Note de la fic :
Publié le 03/08/2012 à 16:17:43 par RyoFukui
:globe: Il est huit heures à Inotia, vous êtes sur la planète Eras et c'est une nouvelle journée qui commence en beauté avec ce nouveau tube...:globe:
- " Arrêt ! " Criai-je.
La pièce s'alluma progressivement et dévoila son contenu. Un lit flottant, un bureau avec un stylo automatique, un projecteur 3D, une petite armoire, des murs interchangeables et un tapis en guise de sol composaient ma chambre, somme toute assez commune.
Dernier jour de cours et ce sera les vacances ! Depuis le temps que j'attendais ça.
Comme tous les matins j'appuyais sur un bouton isolé pour que la cloison extérieure devienne translucide.
Inotia. Une des plus grandes villes de toute la planète, mais aussi l'une des plus laides. Des grattes-ciels à perte de vue, des grands axes se divisant en petites rues et pas de verdure. Dans les airs, des véhicules volants divers et variés. Au sol, toute une civilisation qui s'affairait. Depuis déjà quelques centaines d'années notre espèce avait éliminé la quasi-totalité de la flore, préférant construire des bâtiments toujours plus haut, des villes toujours plus grandes. Mais on avait atteint le maximum. La surface de la planète n'était qu'un amas de constructions de fer. Autour des villes... Des serres, pour nourrir la population. Heureusement que de nombreuses planètes encore préservées dans l'Empire étaient présentes. Bientôt la majorité, bientôt la liberté, et je pourrais y aller. Bientôt.
Je sortis de ma chambre pour me diriger vers la cuisine, elle aussi assez banale. Un plan de travail, un cuisineur dernier cri et une table transparente spacieuse. Et ma mère en train de manger en me souriant.
Je connaissais peu de membres de ma famille. Ma mère, 75 ans, dans la force de l'âge (20% de sa vie écoulée), était très protectrice. Elle ne veut pas que je sorte de la ville sans elle, mais elle ne pourra pas me retenir tout le temps. Et mon père... je ne le connais pas et je ne l'ai jamais connu. Ma mère refuse de m'en parler, je ne sais pas pourquoi. Je compte bien le retrouver un jour.
- " Bonjour mon cœur ! Viens donc manger quelque chose avec moi ! Déclara-t-elle.
-Moi c'est Fukui maman... Je peux te prendre l'actualiste ? Répondis-je.
-Bien sûr vas-y ! "
A la une, toujours la même chose : l'importation. Les fruits ne suffisent plus pour nourrir tout le monde, donc la plupart des produits sont importés depuis les planètes alentour. Une situation assez délicate au vu des tensions permanentes au niveau du commerce interespèces. Nous dépendons des autres, et en échange nous fournissons des armes et objets haute technologie. Si un jour l'empereur de Eras deviendrait fou une guerre pourrait éclater. Et les rumeurs sont nombreuses sur son état de santé.
Le petit-déjeuner fut simple mais efficace : Un verre de jus de montinia et des céréales au chocolat.
Repu, je partis m'habiller.
Chaque jour, j'exécutais les mêmes actions : Réveil, Lycée, avec toutes ces matières qui ne me serviront à rien dans la vie, entraînement au combat et aux armes, au moins une chose utile, sorties entre amis superficiels, musique pour le plaisir, dîner et dodo. Mais en allant dans l’ascenseur de verre de mon immeuble, je ne savais pas à ce moment-là que cette journée était le début de la fin.
Le début de ma renaissance.
- " Arrêt ! " Criai-je.
La pièce s'alluma progressivement et dévoila son contenu. Un lit flottant, un bureau avec un stylo automatique, un projecteur 3D, une petite armoire, des murs interchangeables et un tapis en guise de sol composaient ma chambre, somme toute assez commune.
Dernier jour de cours et ce sera les vacances ! Depuis le temps que j'attendais ça.
Comme tous les matins j'appuyais sur un bouton isolé pour que la cloison extérieure devienne translucide.
Inotia. Une des plus grandes villes de toute la planète, mais aussi l'une des plus laides. Des grattes-ciels à perte de vue, des grands axes se divisant en petites rues et pas de verdure. Dans les airs, des véhicules volants divers et variés. Au sol, toute une civilisation qui s'affairait. Depuis déjà quelques centaines d'années notre espèce avait éliminé la quasi-totalité de la flore, préférant construire des bâtiments toujours plus haut, des villes toujours plus grandes. Mais on avait atteint le maximum. La surface de la planète n'était qu'un amas de constructions de fer. Autour des villes... Des serres, pour nourrir la population. Heureusement que de nombreuses planètes encore préservées dans l'Empire étaient présentes. Bientôt la majorité, bientôt la liberté, et je pourrais y aller. Bientôt.
Je sortis de ma chambre pour me diriger vers la cuisine, elle aussi assez banale. Un plan de travail, un cuisineur dernier cri et une table transparente spacieuse. Et ma mère en train de manger en me souriant.
Je connaissais peu de membres de ma famille. Ma mère, 75 ans, dans la force de l'âge (20% de sa vie écoulée), était très protectrice. Elle ne veut pas que je sorte de la ville sans elle, mais elle ne pourra pas me retenir tout le temps. Et mon père... je ne le connais pas et je ne l'ai jamais connu. Ma mère refuse de m'en parler, je ne sais pas pourquoi. Je compte bien le retrouver un jour.
- " Bonjour mon cœur ! Viens donc manger quelque chose avec moi ! Déclara-t-elle.
-Moi c'est Fukui maman... Je peux te prendre l'actualiste ? Répondis-je.
-Bien sûr vas-y ! "
A la une, toujours la même chose : l'importation. Les fruits ne suffisent plus pour nourrir tout le monde, donc la plupart des produits sont importés depuis les planètes alentour. Une situation assez délicate au vu des tensions permanentes au niveau du commerce interespèces. Nous dépendons des autres, et en échange nous fournissons des armes et objets haute technologie. Si un jour l'empereur de Eras deviendrait fou une guerre pourrait éclater. Et les rumeurs sont nombreuses sur son état de santé.
Le petit-déjeuner fut simple mais efficace : Un verre de jus de montinia et des céréales au chocolat.
Repu, je partis m'habiller.
Chaque jour, j'exécutais les mêmes actions : Réveil, Lycée, avec toutes ces matières qui ne me serviront à rien dans la vie, entraînement au combat et aux armes, au moins une chose utile, sorties entre amis superficiels, musique pour le plaisir, dîner et dodo. Mais en allant dans l’ascenseur de verre de mon immeuble, je ne savais pas à ce moment-là que cette journée était le début de la fin.
Le début de ma renaissance.