Note de la fic :
Deux ans de plus.
Par : Haguar
Genre : Sentimental, Moins de 15 ans
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : Chap' 1
Publié le 30/07/2012 à 23:10:07 par Haguar
Elle était plus âgé, mais comme on dit, en amour, l'age ne compte pas.
C'était pendant l'été 2010. Mes parents avaient loué une maison d'hôte sur la côte. Mais moi et la mer, ça faisait deux. Le sable chaud qui crame la plante des pieds, le trop plein de touristes (bien que j'en étais un), et l'eau qui te donne un gout salé toute la journée, très peu pour moi. Surtout que je ne pouvais pas bronzer, ma peau cramait. Enfin bref, pendant que mes parents et mon frère, plus âgé de deux ans bronzaient sur la plage, moi, je restais enfermé dans la maison d'hôte à glander devant la télé ou à jouer à l'ordi. Chose bizarre d'ailleurs, la maison d'hôte comportait un sacré ordi de gamer, pas meilleur que le mien, certes, mais sacrément bon. Mais bon, je vais arrêter de m'extasier devant des choses qui n'en valent pas la peine.
Après 3 jours de glande enfermé dans une maison aux volets fermés, afin de ne pas faire rentrer la chaleur, ma mère me lança un ultimatum : "Écoute Ben, sois tu viens à la plage, sois tu restes à la maison, mais sans électricité". Alors oui, je m’appelais Benjamin, mais tout le monde m’appelait Ben, et oui, ma mère était du style à toujours lancer des ultimatums pour un oui ou pour un non. Je me souviens d'une fois, quand je devais avoir 8 ans, j'avais refusé de manger mon petit déjeuner. Elle m'avait menacé de détruire mes jeux de gameboy si je ne mangeais pas. C'est après l'avoir vu détruire mon pokémon Rouge Feu que je compris que ce n'était pas du bluff. Ma mère ne bluffait jamais.
Après 1km de marche sous le soleil d'été, et avec un frère de 18 ans qui n’arrêtait pas de se foutre de ma gueule, j'étais enfin arrivée sur l'étendue de sable qui portait la mention de plage. J'étais en nage, le sable était chaud et me cramait la plante des pieds, et c'était noir de monde. Bref, c'était pire que dans mes souvenirs encore. Mais bon, je décidais de jouer le jeu, afin de préserver l'électricité dans la baraque. J'étais relativement petit, 1m70 peut-être pour une cinquantaine de kilos. J'étais pas baraqué, et plutôt mince (pour pas dire maigre) mais mon physique ne me déplaisait pas, j'avais des muscles là ou il fallait, assez pour que j'arrive à me tenir droit. Bien sur, j'aurais pu me baigner en t-shirt pour ne pas avoir à montrer mon corps, mais bon, j'aurais eu l'air encore plus con.
L'eau était bonne, ça au moins, c'était un bon point, mais le gout salé me rappelait ma plus tendre enfance, ou je manquais de me faire noyer par mon frère à chaque fois qu'on allait à la mer. Aujourd'hui, malgré ses incessantes railleries, il était plutôt cool. Pourquoi ? J'en avais aucune idée, mais bon, c'était plutôt agréable. Au bout d'une demi-heure à patauger dans l'eau et en réfléchissant à mon programme du lendemain, Alex (Alexis), mon frère vint me voir avec un grand sourire, puis discrètement me montrait un endroit dans mon dos, puis me chuchota "Tu vois les filles, je crois qu'elles craquent pour moi".
Doucement, je me retournais, pour confirmer ce qu'il pensait, elles craquaient vraiment pour lui. Mais bon, j'essayais de ne pas y penser, et lui faisait semblant de ne plus y penser. Il engagea une partie de Volley dans l'eau. Mais bon, dans la famille, il y à un cerveau et des muscles, je vous laisse deviner qui est qui. Au bout de 5 minutes de supplice, Alex tapa la balle tellement fort que j'ai bien cru qu'il l'avait explosé. Mais avec un sourire en coin, il me montra l'endroit ou elle avait atterri. Juste au pieds des filles qui n'arrêtaient pas de le regarder. Avec un sourire jusqu'aux oreilles, il me dit d'y aller. Moi, n'ayant pas forcément envie de discuter, j'y allais.
Alors que j'étais à environ 10 mètres d'elles, l'une d'entre elle, une jolie brune prit le ballon entre ses mains et s'approcha de moi, en me glissant avec un sourire engageant "Allez, accroche toi, pour l'instant il te latte, mais ça va aller".
Pendant quelques instants, je suis resté hagard, puis j'ai enfin compris qu'elle parlait du match de volley. En bégayant un peu je lâcha un petit "Merci". Puis retourna à la partie. Mais avant d'être vraiment loin d'elles, j'entendis des bribes de conversations : "Il est pas mal non, t'en penses quoi ?" - "Mais il à au moins deux ans de moins que toi !"
"Bah tu sais, en amour, l'age ça ne compte pas".
