Note de la fic :
Publié le 11/05/2012 à 16:30:57 par Impirel
Ils descendirent alors de la colline dans un long et furieux mugissement, cet élan irrésistiblement attirant brisa la paix glacée du paysage. Il n'y eut alors plus que le bruit sourd des armes qui martelèrent le sol. La terre, devenue le torrent de cette marée humaine, ne déversait plus que les cris de ces formidable héros, qui n'avaient alors plus que pour noble intention que d'exterminer leurs semblables.
Le paysage sembla s'éveiller. Partout le fracas des armes se faisait ressentir sur un sol qui, après le passage des hommes n'était plus que terre battue et bouillie.
L'air amenait les effluves des glorieux soldats, leurs râles et leurs humeurs emplissaient le ciel, tout était propice à justifier le fabuleux orage qui s'annonçait, les noirs nuages tombant sur les plaines, s'agitant, remuant, gonflant, ne tardèrent point à s'agiter à travers les champs. Lucifer en personne aurait pu porter les toges du Seigneur, la scène en serait restée de toute beauté.
Puis enfin, le bruit des canons résonna à travers la campagne. À chaque battement, une merveilleuse note plus douce encore jaillissait des entrailles et des gorges des soldats, qui n'avaient alors plus que la terreur pour exprimer leur désarroi.
Ceux qui restèrent en vie parcoururent le champ de bataille en toute hâte, guettant la moindre occasion de prouver leur courage en exterminant quelconque infâme infidèle, toute notion d'aide semblait alors dérisoire et déshonorante. Pourtant, il n'y avait plus que corps mutilés, tripes étendues, os broyés sur cette terre, qui à chaque instant s'abreuvait du doux liquide des macchabées. Sur ce sordide spectacle, ils ne trouvèrent pourtant que le merveilleux composé de la folie humaine.
Il ne sortit alors de cet illustre événement, une symphonie de cris et de pleurs telle qu'il n'y en eut jamais en enfer, le sol était arrosé du sang des pesteux coquins, les villages étaient en flammes, les femmes qui eurent survécus à cette incroyable épopée, n'eurent pour autre fonction que de satisfaire les besoins naturels de quelques héros au dur labeur aussi respectable que d'exterminer ces fieffés infidèles.
Le merveilleux qui ressortit alors de tout ça, fut l'incantation que les prêtres donnèrent à cet événement. Quoi de plus louable que d'invoquer Dieu à bénir les armes et le courage de ses fidèles, afin de justifier cette douce machine infernale ?
Le paysage sembla s'éveiller. Partout le fracas des armes se faisait ressentir sur un sol qui, après le passage des hommes n'était plus que terre battue et bouillie.
L'air amenait les effluves des glorieux soldats, leurs râles et leurs humeurs emplissaient le ciel, tout était propice à justifier le fabuleux orage qui s'annonçait, les noirs nuages tombant sur les plaines, s'agitant, remuant, gonflant, ne tardèrent point à s'agiter à travers les champs. Lucifer en personne aurait pu porter les toges du Seigneur, la scène en serait restée de toute beauté.
Puis enfin, le bruit des canons résonna à travers la campagne. À chaque battement, une merveilleuse note plus douce encore jaillissait des entrailles et des gorges des soldats, qui n'avaient alors plus que la terreur pour exprimer leur désarroi.
Ceux qui restèrent en vie parcoururent le champ de bataille en toute hâte, guettant la moindre occasion de prouver leur courage en exterminant quelconque infâme infidèle, toute notion d'aide semblait alors dérisoire et déshonorante. Pourtant, il n'y avait plus que corps mutilés, tripes étendues, os broyés sur cette terre, qui à chaque instant s'abreuvait du doux liquide des macchabées. Sur ce sordide spectacle, ils ne trouvèrent pourtant que le merveilleux composé de la folie humaine.
Il ne sortit alors de cet illustre événement, une symphonie de cris et de pleurs telle qu'il n'y en eut jamais en enfer, le sol était arrosé du sang des pesteux coquins, les villages étaient en flammes, les femmes qui eurent survécus à cette incroyable épopée, n'eurent pour autre fonction que de satisfaire les besoins naturels de quelques héros au dur labeur aussi respectable que d'exterminer ces fieffés infidèles.
Le merveilleux qui ressortit alors de tout ça, fut l'incantation que les prêtres donnèrent à cet événement. Quoi de plus louable que d'invoquer Dieu à bénir les armes et le courage de ses fidèles, afin de justifier cette douce machine infernale ?
Commentaires
- Droran
11/05/2012 à 16:48:16
Impossible de me faire une idée d'après ce seul chapitre :sweet:
Par contre, je ne suis pas certain que bosser sur deux textes en même temps soit une excellente idée.