Note de la fic :
Publié le 27/07/2012 à 17:25:31 par Optilex
Une fois sortie de la pièce, j'entrais dans un long couloir sombre, et mon premier réflexe fut de l'examiner. Il ne contenait pas beaucoup de meubles ou de décoration, uniquement une armoire qui se trouvait sur le coté droit, sur laquelle je pouvais aperçevoir des babioles. Sur le coté gauche se trouvaient de grandes fenêtres qui donnaient sur l'extérieur de ce chateau, et par simple curiosité, je décidai de regarder à travers. Un nouveau sentiment de désespoir envahissait mon corps, puisque la brume présente à l'extérieur empêchait de voir le paysage, et donc je ne possédais toujours aucune notion de lieu, si ce n'était qu'un nom parmis tant d'autres.
Armée de mon couteau ramassés quelques minutes auparavant, je m'avançai sur le seul chemin possible: droit devant moi. Seulement, je réalisai que c'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Je me sentais réellement mal à l'aise. Je ne pouvais dire si c'était à cause du fait que le couloir était étroit, et que du coup, je me sentais oppressée, ou si c'était l'ambiance sonore qui me mettait dans cet état, allant des grincements des lattes de bois sous mes pieds, à des sons gutturaux me glaçant le sang rien qu'à imaginer la misérable créature qui pouvait pousser de tels cris. Mon esprit commençait à céder à la panique. Comment allait-il supporter toute cette pression que cet environnement glauque lui imposait ? D'autant plus que ceci n'était que le commencement de ma quête, en soif de vérité. Je devais me concentrer sur cette porte, et sur rien d'autre, sinon je sentais que j'allais céder à la folie. Je continuais de marcher.
Tout à coup, quelque chose cassa, ce qui me fit sursauter. Ce n’était rien d’autre qu’un bibelot qui était tombée de l'armoire qui se trouvait à ma droite. Rapidement remise de mes émotions, ce meuble attirait mon attention, et à mon plus grand plaisir, j’y trouvais une lanterne, que j’allumais le plus vite possible. J'étais heureuse qu'enfin quelque chose de positif m'arrive, même si ce n'était que la trouvaille d'un objet, les circonstances faisaient que mon moral fut amélioré. Elle ne contenait cependant pas beaucoup d’huile, et je devais en trouver le plus vite possible. Je décidais finalement de la garder éteinte, et de me contenter de mon couteau comme seule défense contre les ténèbres qui m'avaient englouties.
J’arrivais de plus en plus près de la porte, tandis qu’une pluie commençait à s’abattre sur le château. La pluie crépitait sur les carreaux et couvrait donc un peu les bruits qui m'avaient dérangés un peu plus tôt. J’avançais un peu plus confiante vers la porte, qui ne se trouvait désormais qu’à quelques mètres de ma position. Quand soudainement, celle-ci s’ouvrit d’un coup de vent. Je poussais un cri de panique et me retrouvais au sol, prise par surprise. Ma respiration s'accélérait tout comme mon rythme cardiaque. Je me relevais, et continuai ma route.
J'entrai à présent dans une nouvelle salle ne contenant aucun meuble. Trois portes se présentaient devant moi, avec leur destination au dessus de celles-ci. Celle de droite me mènerait vers la chambre du propriétaire, celle de gauche vers le grand-hall et celle du milieu, dans les caves. Je décidais par instinct d'aller inspecter la chambre du détenteur de ces lieux, peut-être que celle-ci allait me révêler des informations utiles.
Un escalier se présentait maintenant à moi. Celui-ci montait, et je poussais un soupir, car même si j'arrivais à me tenir debout, je n’avais pas récupéré toutes mes forces, et la vue de cet escalier me décourageait déjà. Je fis quand même l’effort de les monter, et arrivai dans la chambre du propriétaire, une petite chambre agréablement décorée, qui s’accordait au style louis XVI.
La chambre éclairée d'une lanterne accrochée au plafond ne contenait rien de spécial, mis à part une garde robe, un lit et une table au dessus de laquelle un tableau d’une personne qui m'était inconnue était accroché, que je décidais d'analyser en premier.