C'était pendant l'été 2010. Mes parents avaient loué une maison d'hôte sur la côte. Mais moi et la mer, ça faisait deux. Le sable chaud qui crame la plante des pieds, le trop plein de touristes (bien que j'en étais un), et l'eau qui te donne un gout salé toute la journée, très peu pour moi. Surtout que je ne pouvais pas bronzer, ma peau cramait. Enfin bref, pendant que mes parents et mon frère, plus âgé de deux ans bronzaient sur la plage, moi, je restais enfermé dans la maison d'hôte à glander devant la télé ou à jouer à l'ordi. Chose bizarre d'ailleurs, la maison d'hôte comportait un sacré ordi de gamer, pas meilleur que le mien, certes, mais sacrément bon. Mais bon, je vais arrêter de m'extasier devant des choses qui n'en valent pas la peine.
Après 3 jours de glande enfermé dans une maison aux volets fermés, afin de ne pas faire rentrer la chaleur, ma mère me lança un ultimatum : "Écoute Ben, sois tu viens à la plage, sois tu restes à la maison, mais sans électricité". Alors oui, je m’appelais Benjamin, mais tout le monde m’appelait Ben, et oui, ma mère était du style à toujours lancer des ultimatums pour un oui ou pour un non. Je me souviens d'une fois, quand je devais avoir 8 ans, j'avais refusé de manger mon petit déjeuner. Elle m'avait menacé de détruire mes jeux de gameboy si je ne mangeais pas. C'est après l'avoir vu détruire mon pokémon Rouge Feu que je compris que ce n'était pas du bluff. Ma mère ne bluffait jamais.
Après 1km de marche sous le soleil d'été, et avec un frère de 18 ans qui n’arrêtait pas de se foutre de ma gueule, j'étais enfin arrivée sur l'étendue de sable qui portait la mention de plage. J'étais en nage, le sable était chaud et me cramait la plante des pieds, et c'était noir de monde. Bref, c'était pire que dans mes souvenirs encore. Mais bon, je décidais de jouer le jeu, afin de préserver l'électricité dans la baraque. J'étais relativement petit, 1m70 peut-être pour une cinquantaine de kilos. J'étais pas baraqué, et plutôt mince (pour pas dire maigre) mais mon physique ne me déplaisait pas, j'avais des muscles là ou il fallait, assez pour que j'arrive à me tenir droit. Bien sur, j'aurais pu me baigner en t-shirt pour ne pas avoir à montrer mon corps, mais bon, j'aurais eu l'air encore plus con.
L'eau était bonne, ça au moins, c'était un bon point, mais le gout salé me rappelait ma plus tendre enfance, ou je manquais de me faire noyer par mon frère à chaque fois qu'on allait à la mer. Aujourd'hui, malgré ses incessantes railleries, il était plutôt cool. Pourquoi ? J'en avais aucune idée, mais bon, c'était plutôt agréable. Au bout d'une demi-heure à patauger dans l'eau et en réfléchissant à mon programme du lendemain, Alex (Alexis), mon frère vint me voir avec un grand sourire, puis discrètement me montrait un endroit dans mon dos, puis me chuchota "Tu vois les filles, je crois qu'elles craquent pour moi".
Doucement, je me retournais, pour confirmer ce qu'il pensait, elles craquaient vraiment pour lui. Mais bon, j'essayais de ne pas y penser, et lui faisait semblant de ne plus y penser. Il engagea une partie de Volley dans l'eau. Mais bon, dans la famille, il y à un cerveau et des muscles, je vous laisse deviner qui est qui. Au bout de 5 minutes de supplice, Alex tapa la balle tellement fort que j'ai bien cru qu'il l'avait explosé. Mais avec un sourire en coin, il me montra l'endroit ou elle avait atterri. Juste au pieds des filles qui n'arrêtaient pas de le regarder. Avec un sourire jusqu'aux oreilles, il me dit d'y aller. Moi, n'ayant pas forcément envie de discuter, j'y allais.
Alors que j'étais à environ 10 mètres d'elles, l'une d'entre elle, une jolie brune prit le ballon entre ses mains et s'approcha de moi, en me glissant avec un sourire engageant "Allez, accroche toi, pour l'instant il te latte, mais ça va aller".
Pendant quelques instants, je suis resté hagard, puis j'ai enfin compris qu'elle parlait du match de volley. En bégayant un peu je lâcha un petit "Merci". Puis retourna à la partie. Mais avant d'être vraiment loin d'elles, j'entendis des bribes de conversations : "Il est pas mal non, t'en penses quoi ?" - "Mais il à au moins deux ans de moins que toi !"
"Bah tu sais, en amour, l'age ça ne compte pas".
Commentaires
- Sebantey
31/07/2012 à 14:07:59
Je suis d'accord, deux ans c'est absolument rien
- Gregor
31/07/2012 à 01:04:42
Non, pas vraiment ... C'est relativement peu. S'il en avait 16 et elle 25 ou 30, là, oui, en effet ...
- Haguar
31/07/2012 à 01:00:03
Quand on à 2 ans d'écart à 40 ans, osef ouaip.
Mais quand t'es un mec qui à 16 ans et une meuf de 18, c'est autre chose, non ? - Gregor
30/07/2012 à 23:52:45
"Elle a deux ans de moins que toi"
J'appelle pas vraiment ça un fossé générationnel, mais bon ...