Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

"On peut vraiment pas te définir, toi"


Par : WhoTheHellCares
Genre : No-Fake, Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2


Publié le 17/05/2012 à 02:04:51 par WhoTheHellCares

@Gregor : C'est moins simple que ça
@Droran : Pour ce que j'écrirais dans la suite, mais en fait ça prend pas vraiment son sens par ce que c'est pour ce que j'ai vécu avant ce que je vais raconter principalement, mais j'en parlerais peut être plus tard dans la fic.

Merci à ceux qui me lisent au fait
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Changement.

C'est un fait, ça faisais des années que je voulais que les choses changent mais ça restait qu'une utopie au final. Puis un jour ça a pris forme... Sous la forme d'un mec dont la mère se serait suicidé et que j'aurai traité de fils de pute.
Ça parait bizarre à dire comme ça mais c'est lui qui est à l'origine du changement du regard des autres vis à vis de moi, puisqu'il m'a sauté dessus après cette soi disant insulte et qu'il semblerait que je lui ai cassé le nez. Depuis ce jour là, j'avais acquis un certain respect, et je trouvais (et trouve encore) que acquérir du respect de cette manière c'est se redescendre au niveau de l'animal mais bon, on va pas dire que ça me dérangeait.

Et là y'en a surement quelques un de vous qui se diront : Le mec il se fait victimiser pendant des années et soudainement il casse le nez à un gars qui lui saute dessus, lol ?
Ouais par ce que en fait, comme j'en ai parlé avant, j'avais des valeurs qui m'empêchaient de m'imposer aka le pacifisme, j'me disais que c'était sans intérêt de taper donc je le faisais pas jusqu'à ce jour là.
C'était en 4e.
J'ai finis l'année plus ou moins respecté, et j'ai passé 2 mois à geeker chez moi sans sortir. Un pas en avant qui se solde par un autre pas en arrière, pas très futé quand on y repense mais j'étais pas social c'est comme ça. Séparé entre mon envie de changement social et ma passion (addiction à l'époque ?) pour le gaming.

Y'a un truc qui a changé ma vie niveau social aussi, et ce truc c'est ma coupe de cheveux...
J'ai eu la chance de tomber sur un très bon coiffeur qui a su faire quelquechose de la touffe que je trainais depuis un certain temps. Et j'suis passé du laideron notoire à potable.
Et quand j'dis laideron je pèse mes mots : je suis retombé sur la photo de classe de 4e sur facebook (sigh) et j'ai vu un mec, et j'me suis dis : Omg, c'est quoi ce stéréotype du no-life. Merde c'est moi. Putain. Ok j'avoue que moi aussi j'me serais foutu de la gueule de ce gars là au moins une fois.

Et là on est content :) et on se dit ça y est il commence à tourner vers l'adolescent normal qui sort de la no liferie et qui découvre le social. Enfin à 15 ans ce serait pas trop tôt.
Sauf que le coiffeur a essayé de se taper ma mere.


Retour à la case départ. Sans déconner. Et j'étais triste quand elle m'a dit qu'elle voulait plus que j'aille chez lui, par ce que tout les coiffeurs précédents ont essayé de me faire une coupe cheveux courts alors que ça me va pas et que c'était foireux.
Le seul avantage c'était mon talent de camouflage temporaire, personne m'avait reconnu tellement c'était foiré et que je ressemblais à rien du moi habituel qu'on a l'habitude de voir. Super.

Au final je me ferais 2 potes en 3e avec qui je passerais le plus clair de mon temps si ce n'est tout le temps, qui m'accepteront comme je suis et avec qui on se marrera. Et on emmerdera le monde, par ce que clairement avec du recul on était des "frustrés".
L'un, Vincent, était des îles et était discriminé par ce qu'il était né en France et donc français, et pas l'un des leurs, bastons régulièretes etc.
L'autre, Remi, venait d'un collège privé avec des mecs ... particuliers = renvois régulier pour port d'arme blanches dans le collège etc.