Cette peinture me semblait parfaite: les émotions de cet homme étaient parfaitement perceptible, on pouvais ressentir une fierté et une grande confiance émaner de ce dernier, car il mettait en avant sa grande carrure et ses vêtements propres et brillants, ainsi qu'un sourire éclatant. Ses longs cheveux bruns semblaient tellement soyeux que je ne pus m'empêcher de toucher le tableau du bout de mes doigts. Ses yeux verts m'hypnotisaient, si bien que je ne pus que difficilement me détacher de ce regard profond.
Je pouvais lire une inscription dorée en bas de celui-ci : Christopher Carter, le grand, le magnifique, le suprême. Ceci était donc un auto-portrait. Quelque chose était toutefois étrange dans ce tableau : Comment cela se faisait t’il que le propriétaire était nommé d’un nom de famille anglais, alors que le château était d’un style Louis XVI ? De plus, pourquoi ne portait-il pas une perruque, comme l'usage de l'époque le souhaitait ? Ne considérant cela comme un détail infime, je regardais maintenant sur la table, et y trouvait un pendentif en argent, accompagné d'un bref billet.
" Ma fille, sache que je serais toujours avec toi, dans ton âme. Ne cherche pas à te venger, crée toi une nouvelle vie, et pardonne à ceux qui ont causés ma mort. "
Je fus pris d'un petit sursaut quand j'entendais les plaintes d'une jeune fille parcourir mes oreilles. Ses pleurs brisèrent mon coeur en mille morceau, et inconsciemment, je laissai s'écouler une larme. J'étais émotive de nature, et je ne pouvais supporter tout ce lourd passé que contenais cet endroit. J'espèrais que cette fille avait su s'en remettre, car un tel évènement avait du la traumatiser. Peut-être que je m'étais trompée sur la destinataire de la première lettre, et qu'elle ne m'était pas adressée. Peut-être que c'était elle, Mathilde, et non moi. Mais alors, que faisais-je ici ? Pourquoi la personne qui m'avait emporté ici voulait que je découvre ceci ? Moi qui pensais éclaircir la situation, je n'avais fait que l'obscurcir. Malgré tout, j'attachais le collier à mon coup, que je trouvais magnifique.
J’inspectai la chambre une dernière fois. Rien sous le lit, ni sous l'armoire. J’allais fouiller la garde robe.
Un cri animal se fit entendre du coté de la porte. Je bondis sur place, et mon coeur commençait à battre la chamade. Je me retournai vers la porte, et de violents coups étaient donnés sur celle ci. L'instinct de survie commençait à gouverner mes pensées : il fallait que je me caches, et vite, et le seul endroit où je pouvais me réfugier était le meuble qui se trouvais en face de moi. Je m'y installais donc tant bien que mal, en espérant que j'en ressorte vivante.
Soudain, la porte de la chambre se fracassa.
Armée de mon couteau ramassés quelques minutes auparavant, je m'avançai sur le seul chemin possible: droit devant moi. Seulement, je réalisai que c'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Je me sentais réellement mal à l'aise. Je ne pouvais dire si c'était à cause du fait que le couloir était étroit, et que du coup, je me sentais oppressée, ou si c'était l'ambiance sonore qui me mettait dans cet état, allant des grincements des lattes de bois sous mes pieds, à des sons gutturaux me glaçant le sang rien qu'à imaginer la misérable créature qui pouvait pousser de tels cris. Mon esprit commençait à céder à la panique. Comment allait-il supporter toute cette pression que cet environnement glauque lui imposait ? D'autant plus que ceci n'était que le commencement de ma quête, en soif de vérité. Je devais me concentrer sur cette porte, et sur rien d'autre, sinon je sentais que j'allais céder à la folie. Je continuais de marcher.
Tout à coup, quelque chose cassa, ce qui me fit sursauter. Ce n’était rien d’autre qu’un bibelot qui était tombée de l'armoire qui se trouvait à ma droite. Rapidement remise de mes émotions, ce meuble attirait mon attention, et à mon plus grand plaisir, j’y trouvais une lanterne, que j’allumais le plus vite possible. J'étais heureuse qu'enfin quelque chose de positif m'arrive, même si ce n'était que la trouvaille d'un objet, les circonstances faisaient que mon moral fut amélioré. Elle ne contenait cependant pas beaucoup d’huile, et je devais en trouver le plus vite possible. Je décidais finalement de la garder éteinte, et de me contenter de mon couteau comme seule défense contre les ténèbres qui m'avaient englouties.
