Note de la fic : Non notée
Publié le 08/03/2012 à 21:19:28 par Ezerran
-Eh Madame, y a Joaquim qui me touche le cul !
-Vas y ta gueule sale pute t'as vu comment tu te fringues on dirait la mère de Charles !
Rires.
Des rires, encore et toujours. Riez. Sales petits cons.
Et Charles, soumis, qui baisse la tête devant la bande de Joaquim, comme d'habitude. Pourquoi sa mère l'a mis dans ce bahut de banlieue délabré ? Aucune idée. Elle avait pourtant l'air d'être bourge, juste à voir sa manière de s'habiller et le ton hautain avec lequel m'a parlé pendant la réunion parents-profs. Mais heureusement, Charles à l'air d'être la victime de la classe. Jamais je ne lui laisserai l'occasion de s'exprimer ou de s'intégrer ; de toutes façons, vu sa connasse de mère, il l'a sûrement mérité. Quelle pute.
-Merci, Joaquim. On va reprendre l'exercice. Tu l'as fait au moins ?
-Mais je m'en bats les couilles de l'exercice madame !
Encore leurs putain de rires. Je vais craquer c'est sûr.
-Et bien Joaquim tu sors s'il te plaît.
Il se lève en me jetant un regard noir, fier de lui. Après tout il a réussi à faire rire sa bande de bougnouls fils de smicards. Putain mais pourquoi il s'approche ?
-Eh Madame tu me parles meilleur un jour j'vais t'marave j'te promets.
J'en peux plus. Je crois que je recommence ma crise de tremblements. Ma jambe commence à faiblir. J'ai trop de pression. Je vais exploser.
-Sale pute.
Il a claqué la porte, mais il est parti.
S'ils savaient. Demain. Demain, ils verront. Demain... Ce mot m'apaise et m'assoiffe en même temps. Une soif morbide, une soif de sang. Demain. Je lâche un rire nerveux.
-Vas y ta gueule sale pute t'as vu comment tu te fringues on dirait la mère de Charles !
Rires.
Des rires, encore et toujours. Riez. Sales petits cons.
Et Charles, soumis, qui baisse la tête devant la bande de Joaquim, comme d'habitude. Pourquoi sa mère l'a mis dans ce bahut de banlieue délabré ? Aucune idée. Elle avait pourtant l'air d'être bourge, juste à voir sa manière de s'habiller et le ton hautain avec lequel m'a parlé pendant la réunion parents-profs. Mais heureusement, Charles à l'air d'être la victime de la classe. Jamais je ne lui laisserai l'occasion de s'exprimer ou de s'intégrer ; de toutes façons, vu sa connasse de mère, il l'a sûrement mérité. Quelle pute.
-Merci, Joaquim. On va reprendre l'exercice. Tu l'as fait au moins ?
-Mais je m'en bats les couilles de l'exercice madame !
Encore leurs putain de rires. Je vais craquer c'est sûr.
-Et bien Joaquim tu sors s'il te plaît.
Il se lève en me jetant un regard noir, fier de lui. Après tout il a réussi à faire rire sa bande de bougnouls fils de smicards. Putain mais pourquoi il s'approche ?
-Eh Madame tu me parles meilleur un jour j'vais t'marave j'te promets.
J'en peux plus. Je crois que je recommence ma crise de tremblements. Ma jambe commence à faiblir. J'ai trop de pression. Je vais exploser.
-Sale pute.
Il a claqué la porte, mais il est parti.
S'ils savaient. Demain. Demain, ils verront. Demain... Ce mot m'apaise et m'assoiffe en même temps. Une soif morbide, une soif de sang. Demain. Je lâche un rire nerveux.