Note de la fic : 
Publié le 22/08/2012 à 09:42:16 par Reeiko
[c]1.[/c]
Il faisait déjà nuit lorsqu'elle ouvrit les yeux. Sa lampe de chevet allumée donnait un air jaunâtre à sa chambre. Encore ensommeillée, elle fut prise soudainement d'un sentiment de panique et d'un frisson qui lui traversa l'échine et la paralysa. Elle resta instinctivement allongée dans son lit, le dos tourné à sa chambre, la couverture remontée jusque sous son nez. Elle se rendit bien vite compte qu'elle ne pouvait plus bouger... Elle "voyait" seulement..! La chaleur montait, elle transpirait à grosses gouttes, son coeur s'accélérait. La luminosité de sa chambre baissait tout doucement jusqu'à obscurcir au possible la pièce. L'atmosphère de sa chambre devenait lourde, une étrange pression s'exerçait sur son corps. Bien qu'elle ne puisse réellement bouger, du coin de l'oeil, elle voyait une ombre s'approcher de son lit lentement. " Un rêve, ce n'est rien qu'un de ses rêves que tu aimes tellement Ailene " pensa-t-elle en fermant les yeux le plus fort qu'elle pouvait. Comme si ça allait "annuler" tout ça et que tout se finirait. Même les yeux fermés elle pouvait voir cette masse sombre à l'aura effrayante,s'approcher d'elle. Lentement, un son comme un rire résonnait.
Le fond de son lit s'affaissa soudainement, et quelque chose lui caressa le bout des pieds, c'était froid. Elle en eut des larmes aux yeux, et un nouveau frisson lui parcourut le corps. Elle voulait pousser un cri, mais ses lèvres étaient comme collées, ses muscles ne lui répondant plus. L'ombre était juste derrière elle, elle la sentait, là, juste là. La regardant, dégageant la peur elle même. Elle suait et ses yeux pleuraient, son coeur battait tellement vite qu'il était prêt à sortir de sa poitrine.
Elle se rappela alors des quelques lignes qui avaient attirés son attention lorsqu'elle avait fait des recherches sur le net, en rapport à tout "ça". "Si je veux, je peux! Allez, t'es un warrior Ailene, oublie pas ça ma p'tite". Avec toute la force qu'elle ait jamais eu, et tout le courage qu'elle n'aurait jamais.Elle tenta de bouger un doigt, sa main, son bras, son épaule... Seulement le doigt fut vainqueur de ce combat. Lorsqu'elle le remua, une main - elle supposa du moins - lui agrippa le bras violemment pour la tirer en arrière et elle ouvrit les yeux à nouveau. Tremblante, dégoulinante de sueur, en larmes, elle était terrorisée. Une belle marque apparut sur son avant-bras.
[c]2.
[/c]
Il faisait jour contrairement à ce qu'elle pensait. Elle jeta un rapide coup d'oeil à son radio-réveil posé sur sa commode. L'horloge affichait deux heures de l'après-midi. Elle n'avait même pas dormi dix minutes. Elle restait assise dans son lit, les yeux rouges, ses habits trempés par la transpiration. Ses mains tremblaient toujours. Qu'est-ce que c'était que ça... est-ce que ce sont les somnifères ou moi qui déraillons? Elle ne savait pas réellement quoi en penser. Elle ne pouvait pas vraiment en parler à qui que ce soit, on lui répétait simplement " cauchemar cauchemar ... ". Elle soupira longuement et passa une main sur son front brûlant. Elle prit une grande inspiration et pendant une dizaine de minutes regarda ses mains trembler jusqu'à ce son regard se pose sur son bras.
Une légère marque rouge se faisait voir, du bout des doigts elle caressa sa peau. " ça brûle ". Elle secoua sa tête de gauche à droite et son bras pour ensuite sauter en bas de son lit. Ses jambes flageolèrent quelques secondes, Ailene faillit perdre l'équilibre mais se reprit assez vite pour ne pas s'étaler sur le sol de sa chambre. Dans un nouveau soupir perturbé par le "toc-toc" à sa porte, elle grogna.