D'ailleurs Remi a essayé de faire connaissance avec tout le monde vu que y'avait pas trop de groupe formé et fermé d'ailleurs, dans son collège, et il a vite compris ce qu'était le collège où il était tombé : Des cons. Et c'est pas moi qui le dis cette fois, il est revenu vers moi dans l'aprem le jour où il est arrivé pour dire : Putain mais c'est des cons les gens ici.
Et je disais frustrés par ce qu'on s'est vengé, et de manière pas vraiment consciente puisqu'on en a jamais parlé et on l'a jamais fais de manière intentionelle dans le but de venger les années passées mais j'ai rarement le souvenir d'avoir des mecs aussi chiants que nous dans une classe.
J'aimais bien faire chier spécialement 2 meufs, 2 meilleures amies, Laura et Charlotte sous forme moral ou physique (calbote régulière, aucune idée si ça s'écrit comme ça, les emmerder etc), sans aucun but. Et c'était pas genre pervers ou quoi, juste faire chier le monde.
Elles étaient mignonnes y'a pas à dire, surtout Laura qui est toujours mon idéal feminin mais ça c'est pas important. Pour le moment, ça sera crucial pour la suite.
En fait c'était pas important à cette époque là par ce que je me considérais trop moche pour chopper ce genre de meufs.
Et j'ai détruit l'année de la meilleure amie de ces 2 la, qui avait pas arrêté de m'emmerder depuis le début de l'année sans aucune raison et qui avait finit par me gaver.

Le pire c'est que c'était anodin à la base, j'avais juste fait une "blague" (= dire qu'elle était hermaphrodite, et ça m'avait fais pensé aux escargots et l'escargot le plus célèbre dans ma tête = Gary de bob l'éponge, qui est devenu son surnom) par ce qu'elle supportais pas qu'on parle de tout se qui se rapporte aux rapports homme femme, même si c'était que du flirt. Une blague de merde comme j'en fais au moins 10 par jour sauf que celle là a fait mouche. Ca s'est vite répandu dans le collège et tout le monde a commencé à l’appeler Gary. Et elle en pleurait à force. Et j'en ai pas une once de culpabilité par ce que cette meuf c'était du cockblock à un niveau qui dépasse l'entendement.
Et l'anecdote qui va suivre prouve que je comprends rien à la vie des fois, et que malgré que je me considère intelligent, j'ai vraiment été con à ce moment là, pas de réflexion rien du tout. Tête vide :

On était en EPS. J'suis dispensé je sais même plus pourquoi. J'vois des meufs qui font des allers retours dans le gymnase en me pointant du doigt et moi j'comprenais pas. Y'en a une qui me fait signe de venir donc je bouge et là j'ai droit à un rassemblement de 10 meufs qui me disent : Ouais Laura a dit qu'elle te trouvait mignon mais tu ressembles à rien, blabla de critiques que j'ai oubliées par ce que je m'en fous un peu, t'as juste des beaux yeux ça on peut pas dire (oui ça par contre je retiens, c'est cool la mémoire selective) mais t'as que ça pour toi. Et je repars à rien branler dans les gradins.
Et j'ai droit à toute ma classe qui me fait chier avec cette histoire de Laura pendant 2h00.
Et ça me fais rapidement chier. Donc à la fin du cours je vais voir Laura et je lui fais : Bon je vois pas pourquoi t'as fais ça, j'imagine pour te foutre de ma gueule mais ça me casse les couilles donc rattrape la merde que t'as fais là. Y'a tout le monde qui me fait chier par ce que soi disant tu veux sortir avec moi.

... A cette époque j'me considérais comme bien supérieur à tout le monde niveau réflexion et intelligence, au final si j'en suis arrivé à capter 0 signal depuis le début de l'année de la part de Laura et que j'me suis comporté comme ça à celui là c'est que j'étais un gamin immature. Et j'le regretterais plus tard.

En sortant du collège j'avais qu'une seule idée : Me refaire une identité.
Le lycée c'était un nouvel espace où je connaitrais personne et je trainerais plus ce passif derrière moi des trois dernières années.
Et j'me suis défoncé pour sortir pendant deux mois, faire connaissance avec des gens, me socialiser etc. Et faire de la muscu par ce que j'étais une crevette.
A la fin des deux mois, il m'est apparu que la meilleure des solutions pour constater de mon changement était directement de séduire Laura, puisque j'avais changé du no life au mec social qui est attirant, c'était maintenant théoriquement dans mon champ d'action si j'avais réussi ma socialisation.
Si seulement j'avais pu prévoir dans quel merdier je m'embarquais.


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