adrénaline,j'en arrachas une du mur pour la déchirer,tout ce que je distinguais était la phrase "La France à besoin de vous",pourquoi risquer nos vies pour des connards de politiciens belliciste qui se contente de nous vomir ses affiches censé nous donner le courage de nous battre,nous battre pour quoi,pour des ressources fossiles qui s'épuiseront un jour,pour des pays insignifiants incapable de rester en paix plus de deux jours,ou bien pour soi-disant protéger nos foyers d'une invasion étrangère.L'obligation de nous battre me faisais vomir,comment dans une démocratie,peut on obliger quelqu'un à aller mourir,non ce monde me dégoutais,l'homme était condamné à répéter encore et encore ses erreurs stupide,de s'entretuer pour des morceaux de terre qui seront délimité par des frontières invisible.

Cette intense réflexion prenait fin,j'étais arrivé chez moi,je vis ma mère en pleurs tenant une lettre entre ses mains tremblotantes,cette lettre c'était surement un moyen plus doux de dire qu'ils allaient lui prendre son fils,remplis de formules de politesse censé lui remonter le morale,pour lui faire croire qu'il allait risquer sa vie pour une cause "juste",mon premier geste fus de prendre ma mère dans mes bras pour essayer de la réconforter,peine perdus,il est impossible de consoler une mère qui allait perdre son fils,qui allait combattre à des milliers de Kilomètres de chez lui,pour des gens qui ne le connaissent même pas,et qui ne lui seront même pas reconnaissant.Mon frère venait de descendre les escaliers de cette maison qu'il ne verrait peut-être plus jamais,son visage avait perdus sa bonne humeur naturel,je ne pus empêcher les larmes de couler sur ma joue,Robin quand à lui essayait de ne pas laisser paraître ses sentiments.