Note de la fic :
Moi, 17 ans, super-héros
Par : -Bane
Genre : Science-Fiction, Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 13 : Cas de conscience
Publié le 31/05/2012 à 18:54:38 par -Bane
Ces jours de repos passèrent bien vite, bien que je culpabilisai à chaque cri poussé. Je savais que cette personne, qu'elle se fasse harceler, insulter, voler n'attendait qu'une chose, me voir venir.
Je dormais énormément et vivait au rythme des sirènes de police. En clair, je vivais la nuit. Cela ne m'étonnait pas que j'étais la seule personne vivant à cet étage, c'était plus bruyant de nuit que de jour, et si on vit à un étage inférieur au 7eme au moins, on est sur d'entendre tout les bruits dehors.
J'étais en train de réfléchir à ma famille et mes amis, avec qui je prenais et devait prendre de la distance. C'est bien connu... M'embarrasser de fardeaux pareils... Qui serviraient de parfaits appâts pour de futurs ennemis.
Je pris soudain compte de ce que je venais de dire: "fardeaux". C'est donc comme ça que je voyais les gens que j'aime? Où est-ce Fear qui les voyait comme ça?
C'était étrange. J'avais inconsciemment développe dans la tête un certain élitisme. Cela faisait plusieurs jours que je n'avais plus pensé à mes personnes proches.
Mon père, Finn, Weedstock, Kramp, Swift, Froh, Elementary, Necro.
C'était les seules personnes à qui je pensais, comme si celles incapables de casser des clavicules à tours de bras n'existaient plus. Comme si elles n'étaient là que pour nous jauger, peser le bon et le mal.
Comme si les héros et les méchants étaient deux poids sur une balance que forme le peuple.
Merde. Même l'idée du sourire de Léa ne m'intéressait plus. Comme si un bon repas en famille ne me plaisait plus. Comme si tout ce qui importait c'était sauver le monde et voir des centaines de personnes en joie scander votre nom.
Je n'avais même pas l'enthousiasme de sortir de cet appartement pour aller voir David et Jake, mes meilleurs amis.
Que devenai-je?
Je pesais le pour et le contre.
Sortir de cet appartement et reprendre une vie normale? Retrouver mon petit confort et laisser toutes ces personnes que je sauve? Au fond, je ne les connais pas, je n'ai que faire de quelques personnes qui ne me reconnaîtront pas si je ne suis pas affublé d'un costume vert et blanc!
Ou devais-je continuer mon parcours? Continuer mon combat contre la criminalité? Quand j'y pense, sans moi, mon père serait vraisemblablement mort contre Weedsotck. Cela m'apporterai gloire, célébrité, reconnaissance, amour du peuple. Et que risquai-je? La mort? Au fond, sans mon rôle de super-héros, je n'aurai aucun but dans la vie. Tout ce que je fais en devenant héros, c'est prendre un raccourci vers la Mort, que j'agisse ou non, Elle viendra quand même.
Abandonner ou continuer?
Rester un petit con ou devenir un monstre?
Rester doux ou devenir violent?
Fuir ou lutter?
Mourir ou tuer?
Soudain, on frappa à ma porte. Je ne bougea pas. Il frappa de nouveau, je ne bougeai toujours pas. La personne insista et lança:
"Fear... Je sais que vous êtes ici." J'avais reconnu la voix, je l'aurai reconnue entre mille, mon père.
"- Êtes vous seul, inspecteur Green?
- Je suis seul. J'ai enquêté seul. Seul moi sait que vous êtes ici.
- Comment m'avez vous trouvé?
- J'enquête sur la disparition de Finn Tetcher. Des témoins vous ont vu ensemble, je suis passé dans un premier à l'asile, où j'ai appris en lisant des vieux tests des médecins que Finn était tout sauf fou. Et en faisant quelques recherches supplémentaires, j'ai trouvé cette adresse.
- Que voulez-vous à Finn?
- Maintenant que je sais qu'il n'est pas fou, je n'ai que faire du fils Tetcher. C'est vous que je suis venu voir.
- Que me voulez-vous?
- Rien de mal. Cela fait plusieurs jours que vous ne vous êtes pas montré... La ville a besoin de vous, ses habitants ont besoin de vous. Je suis venu vous féliciter pour avoir arrêté Weedstock, mais je suis aussi venu vous dire de ne rien lâcher. Vous êtes le grand-frère qu'aimeraient avoir les petits de la ville. Vous êtes le mari qu'aimeraient avoir les femmes de la ville. Vous êtes l'ami que tous les hommes de la ville aimeraient avoir. Revenez."
Sur ces mots, je l'entendit souffler un "Au revoir." suivit de bruits de pas. J'avais fait mon choix.
Je devais continuer.
Je devais devenir ce monstre.
Je devais devenir violent.
Je devais lutter.
Quitte à tuer.
Je devais être ce grand-frère, ce mari, cet ami, ce protecteur que le peuple voulais.