-" Putain c'est qui encore?" lança-t-elle en ouvrant la porte, levant les yeux au ciel.
[c]3.[/c]
- " Qu'est-ce que tu viens encore me faire chier toi? Retourne dans ta chambre sale gosse"
Le jeune garçon ouvrit de grand yeux. Certes il avait déjà entendu sa soeur proférer des insultes... mais là, il l'a trouvait limite bizarre. Il l'a détailla de haut en bas et s'arrêta sur son bras rougi, il le montre du doigt et ouvrit la bouche.
- " T'as fait quoi avec ton bras là? LOL " dit-il avec tout le sérieux du monde.
Elle le poussa violemment en arrière, il se rattrapa au cadran de la porte. Elle était furieuse, elle n'en savait pas vraiment la raison. Elle se sentait en colère et elle avait besoin de faire sortir tout ça.
- " Allez casse-toi de là bordel."
- " T'as tes règles ou quoi? " lança-t-il dans un rire moqueur.
Sur ses mots, elle devint rouge de colère et le poussa encore une fois. Il restait accroché au cadran de la porte. Elle voulu la fermer, mais il l'a retint avec son autre main. Bien qu'il soit plus petit et plus jeune qu'elle, il en avait de la force et pas qu'un peu. Il continuait de répéter sa phrase à tout bout de champs. Après une dizaine de minutes de batailles avec son frère. Elle donna un grand coup dans la porte qui se referma violemment. Un craquement suivit d'un cris étouffé sous des larmes se fit entendre. Ailene rouvrit la porte lentement. Sa colère avait disparu.
[c]4.[/c]
Son frère à genoux par terre, sa main contre sa poitrine, son visage rouge et larmoyant. Il se releva brusquement, un liquide rouge coulait lentement le long de son bras. Son expression changea lorsqu'il croisa le regard de sa soeur. Il avait peur.
Il faisait déjà nuit lorsqu'elle ouvrit les yeux. Sa lampe de chevet allumée donnait un air jaunâtre à sa chambre. Encore ensommeillée, elle fut prise soudainement d'un sentiment de panique et d'un frisson qui lui traversa l'échine et la paralysa. Elle resta instinctivement allongée dans son lit, le dos tourné à sa chambre, la couverture remontée jusque sous son nez. Elle se rendit bien vite compte qu'elle ne pouvait plus bouger... Elle "voyait" seulement..! La chaleur montait, elle transpirait à grosses gouttes, son coeur s'accélérait. La luminosité de sa chambre baissait tout doucement jusqu'à obscurcir au possible la pièce. L'atmosphère de sa chambre devenait lourde, une étrange pression s'exerçait sur son corps. Bien qu'elle ne puisse réellement bouger, du coin de l'oeil, elle voyait une ombre s'approcher de son lit lentement. " Un rêve, ce n'est rien qu'un de ses rêves que tu aimes tellement Ailene " pensa-t-elle en fermant les yeux le plus fort qu'elle pouvait. Comme si ça allait "annuler" tout ça et que tout se finirait. Même les yeux fermés elle pouvait voir cette masse sombre à l'aura effrayante,s'approcher d'elle. Lentement, un son comme un rire résonnait.
Le fond de son lit s'affaissa soudainement, et quelque chose lui caressa le bout des pieds, c'était froid. Elle en eut des larmes aux yeux, et un nouveau frisson lui parcourut le corps. Elle voulait pousser un cri, mais ses lèvres étaient comme collées, ses muscles ne lui répondant plus. L'ombre était juste derrière elle, elle la sentait, là, juste là. La regardant, dégageant la peur elle même. Elle suait et ses yeux pleuraient, son coeur battait tellement vite qu'il était prêt à sortir de sa poitrine.
