Note de la fic :
Publié le 21/01/2012 à 23:33:34 par chad44600
Cette nuit ne présente aucun intérêt. Je suis allongé sur mon lit, âgé de quatre-vingt-six ans, attendant cette mort qui a tant voulu m’avoir pendant toutes ces années. Je ne dirais pas que j’étais poursuivi par elle puisque ma vie m’a semblé tout à fait normale hormis une chose. Enfin, plutôt une capacité. Cette capacité me semblait à la fois comme une bénédiction mais il arrivait, trop souvent, qu’elle ne fut qu’une bénédiction.
Cindy se tient près de moi, consciente de mon calvaire et de ma future mort. Nous n’avons pas eu d’enfants, et heureusement, puisque ma progéniture aurait été contraint, forcé de suivre la voie qui a été la mienne ainsi que celle de tous les hommes de mon arbre généalogique. Elle ne pleure pas, ne montre aucun autre sentiment que l’amour qu’elle tient mon égard. Je l’aime. Cindy est âgée de quatre-vingt-dix ans, plus aucune trace de l’ancienne blondeur ne se reflète dans sa chevelure aujourd’hui grise, teintée de blanche. Ses yeux marron clairs lui donnent une expression qui irradie la gratitude. Habillée en chemise de nuit complètement noire, elle attend.
Convulsion. Mon corps bouge de lui-même, se tordant dans tous les sens sans que je puisse y faire quelque chose. Je sentais mon corps se mouvoir sans pour autant sentir la douleur que me procuraient ces gestes.
Par ailleurs, je ne sentais rien. La brise du vent, la chaleur des bougies, le toucher de la main de Cindy, rien. La convulsion s’est arrêtée, je repense à ma vie. Comment en suis-je arrivé là ? Je me souviens peu à peu…
Cindy se tient près de moi, consciente de mon calvaire et de ma future mort. Nous n’avons pas eu d’enfants, et heureusement, puisque ma progéniture aurait été contraint, forcé de suivre la voie qui a été la mienne ainsi que celle de tous les hommes de mon arbre généalogique. Elle ne pleure pas, ne montre aucun autre sentiment que l’amour qu’elle tient mon égard. Je l’aime. Cindy est âgée de quatre-vingt-dix ans, plus aucune trace de l’ancienne blondeur ne se reflète dans sa chevelure aujourd’hui grise, teintée de blanche. Ses yeux marron clairs lui donnent une expression qui irradie la gratitude. Habillée en chemise de nuit complètement noire, elle attend.
Convulsion. Mon corps bouge de lui-même, se tordant dans tous les sens sans que je puisse y faire quelque chose. Je sentais mon corps se mouvoir sans pour autant sentir la douleur que me procuraient ces gestes.
Par ailleurs, je ne sentais rien. La brise du vent, la chaleur des bougies, le toucher de la main de Cindy, rien. La convulsion s’est arrêtée, je repense à ma vie. Comment en suis-je arrivé là ? Je me souviens peu à peu…