Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Julie et moi


Par : Ptite_Princess
Genre : Sayks
Statut : C'est compliqué



Chapitre 59


Publié le 16/10/2008 à 01:17:24 par Ptite_Princess

Arrêter d'y penser... je n'ai pas pu... Comment aurais-je fait?
Au matin, je me suis réveillé, elle dormait toujours. Je n'avais pas réussi à vraiment bien dormir. J'ai pensé à la situation, à ce que j'allais lui dire, à ce que j'allais faire... et surtout que, malgres le fait que j'avais passé la nuit près d'elle, je me rendais compte du gouffre qui s'installait entre nous deux... et que plus j'attendais, plus j'aurais de chance de perdre Ben. Je ne pouvais pas lui mentir encore longtemps, où je risquais de tout perdre. Mais comment lui expliquer? Surtout... après avoir passé la nuit avec elle, et avoir préparer un moment privilégier entre nous deux.

Je me suis levée, c'était environ 9h. En retirant la couverture, je voyais son corps frêle et pur face à moi. Sa peau blanche, légèrement rousse. Ses petits seins qui me donnait envie de les embrasser. Son ventre et ses hanche qui dévoilaient un petit minou plein de saveur exquises, auxquelles, je devais m'en faire une raison, je ne gouterais plus jamais. Puis son visage endormi. Elle avait un léger sourire. Ses lèvres étaient un peu charnue et invitaient aux baiser. Je ne me comprenais pas. Je la désirais tant, elle me plaisait tant, je l'aimais tant... mais pourquoi je sentais que c'était si différent d'avec Ben? Quelles sont les raisons qui font que mon coeur me disait que je mentais, alors que mon corps la désirait tant ?! Je suffoquais devant le choix que j'allais devoir faire... devant le choix que j'avais fait... à mon insu, par instinct. Et puis, ensuite, je me souvenais du déchirement que j'ai ressenti quand Ben est parti... Cette blessure là, si elle devait rester, serait une plaie ouverte à jamais.
Je n'ai pas fait de bruits. Je lui ai donné un dernier baiser sur le front. Je l'ai regardé un long moment. Mes larmes me montaient aux yeux. Je savais combien j'allais la blesser, et combien j'allais souffrir car je perdrais aussi son amitié... je ne pouvais m'y résoudre, mais je ne pouvais encore moins me résoudre à perdre Ben. Son dernier au revoir ressemblait à un adieu... et j'en souffrais trop. J'ai écris un mot à Julie, laissé sur son bureau. Je voulais pas trop tourner autour du pot mais ne pas être blessante. J'écrivais :
"- Julie, ma douce. Je ne peux pas rester avec toi ce matin. J'ai des choses à faire. Mais j'espère qu'on se verra vite.
Je n'ai pas réussi hier soir, mais je voudrais te parler de quelque chose. Ne t'inquiète pas, c'est rien de spécial. Je t'appelle ce soir.
Passes une bonne journée. On se voit plus tard. Bisous"
Je me suis rhabillé et je suis rentrée chez moi.

