Note de la fic :
Publié le 16/04/2012 à 10:40:21 par Liberty
-Vous pouvez passer la nuit chez moi. J'ai une chambre d'ami, me dit-elle.
Je distinguais mal son visage à cause du peu de lumière, seule la lumière des néons du panneau "BAR" nous éclairait. Je ne pouvais pas refuser, c'était soit cela, soit dormir dehors. J'acceptai avec un plaisir non dissimulé, ce qui rendit la jeune femme plus heureuse. Nous fîmes une marche de deux minutes jusqu'à une tour d'appartement. Elle tapa le digicode et nous entrâmes dans un petit hall propret, et surtout illuminé. Pendant le trajet, elle m'avait expliqué qu'elle s'appelait Kate et qu'elle travaillait à l'épicerie locale. Je m'étais présenté puis lui avais ensuite raconté mon accident de voiture. J'ajoutai aussi que j'étais journaliste pour le journal de ma ville, ce qui me permettait de gagner suffisamment pour vivre. Nous prîmes l'ascencenseur et arrivâmes dans un couloir à la moquette rouge et au mur jaune, ce qui était horrible pour quiconque était pourvu de rétine, mais je gardai cette réflexion pour moi. Elle ouvrit la porte de son appartement et je pénétrai dans un petit appartement tout à fait banal. Quelques étagères, un canapé en cuir, une cuisine américaine et quelques tableaux accrochés au mur. Elle m'invita à m'asseoir dans le canapé, ce que je fis, et elle partit chercher une bouteille de vin dans la cuisine. J'en profitais pour observer rapidement l'appartement. Il n'y avait pas de traces masculines, et il y avait un téléphone près de la télé. C'était tout ce que je voulais. Elle revint avec deux coupes de vin, nous trinquâmes et elle commença alors à m'expliquer qu'elle était gravement malade. Un cancer, elle n'en avait plus pour longtemps. J'acquiesçais en prenant un air triste, mais cherchait désespérément une occasion pour lui demander si je pouvais emprunter son téléphone. Malheureusement la situation ne s'y prêtait pas et je continuai de l'écouter se lamenter. Pas que je n'en eut rien à foutre, au contraire, mais le sort de ma voiture me paraissait plus important que le sort d'une pauvre inconnue qui se sait déjà condamnée. Je réusi à placer la question, à laquelle elle répondit par l'affirmative. Je me levai pour prendre le téléphone quand je m'aperçus que ma tête tournait légèrement. Je pensais tout d'abords à l'alcool, qui, mélangé avec des blessures pouvait peut être avoir des effets étranges, mais ce n'était pas les effets habituels. Je me rassis et fixa Kate, ma vue se troublant légèrement.
-Je...tu aurais une aspirine ? Je ne me sens pas au mieux de ma forme.
-Non, Kyle.
Elle m'embrassa. Je reculai, étonné tout d’abords et fini par m'allonger sur le canapé pendant qu'elles se mettaient sur moi en m'embrassant. Ma vue se troublait de plus en plus, je n'avais pas la force de la repousser.
-Qu'est-ce que...qu'est ce que j'ai bu ? demandais-je avec difficulté.
-Quelques cachets. Au moins, les gens ne penseront pas que je suis morte seule dans mon appartement.
Elle m'embrassa à nouveau. Je fermai les yeux,pensant avec mélancolie à ma dernière balade en voiture.
Je distinguais mal son visage à cause du peu de lumière, seule la lumière des néons du panneau "BAR" nous éclairait. Je ne pouvais pas refuser, c'était soit cela, soit dormir dehors. J'acceptai avec un plaisir non dissimulé, ce qui rendit la jeune femme plus heureuse. Nous fîmes une marche de deux minutes jusqu'à une tour d'appartement. Elle tapa le digicode et nous entrâmes dans un petit hall propret, et surtout illuminé. Pendant le trajet, elle m'avait expliqué qu'elle s'appelait Kate et qu'elle travaillait à l'épicerie locale. Je m'étais présenté puis lui avais ensuite raconté mon accident de voiture. J'ajoutai aussi que j'étais journaliste pour le journal de ma ville, ce qui me permettait de gagner suffisamment pour vivre. Nous prîmes l'ascencenseur et arrivâmes dans un couloir à la moquette rouge et au mur jaune, ce qui était horrible pour quiconque était pourvu de rétine, mais je gardai cette réflexion pour moi. Elle ouvrit la porte de son appartement et je pénétrai dans un petit appartement tout à fait banal. Quelques étagères, un canapé en cuir, une cuisine américaine et quelques tableaux accrochés au mur. Elle m'invita à m'asseoir dans le canapé, ce que je fis, et elle partit chercher une bouteille de vin dans la cuisine. J'en profitais pour observer rapidement l'appartement. Il n'y avait pas de traces masculines, et il y avait un téléphone près de la télé. C'était tout ce que je voulais. Elle revint avec deux coupes de vin, nous trinquâmes et elle commença alors à m'expliquer qu'elle était gravement malade. Un cancer, elle n'en avait plus pour longtemps. J'acquiesçais en prenant un air triste, mais cherchait désespérément une occasion pour lui demander si je pouvais emprunter son téléphone. Malheureusement la situation ne s'y prêtait pas et je continuai de l'écouter se lamenter. Pas que je n'en eut rien à foutre, au contraire, mais le sort de ma voiture me paraissait plus important que le sort d'une pauvre inconnue qui se sait déjà condamnée. Je réusi à placer la question, à laquelle elle répondit par l'affirmative. Je me levai pour prendre le téléphone quand je m'aperçus que ma tête tournait légèrement. Je pensais tout d'abords à l'alcool, qui, mélangé avec des blessures pouvait peut être avoir des effets étranges, mais ce n'était pas les effets habituels. Je me rassis et fixa Kate, ma vue se troublant légèrement.
-Je...tu aurais une aspirine ? Je ne me sens pas au mieux de ma forme.
-Non, Kyle.
Elle m'embrassa. Je reculai, étonné tout d’abords et fini par m'allonger sur le canapé pendant qu'elles se mettaient sur moi en m'embrassant. Ma vue se troublait de plus en plus, je n'avais pas la force de la repousser.
-Qu'est-ce que...qu'est ce que j'ai bu ? demandais-je avec difficulté.
-Quelques cachets. Au moins, les gens ne penseront pas que je suis morte seule dans mon appartement.
Elle m'embrassa à nouveau. Je fermai les yeux,pensant avec mélancolie à ma dernière balade en voiture.