J’arrivais de plus en plus près de la porte, tandis qu’une pluie commençait à s’abattre sur le château. La pluie crépitait sur les carreaux et couvrait donc un peu les bruits qui m'avaient dérangés un peu plus tôt. J’avançais un peu plus confiante vers la porte, qui ne se trouvait désormais qu’à quelques mètres de ma position. Quand soudainement, celle-ci s’ouvrit d’un coup de vent. Je poussais un cri de panique et me retrouvais au sol, prise par surprise. Ma respiration s'accélérait tout comme mon rythme cardiaque. Je me relevais, et continuai ma route.
J'entrai à présent dans une nouvelle salle ne contenant aucun meuble. Trois portes se présentaient devant moi, avec leur destination au dessus de celles-ci. Celle de droite me mènerait vers la chambre du propriétaire, celle de gauche vers le grand-hall et celle du milieu, dans les caves. Je décidais par instinct d'aller inspecter la chambre du détenteur de ces lieux, peut-être que celle-ci allait me révêler des informations utiles.
Un escalier se présentait maintenant à moi. Celui-ci montait, et je poussais un soupir, car même si j'arrivais à me tenir debout, je n’avais pas récupéré toutes mes forces, et la vue de cet escalier me décourageait déjà. Je fis quand même l’effort de les monter, et arrivai dans la chambre du propriétaire, une petite chambre agréablement décorée, qui s’accordait au style louis XVI.
La chambre éclairée d'une lanterne accrochée au plafond ne contenait rien de spécial, mis à part une garde robe, un lit et une table au dessus de laquelle un tableau d’une personne qui m'était inconnue était accroché, que je décidais d'analyser en premier.
Cette peinture me semblait parfaite: les émotions de cet homme étaient parfaitement perceptible, on pouvais ressentir une fierté et une grande confiance émaner de ce dernier, car il mettait en avant sa grande carrure et ses vêtements propres et brillants, ainsi qu'un sourire éclatant. Ses longs cheveux bruns semblaient tellement soyeux que je ne pus m'empêcher de toucher le tableau du bout de mes doigts. Ses yeux verts m'hypnotisaient, si bien que je ne pus que difficilement me détacher de ce regard profond.
Je pouvais lire une inscription dorée en bas de celui-ci : Christopher Carter, le grand, le magnifique, le suprême. Ceci était donc un auto-portrait. Quelque chose était toutefois étrange dans ce tableau : Comment cela se faisait t’il que le propriétaire était nommé d’un nom de famille anglais, alors que le château était d’un style Louis XVI ? De plus, pourquoi ne portait-il pas une perruque, comme l'usage de l'époque le souhaitait ? Ne considérant cela comme un détail infime, je regardais maintenant sur la table, et y trouvait un pendentif en argent, accompagné d'un bref billet.
" Ma fille, sache que je serais toujours avec toi, dans ton âme. Ne cherche pas à te venger, crée toi une nouvelle vie, et pardonne à ceux qui ont causés ma mort. "
Je fus pris d'un petit sursaut quand j'entendais les plaintes d'une jeune fille parcourir mes oreilles. Ses pleurs brisèrent mon coeur en mille morceau, et inconsciemment, je laissai s'écouler une larme. J'étais émotive de nature, et je ne pouvais supporter tout ce lourd passé que contenais cet endroit. J'espèrais que cette fille avait su s'en remettre, car un tel évènement avait du la traumatiser. Peut-être que je m'étais trompée sur la destinataire de la première lettre, et qu'elle ne m'était pas adressée. Peut-être que c'était elle, Mathilde, et non moi. Mais alors, que faisais-je ici ? Pourquoi la personne qui m'avait emporté ici voulait que je découvre ceci ? Moi qui pensais éclaircir la situation, je n'avais fait que l'obscurcir. Malgré tout, j'attachais le collier à mon coup, que je trouvais magnifique.
J’inspectai la chambre une dernière fois. Rien sous le lit, ni sous l'armoire. J’allais fouiller la garde robe.
Un cri animal se fit entendre du coté de la porte. Je bondis sur place, et mon coeur commençait à battre la chamade. Je me retournai vers la porte, et de violents coups étaient donnés sur celle ci. L'instinct de survie commençait à gouverner mes pensées : il fallait que je me caches, et vite, et le seul endroit où je pouvais me réfugier était le meuble qui se trouvais en face de moi. Je m'y installais donc tant bien que mal, en espérant que j'en ressorte vivante.
Soudain, la porte de la chambre se fracassa.