Mes parents étaient partis au matin et m'avaient laissé un mot sur la table de la cuisine.
"- Ma chérie, nous sommes partis, on ne rentera que ce soir. Si tu vas chez Julie, laisse un mot.
Et il y a un mot pour toi, je crois que c'est Ben qui l'a laissé dans la boite aux lettres, je l'ai mis sur ton bureau. Gros bisous ma fille. Bonne journée."
Mon coeur s'est mis à battre fort. Je suis vite montée dans ma chambre pour voir le mot. Il était sur mon bureau. J'ai pris la lettre dans mes mains. J'étais heureuse, mais j'avais peur de ce que j'allais trouver dedans. Alors, je l'ai laissé de côté pour la lire tranquille, et je me suis changé. Je devais moi aussi lui parler de toutes façon.
Il faisait lourd, et je redoutais une pluie d'été. Mais je mis une jupe et un haut décolleté, car sinon, j'allais suffoquer de la chaleur dans l'après midi. Ensuite, j'ai mis la lettre dans mon sac et je suis allée prendre le bus. Le vent soufflait légèrement, et caressait mes cuisses pour remonter sur mes fesses. J'imaginais que c'était Ben qui me donnait ces frissons, et qu'il était près de moi.
J'attendais toujours le bus quand j'ai reçu un appel... de Julie.
"- Sophie... c'est moi.
Sa voix était calme et un peu coquine. Je me demandais si elle avait lu mon mot.
- Salut, ça va? T'as bien dormi? lui répondis-je.
- Oui... Sophie... J'arrête pas de penser à hier soir... tu sais, je regarde tes photos... Mmmmm... tu es très jolie.
- ... ah... j'étais un peu gênée.
- Tu sais ce que je suis en train de faire? Mmmm...
- Euh... je sais pas... ce que je pense?
J'étais gênée, mais sa voix m'excitait terriblement. Je sentais une petite contraction dans mon bas ventre.
- Je sais pas à quoi tu penses... MMMmmm.... vas y dis moi...
- Je... je peux pas... le dire à voix haute. Je chuchotais presque, car je n'étais pas seule à attendre le bus.
Il y avait une dame, deux filles de mon ages, et un jeune homme d'environ 25 ans, assez charmant.
- Mmmm... ya du monde autour? Tu fais quoi? mmmmmmm....
- Je... j'attends le bus.
Sa voix langoureuse me mettait en sueur. Je sentais que l'excitation montait. Mais c'était contradictoire, j'étais tiraillée. Je savais ce qui allait se passer avec elle, je voulais pas lui donner d'illusions, ensuite, je voulais voir Ben, et surtout, il y avait ces gens devant moi... C'était gênant d'être stimulé au téléphone devant ces inconnus... mais j'avoue que le fait qu'ils ne sachent pas ce qui se tramai me faisait le même effet que d'être sans culotte. Et là c'était les deux !
- Mmmm... alors je vais te le dire....
- Julie... je... c'est pas vraiment le moment, non?
- Quoi? T'as rien à faire qu'a écouter. T'as pas envie?
Je savais pas quoi faire. C'est vrai que j'avais envie dans un sens, mais ma raison me disait que c'était pas la chose à faire... et d'un autre côté, si je refusais ça allait lui mettre la puce à l'oreille...
- ... si... j'étais peu convaincu, mais ça l'encouragea et elle gloussa un instant d'excitation.
- Bon... alors. J'ai rêvé de toi toute la nuit... Mmmm... on était dans une grande maison, dans un style... comme dans les films que t'aime, tu sais, un peu gothique, avec... Mmmmm... des robes noirs décolletées. Nos seins serrés si fort qu'il donnaient l'impression qu'ils allaient sortir d'un coup de nos corsets... Il y avait plein de filles dans de belles robes très érotiques noir et pourpre. En corset, avec des bas et des jartelles, sans jupes. Certaines portaient des sous vêtements, d'autres non. Et nous étions très excitées. Il y avait de grand fauteuils, c'était comme dans un grand salon. Les filles étaient un peu partout. Tu sais ce qu'elles faisaient?
J'étais toujours sous l'abri bus. Je tournais le dos aux autres personnes, appuyée sur la vitrine de la pub. Je sentais qu'elle me faisait de l'effet. J'essayais de paraitre naturelle, pour pas intriguer mes voisins :
- Oui, je vois très bien !
- Il y en avait plein, elles étaient si belles. Elles étaient en train de prendre du plaisir. Il y en a qui s'embrassaient, à pleine langue. Elles était en couple ou par trois... quatre... c'était excitant! ... J'aimais surtout deux d'elles, sur un fauteuil une place. Une assise les jambes écartée, posées sur les bras du fauteuil, et l'autre entre ses jambes en train de sucer sa chatte.... Je t'excite?
- .... oui... Je chuchotais. Je sentais des fourmis dans mon bas ventre... C'était un supplice. Déchirée entre mes convictions du matin et son désir de me raconter... je voulais pas la braquer... alors j'écoutais, je pouvais pas refuser... et c'était si stimulant...
- Moi, je mouillais. J'avais ta main dans la mienne et je la serrais fort. Ensuite, je voulais savoir si tu étais excitée. Alors, tout en regardant les filles se lécher et s'embrasser, j'ai glissé ma main sur tes fesses, j'ai fait le tour de ta hanche, et je me suis glissée vers ta chatte. Et là j'ai découvert que tu n'avais pas de culotte. Je me suis mise face à toi et j'ai glissé mes doigts en toi. Tu respirais fort et tes seins étaient serrés très fort sous ton corset. Je titillais ta vulve et j'embrassais le galbe de tes seins tout tendu.... Toujours excitée?
- ... Oui... vas y je t'écoute. Mon ton était le plus neutre possible. Et, je devinais un regard dans mon dos... Mais le pire, je sentais ma mouille couler entre mes lèvres...
- Tu sais que je me touche en ce moment? J'ai glissé ma main sur mon clito, mes seins pointent... J'aimerais trop que tu sois là pour les sucer...
- ... Julie... hum... Le bus va bientôt arriver...
- ....MMMMmmmm... Ahhhhh... c'est meilleur quand c'est toi... MMMMMMmm.... Mais tu m'as laissé ce matin. Alors il faut bien que je le fasse moi même....
- Julie, le bus va arriver.... je vais te laisser.
- Oh.... ou tu vas? Dis moi, en cas je te rejoins.
- Je... je sais pas... je vais en ville pour le moment.
Je voulais être tranquille. Mais je me disais qu'il faudrait bien que je la vois. Et vite.
- Je te dirais où je suis plus tard. ok?
- Bon... ok.... amuses toi bien. En tout cas, j'espère te voir vite... je vais me lever, là, et me préparer... Ben alors... à tout à l'heure.
Elle raccrocha.