Elle se rappela alors des quelques lignes qui avaient attirés son attention lorsqu'elle avait fait des recherches sur le net, en rapport à tout "ça". "Si je veux, je peux! Allez, t'es un warrior Ailene, oublie pas ça ma p'tite". Avec toute la force qu'elle ait jamais eu, et tout le courage qu'elle n'aurait jamais.Elle tenta de bouger un doigt, sa main, son bras, son épaule... Seulement le doigt fut vainqueur de ce combat. Lorsqu'elle le remua, une main - elle supposa du moins - lui agrippa le bras violemment pour la tirer en arrière et elle ouvrit les yeux à nouveau. Tremblante, dégoulinante de sueur, en larmes, elle était terrorisée. Une belle marque apparut sur son avant-bras.
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Il faisait jour contrairement à ce qu'elle pensait. Elle jeta un rapide coup d'oeil à son radio-réveil posé sur sa commode. L'horloge affichait deux heures de l'après-midi. Elle n'avait même pas dormi dix minutes. Elle restait assise dans son lit, les yeux rouges, ses habits trempés par la transpiration. Ses mains tremblaient toujours. Qu'est-ce que c'était que ça... est-ce que ce sont les somnifères ou moi qui déraillons? Elle ne savait pas réellement quoi en penser. Elle ne pouvait pas vraiment en parler à qui que ce soit, on lui répétait simplement " cauchemar cauchemar ... ". Elle soupira longuement et passa une main sur son front brûlant. Elle prit une grande inspiration et pendant une dizaine de minutes regarda ses mains trembler jusqu'à ce son regard se pose sur son bras.
Une légère marque rouge se faisait voir, du bout des doigts elle caressa sa peau. " ça brûle ". Elle secoua sa tête de gauche à droite et son bras pour ensuite sauter en bas de son lit. Ses jambes flageolèrent quelques secondes, Ailene faillit perdre l'équilibre mais se reprit assez vite pour ne pas s'étaler sur le sol de sa chambre. Dans un nouveau soupir perturbé par le "toc-toc" à sa porte, elle grogna.
-" Putain c'est qui encore?" lança-t-elle en ouvrant la porte, levant les yeux au ciel.
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- " Qu'est-ce que tu viens encore me faire chier toi? Retourne dans ta chambre sale gosse"
Le jeune garçon ouvrit de grand yeux. Certes il avait déjà entendu sa soeur proférer des insultes... mais là, il l'a trouvait limite bizarre. Il l'a détailla de haut en bas et s'arrêta sur son bras rougi, il le montre du doigt et ouvrit la bouche.
- " T'as fait quoi avec ton bras là? LOL " dit-il avec tout le sérieux du monde.
Elle le poussa violemment en arrière, il se rattrapa au cadran de la porte. Elle était furieuse, elle n'en savait pas vraiment la raison. Elle se sentait en colère et elle avait besoin de faire sortir tout ça.
- " Allez casse-toi de là bordel."
- " T'as tes règles ou quoi? " lança-t-il dans un rire moqueur.
Sur ses mots, elle devint rouge de colère et le poussa encore une fois. Il restait accroché au cadran de la porte. Elle voulu la fermer, mais il l'a retint avec son autre main. Bien qu'il soit plus petit et plus jeune qu'elle, il en avait de la force et pas qu'un peu. Il continuait de répéter sa phrase à tout bout de champs. Après une dizaine de minutes de batailles avec son frère. Elle donna un grand coup dans la porte qui se referma violemment. Un craquement suivit d'un cris étouffé sous des larmes se fit entendre. Ailene rouvrit la porte lentement. Sa colère avait disparu.
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Son frère à genoux par terre, sa main contre sa poitrine, son visage rouge et larmoyant. Il se releva brusquement, un liquide rouge coulait lentement le long de son bras. Son expression changea lorsqu'il croisa le regard de sa soeur. Il avait peur.