Je devais devenir un super-héros, quitte à prendre un raccourci vers la mort.
Je devais être tout cela à la fois, c'est ma vie, ma voie. C'est moi, Fear.
Je dormais énormément et vivait au rythme des sirènes de police. En clair, je vivais la nuit. Cela ne m'étonnait pas que j'étais la seule personne vivant à cet étage, c'était plus bruyant de nuit que de jour, et si on vit à un étage inférieur au 7eme au moins, on est sur d'entendre tout les bruits dehors.
J'étais en train de réfléchir à ma famille et mes amis, avec qui je prenais et devait prendre de la distance. C'est bien connu... M'embarrasser de fardeaux pareils... Qui serviraient de parfaits appâts pour de futurs ennemis.
Je pris soudain compte de ce que je venais de dire: "fardeaux". C'est donc comme ça que je voyais les gens que j'aime? Où est-ce Fear qui les voyait comme ça?
C'était étrange. J'avais inconsciemment développe dans la tête un certain élitisme. Cela faisait plusieurs jours que je n'avais plus pensé à mes personnes proches.
Mon père, Finn, Weedstock, Kramp, Swift, Froh, Elementary, Necro.
C'était les seules personnes à qui je pensais, comme si celles incapables de casser des clavicules à tours de bras n'existaient plus. Comme si elles n'étaient là que pour nous jauger, peser le bon et le mal.
Comme si les héros et les méchants étaient deux poids sur une balance que forme le peuple.
Merde. Même l'idée du sourire de Léa ne m'intéressait plus. Comme si un bon repas en famille ne me plaisait plus. Comme si tout ce qui importait c'était sauver le monde et voir des centaines de personnes en joie scander votre nom.
Je n'avais même pas l'enthousiasme de sortir de cet appartement pour aller voir David et Jake, mes meilleurs amis.
Que devenai-je?
Je pesais le pour et le contre.
Sortir de cet appartement et reprendre une vie normale? Retrouver mon petit confort et laisser toutes ces personnes que je sauve? Au fond, je ne les connais pas, je n'ai que faire de quelques personnes qui ne me reconnaîtront pas si je ne suis pas affublé d'un costume vert et blanc!
Ou devais-je continuer mon parcours? Continuer mon combat contre la criminalité? Quand j'y pense, sans moi, mon père serait vraisemblablement mort contre Weedsotck. Cela m'apporterai gloire, célébrité, reconnaissance, amour du peuple. Et que risquai-je? La mort? Au fond, sans mon rôle de super-héros, je n'aurai aucun but dans la vie. Tout ce que je fais en devenant héros, c'est prendre un raccourci vers la Mort, que j'agisse ou non, Elle viendra quand même.
Abandonner ou continuer?
Rester un petit con ou devenir un monstre?
Rester doux ou devenir violent?
Fuir ou lutter?
Mourir ou tuer?
Soudain, on frappa à ma porte. Je ne bougea pas. Il frappa de nouveau, je ne bougeai toujours pas. La personne insista et lança:
"Fear... Je sais que vous êtes ici." J'avais reconnu la voix, je l'aurai reconnue entre mille, mon père.
"- Êtes vous seul, inspecteur Green?
- Je suis seul. J'ai enquêté seul. Seul moi sait que vous êtes ici.
- Comment m'avez vous trouvé?
- J'enquête sur la disparition de Finn Tetcher. Des témoins vous ont vu ensemble, je suis passé dans un premier à l'asile, où j'ai appris en lisant des vieux tests des médecins que Finn était tout sauf fou. Et en faisant quelques recherches supplémentaires, j'ai trouvé cette adresse.
- Que voulez-vous à Finn?
- Maintenant que je sais qu'il n'est pas fou, je n'ai que faire du fils Tetcher. C'est vous que je suis venu voir.
- Que me voulez-vous?
- Rien de mal. Cela fait plusieurs jours que vous ne vous êtes pas montré... La ville a besoin de vous, ses habitants ont besoin de vous. Je suis venu vous féliciter pour avoir arrêté Weedstock, mais je suis aussi venu vous dire de ne rien lâcher. Vous êtes le grand-frère qu'aimeraient avoir les petits de la ville. Vous êtes le mari qu'aimeraient avoir les femmes de la ville. Vous êtes l'ami que tous les hommes de la ville aimeraient avoir. Revenez."
Sur ces mots, je l'entendit souffler un "Au revoir." suivit de bruits de pas. J'avais fait mon choix.
Je devais continuer.
Je devais devenir ce monstre.
Je devais devenir violent.
Je devais lutter.
Quitte à tuer.
Je devais être ce grand-frère, ce mari, cet ami, ce protecteur que le peuple voulais.
Je devais devenir un super-héros, quitte à prendre un raccourci vers la mort.
Je devais être tout cela à la fois, c'est ma vie, ma voie. C'est moi, Fear.