Le bus venait d'arriver. La dame et les deux filles sont montées. Le jeune homme m'avait laissé passé devant lui, il avait un petit sourire... il devait avoir compris... j'étais un peu gênée. Mais c'était trop tard. Alors je lui souris en baissant les yeux. Je payais mon voyage, et je suis allée m'assoir dans le fond du bus.... Il s'assit au fond à l'opposé de moi. Je le regardais du coin de l'oeuil. Il me sourit, puis regarda par la fenêtre. J'avais mis ma musique dans les oreilles, "Add it up" de Violent Femmes. Je pensais à ce que je venais de faire, encore, avec Julie. Pourquoi je n'arrivais pas à dire non. Il fallait que je lui avoue vite et que je rompe. Puis, je pensais à Ben.... Sa lettre!... Je la sortais de mon sac. Je ne savais pas ce qui m'attendais. Je voulais l'appeler ou lui envoyer un texto. Avoir de ses nouvelles. Lui. Il ne m'avait pas contacté, sauf par cette lettre. Et vu ce qu'il avait dit la veille, j'avais peur qu'il ne veuille pas que je le contact... J'ouvris la lettre. Je la lu....

La musique vibrait dans mes oreilles. Je commençais à me sentir vide, las, désemparée. Pourquoi? Pourquoi me dire ça? C'était si dur à lire. Je voulais disparaitre, m'effacer. Je regrettais presque d'avoir laissé Julie m'embrasser la première fois. J'allais perdre Ben... mon coeur se déchirait....
" Mon ange. Tu sais combien je t'aime. Depuis toujours.
Ne t'affoles pas, je suis juste déboussolé. Je sais que ce que je vais te confier risque de te faire de la peine. Mais, je dois vraiment réfléchir et m'éloigner de toi le temps que je remette tout ça en ordre.
Le temps qu'on a passé ensemble m'a donné un aperçu du paradis. Mais quand ma soeur est arrivé, et que vous êtes restées dans sa chambre si longtemps, je n'ai pas compris ta réaction. Je cherchais comment trouver une excuse, je m'attendais à te voir descendre et me soutenir face à mes parents et Julie. Mais tu es restée la haut. Et vous vous êtes retrouvées comme si rien ne s'était passé entre nous.
Je ne te comprend pas. Je me dis que, je ne suis peut être pas celui que tu as choisi, finalement. Je suis allé chez......"
La musique résonnait et la route avançait sous mes yeux. Mes larmes coulaient ...


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